Le CED certifié Airbus

Après avoir accueilli les 20 et 21 mai derniers des experts du monde entier pour un meeting thématique «Reproduction des vibrations réelles sur les tables multi-axes », le Centre d’essais dynamiques (CED) s’est vu obtenir la certification de son laboratoire crash-tests (catapulte) par Airbus. Le centre rejoint ainsi les deux seuls laboratoires au monde certifiés à ce jour.

Grâce à cette reconnaissance, tous les équipementiers et fabricants de sièges pour Airbus peuvent désormais faire appel au CED. « C’est déjà le cas de Sogerma qui conçoit et fabrique des sièges first et business class pour les Airbus à la demande des compagnies aériennes », explique Thierry-Olivier Magon, responsable de l’équipement, qui estime que dans les six prochains mois, les premiers sièges testés à Caligny équiperont certains Airbus.

Pour rappel, le CED entend répondre aux nouvelles contraintes et exigences réglementaires ainsi qu’aux attentes des constructeurs et des équipementiers, mais aussi développer et valider les innovations et composants dans une approche globale « système ». Géré par la CCI de Flers-Argentan et labellisé par le pôle de compétitivité Mov’eo, l’établissement se définit également comme un support aux laboratoires privés et publics et aux filières régionales (automobile, aéronautique…). Enfin, le centre met à disposition des PME-PMI régionales des outils de recherche et de validation d’essais pour développer de nouveaux produits.

Source : https://www.ced-normandie.com/

4 nouvelles start-ups sélectionnées par l’incubateur ESA BIC Sud France

L’ESA Business Incubation Center (BIC) Sud France, piloté par le pôle de compétitivité Aerospace Valley en association avec le Cnes et le pôle Pégase, vient de sélectionner quatre nouveaux projets qui seront soutenus pendant deux ans. Les quatre start-ups seront accompagnées et conseillées au quotidien par un des membres de l’ESA BIC Sud France.

Iidre a développé une solution complète (Iineo-Geo) pour la visualisation en temps réel ou différé des informations reliées à la géolocalisation en intérieur. Le projet labellisé, Galiineo, est dans la continuité d’Iineo-Geo, et vise à concevoir une nouvelle solution matérielle unique qui combine les deux solutions pour une continuité de couverture automatique en intérieur-extérieur de suivi, traçabilité, horodatage et géolocalisation en temps réel.

Sysveo (« voir c’est prévoir ») est un intégrateur drone open source pour les professionnels du travail aérien. Le projet présenté à l’ESA BIC Sud France va permettre de développer le logiciel « Sysveo-AR » dédié à l’utilisation de la réalité augmentée en temps réel. Son objet est l’incrustation d’une image virtuelle, conçue par le client final et issue d’une bibliothèque d’objets graphiques, dans le flux vidéo filmé en temps réel par le capteur du drone. Le pilote pourra analyser l’image durant le vol et ainsi adapter sa décision, avec un bénéfice en temps et en productivité. 

Terranis développe Eugenius, une plateforme régionale de réception, de traitement, d’intégration et d’archivage de données d’information géographique, permettant de fournir des services d’aide à la décision dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement. L’innovation principale consiste à développer un « récolteur de données intelligent» capable en particulier de trier et filtrer le flot considérable d’images issues des satellites Sentinel de l’ESA selon des critères liés à l’utilisation qui doit en être faite localement.

Elements a été créée par trois PME indépendantes issues du secteur spatial, et fournit au secteur nucléaire des systèmes intelligents pour environnements hostiles, à l’image d’une liaison sans fil robuste pour les opérateurs de l’assainissement / démantèlement nucléaire.

Source : https://www.esa-bic.fr/

Capteurs de déplacement laser pour surfaces brillantes

Micro-Epsilon a développé un nouveau capteur laser à forte dynamique pour la mesure de distances dans le cas de surfaces métalliques brillantes, rugueuses et dotées d’une texture. Comparativement aux modèles à laser ponctuels, le point de mesure s’est vu ici affiné pour prendre la forme d’une courte ligne afin d’éviter toute interférence dans le processus de mesure.

Une surface rugueuse provoque des interférences au niveau du point laser et rend plus difficiles les mesure de distance sur du métal. La nouvelle série de capteurs laser haut de gamme optoNCDT 2300 LaserLine (LL) contourne cet effet. A l’aide d’une optique spéciale, le point laser est élargi pour prendre la forme d’une courte ligne. Un algorithme spécial procède à une intégration des valeurs (il en calcule la moyenne) sur la totalité de la longueur de la ligne. Les interférences qui naissent, peuvent ainsi être filtrées efficacement, et la distance par rapport au métal déterminée avec grande précision.

La nouvelle série se compose initialement de quatre modèles disposant de plages de mesure allant de 2 à 50 mm. La fréquence d’échantillonnage maximale (réglable) est de 49,02 kHz. optoNCDT 2300LL offre une résolution allant jusqu’à 0,03 µm et une linéarité jusqu’à ± 0,6 µm. Le nouveau matériel A-RTSC (Advanced-Real­Time­Surface­ Compensation = Compensation des Variations de Surface en Temps Réel) est un développement du dispositif RTSC, système qui a déjà fait largement ses preuves. Comparativement au modèle précédent, la plage dynamique de la ligne et la précision de compensation de variations de surface en temps réel se sont vues augmentées au cours du processus de mesure. Le capteur avec contrôleur intégré se blottit dans un boîtier extrêmement compact de 80 x 75 mm. La transmission des données s’effectue via Ethernet, EtherCAT ou RS422. Le capteur se laisse configurer confortablement dans le cadre de l’interface Web.

Le nouveau capteur laser à forte dynamique optoNCDT 2300 LL convient idéalement aux mesures à effectuer sur des surfaces métalliques brillantes et rugueuses.

Un nouveau directeur général pour l’Isae

Par décret du Président de la République en date du 15 juillet 2014, Olivier Lesbre a été nommé directeur général de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (Isae) à Toulouse à compter du 1er septembre dernier.

Son ambition est de poursuivre le développement de l’institut. « Pôle mondial de formation supérieur dans le domaine de l’aéronautique et de l’espace, l’Isae, qui regroupe Supaéro et l’Ensica depuis 2007, est engagé dans une dynamique de progrès et de croissance qui l’a conduit par exemple à doubler son nombre de doctorants en sept ans, souligne le nouveau directeur. Fort du soutien de l’industrie aérospatiale qui se manifeste au travers de la Fondation Isae-Supaéro, l’institut se fixe des objectifs ambitieux en matière de développement de la recherche scientifique, d’innovations pédagogiques, de rayonnement international et d’ouverture sociale. »

Parcours

Après des études d’ingénieur à l’école Polytechnique, Supaéro et Stanford, Olivier Lesbre rejoint la Délégation générale pour l’armement (DGA) en 1990, comme ingénieur d’étude dans le domaine du guidage des missiles stratégiques. De 1994 à 2000, il se consacre aux programmes de missiles de croisière français, d’abord comme directeur technique, puis comme directeur des programmes à partir de 1997. Il est alors directement impliqué dans le lancement du programme Scalp-EG, en coopération avec les Britanniques, et la constitution de Matra BAe Dynamics (aujourd’hui MBDA).

En 2001, après avoir participé à la mise en place de l’Occar, agence européenne d’acquisition d’armement ; il y devient directeur adjoint du programme d’avion de transport Airbus A400M. Il contribue au lancement du programme et à la mise en place des équipes internationales chargées d’assurer l’interface entre Airbus Military et les États clients (six États européens, auxquels s’adjoignent ensuite l’Afrique du Sud et la Malaisie).

Il rejoint en 2006 l’ambassade de France à Londres comme attaché d’armement. Il y met en place une nouvelle instance bilatérale, le « groupe de haut niveau », qui redynamise la coopération d’armement entre les deux pays (avec par exemple un triplement des projets conjoints de R&D en trois ans, et la préparation du traité de Lancaster House signé en 2010).

Depuis septembre 2009, il dirige DGA Maîtrise de l’information (ex-Celar), centre d’expertise de plus de 1 250 personnes implanté à Bruz, près de Rennes. Il est chargé d’y conduire de profondes réformes  comme la fusion avec le LRBA, centre d’expertise de 350 personnes implanté à Vernon, la réforme des fonctions de soutien dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) ou encore la mise en place d’une nouvelle activité de cyberdéfense. Il a également pris  la direction du LRBA de 2010 à 2012 pour piloter le transfert de ses activités techniques vers Rennes et la fermeture de cet établissement.

Source : https://www.isae.fr/

Nouvelles caméras d’imagerie thermique pour la détection optique de gaz

FLIR Systems, Inc. présente trois nouvelles caméras thermiques pour la détection optique de gaz : les modèles FLIR G300a, G300pt et A6604. Ces caméras jouent un rôle essentiel dans la surveillance des conduites et des installations de gaz à une distance sûre.

Les caméras pour l’imagerie optique du gaz (OGI) sont largement utilisées dans les environnements industriels, comme les raffineries de pétrole, les usines de traitement du gaz naturel, les plates-formes offshore, les sites chimiques/pétrochimiques et les centrales de production de biogaz et d’électricité. Elles permettent aux inspecteurs de gagner en efficacité en analysant rapidement de plus vastes zones, sans interrompre le cours normal des activités.

Ces nouvelles caméras infrarouges peuvent aussi grandement contribuer à réduire les dommages environnementaux en détectant les émissions involontaires de dizaines de composants volatiles organiques et inorganiques.

Chaque modèle contient un détecteur refroidi d’antimoniure d’indium qui affine la capacité de
chaque caméra à détecter les plus infimes émissions de gaz. Les caméras G300a et G300pt ont une résolution de 320 × 240 pixels, tandis que la caméra A6604 affiche une résolution de 640 × 512 pixels. Chaque caméra peut être contrôlée par Ethernet ou intégrée à tout réseau TCP/IP. Elles sont également compatibles avec les normes GEV/Genicam.

Les caméras G300a et A6604 nécessitent un boîtier supplémentaire tandis que le modèle G300pt est doté de son propre boîtier monté sur un mécanisme orientable/inclinable. Le boîtier permet de faire pivoter en continu la caméra à 360 ° et de l’incliner à +/- 90 °. Il permet également aux utilisateurs de surveiller différentes zones avec le même système. Le modèle G300pt est équipé d’une caméra jour/nuit à longue distance, et les sorties vidéo des caméras thermiques et jour/nuit sont simultanément disponibles. Les utilisateurs peuvent surveiller les sous-stations électriques ou d’autres équipements se trouvant dans le même champ de vision.

 » En tant que sixième sens du monde, FLIR continue de sauver des vies, d’améliorer l’efficacité énergétique et de protéger l’environnement grâce à l’utilisation de technologies et produits innovants, déclare Andy Teich, Pdg de FLIR. Leaders dans le domaine de la détection optique de gaz, les caméras d’imagerie de FLIR changent la donne. Grâce à des programmes de détection et de médiation améliorés, elles permettent de réduire les émissions fugitives de gaz à l’échelle mondiale « .

Les trois nouvelles caméras FLIR détectent les gaz suivants : benzène, éthanol, éthylbenzène, heptane, hexane, isoprène, méthanol, MEK, MIBK, octane, pentane, 1-pentène, toluène, xylène, butane, éthane, méthane, propane, éthylène et propylène. 

Source : https://www.flir.com

Une nouvelle installation d’essai pour lutter contre la propagation d’incendie

Le Centre d’essais au feu du Cerib se dote d’une nouvelle installation d’essais avec un LEPIR II, local d’expérimentation de propagation verticale du feu. L’essai de réception du nouvel équipement a permis de valider la construction de ce banc de test grandeur nature, visant à évaluer le comportement au feu des solutions constructives de façade.

Capable de caractériser et tester tous les systèmes constructifs du marché, vis-à-vis du risque de propagation du feu en façade, cette nouvelle installation répond à la mission d’intérêt public au service du secteur de la construction du Cerib. Du fait des multiples configurations d’essais possibles, le Centre d’essais au feu du Cerib met au service des industriels ses compétences en ingénierie de la sécurité incendie pour dimensionner avec les industriels les essais les mieux adaptés. Rappelons que le Centre d’essais au feu du Cerib est l’un des trois laboratoires de résistance au feu agréés par le ministère de l’Intérieur.

Un premier essai vient d’être réalisé avec le Laboratoire central de la Préfecture de police de Paris (LCPP), en présence du CSTB. Pour ce faire, le foyer est constitué par des bûchers de bois, d’une masse totale de 600 kg, déposés dans le local du premier niveau. Les critères de performance à respecter concernent pendant les 30 premières minutes d’essai, l’absence d’inflammation ou de propagation du front pariétal de flammes, d’une durée supérieure à 20 s, au niveau de l’amorce de la façade montée au troisième niveau et l’absence de propagation latérale de l’inflammation de la façade sur l’ensemble de sa largeur. Pour les façades montées en avant des planchers, il s’agit également de vérifier l’absence de passage de flammes ou de gaz chauds par la jonction façade/plancher. Enfin, pour les ETICS, aucun percement de la peau externe ne doit avoir lieu au-dessus de 5,2 m à 60 minutes d’essai.

Source : https://www.cerib.com