Le spectromètre micrométrique Swifts part à l’étude des séismes et des marées terrestres

Des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre (CNRS/Université Joseph Fourier/IRD/IFSTTAR/Université de Savoie) et de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph Fourier) ont utilisé le spectromètre Swifts pour étudier des mouvements encore mal connus. 

Les tremblements de terre ne sont pas les seuls phénomènes qui déforment la croûte terrestre. Il existe aussi des déformations plus lentes et continues comme celles générées par les marées terrestres ou les séismes lents. Ces déformations sont parfois difficiles à détecter avec des moyens à grande échelle comme le GPS ou avec les capteurs sismiques. Les chercheurs ont testé la capacité du Swifts (spectromètre Swifts a été fabriqué par la société Resolution Spectra System, start-up issue de l’université Joseph Fourier de Grenoble) à détecter ces infimes mouvements.

L’équipe a effectué ces mesures dans le Laboratoire souterrain à bas bruit (CNRS/Université de Nice/Université d’Avignon), installé dans un ancien poste de tir nucléaire du plateau d’Albion. Les conditions exceptionnelles du lieu permettent des travaux fiables à l’abri, trois cents mètres sous terre, des variations de pression et de température. Le système utilisé a ainsi pu mesurer un phénomène, provoqué notamment par les marées terrestres, à l’échelle d’un milliardième de déformation. Cela équivaut à une variation d’un millimètre sur une longueur de mille kilomètres. Outre les mesures liées aux marées terrestres, l’appareil a également mesuré un signal en provenance du séisme d’Iquique au Chili en 2014.

Le système fonctionne grâce à une lumière blanche circulant dans une fibre qui va être réfléchie par deux interféromètres de Fabry-Perot, composés chacun de deux réseaux de Bragg. Un réseau de Bragg est un miroir microscopique à l’intérieur d’une fibre optique qui est obtenu par un traitement aux ultraviolets. L’ensemble de ces réflexions ne vont transmettre que certaines longueurs d’onde à Swifts. Le spectromètre est alors capable de mesurer en une fraction de seconde la position relative des deux miroirs, à 1 nanomètre près, ce qui permet de mesurer l’ampleur de la déformation.

Source : https://www.ifsttar.fr/

Journée technique Cetim-Cermat « Comment optimiser la durabilité de vos produits ? » le 21 mai 2015 à Mulhouse

Cetim-Cermat présentera les dernières tendances au cours d’une journée technique organisée le 21 mai 2015 à Mulhouse.

Les essais de qualification pratiqués par les grandes industries leur permettent de maîtriser la durabilité de leurs produits ; ces méthodes peuvent facilement s’appliquer à tous les secteurs d’activité et tous les volumes de production. Les ingénieurs de Cetim-Cermat présenteront aux participants les dernières tendances en la matière.

Programme 

16h-16h15 – Accueil 

16h15-16h30 – Présentation du Cetim-Cermat, par Pascal Gadacz 

16h30-17h15 – « Améliorez la durabilité de vos produits par les essais », par Arnaud Heinrich 

17h15-17h45 – Focus sur les essais vibratoires, par Jérémy Tomczak

17h45-18h – Focus sur les essais multi-physiques, par Arnaud Heinrich 

18h – Cocktail de clôture

Source : https://www.cetim-cermat.com/

Les étudiants de l’Estaca développent un planeur biplace de formation à propulsion électrique avec Dassault et l’AEDEVV

L’école d’ingénieurs post-bac spécialisée dans les transports et la mobilité, a annoncé son partenariat dans le projet Euroglider lancé conjointement par Dassault Aviation, l’Association européenne pour le développement du vol à voile (AEDEVV) et l’ensemble des écoles du groupe Isae. Depuis septembre 2014, quinze étudiants de l’Estaca se consacrent à ce projet inscrit dans la logique du programme européen Clean Sky visant la valorisation de l’énergie électrique en aéronautique.

Porté par l’AEDEVV, le partenariat de coopération enseignement Euroglider rassemble autour d’une plateforme de travail commune Dassault Aviation, l’AEDEVV et les écoles du groupe Isae dont l’Estaca. L’Ecole participe ainsi à un projet d’avenir pour le développement de l’aéronautique et s’inscrit dans la logique du programme Clean Sky à l’initiative de la Commission européenne et des grands acteurs européens de l’industrie aéronautique. Durant quatre ans, une vingtaine d’étudiants de la filière aéronautique de l’Estaca mettront leur créativité et leur esprit d’innovation à l’œuvre pour concevoir et développer un planeur biplace de formation initiale à propulsion électrique en vue d’une industrialisation par un constructeur européen spécialiste de l’aviation légère.

L’expertise aéronautique de l’Estaca mise à contribution

Depuis septembre, les étudiants déterminent l’architecture globale du planeur qui sera la plus adaptée pour répondre aux objectifs de performance, d’ergonomie et de coût objectif fixé par le cahier des charges, lui-même défini par les futurs utilisateurs. Pour mener à bien cette phase d’avant-projet, ils sont encadrés par Hubert Duchatelle (DGA) professeur d’architecture aéronautique à l’Estaca et des référents techniques de Dassault Aviation et de l’AEDEVV désignés pour accompagner les acteurs impliqués : « Ce projet est construit sur un modèle entièrement collaboratif basé sur la complémentarité. l’Estaca est sollicitée pour ses capacités d’innovation et pour le haut niveau de compétences en aéronautique de ses enseignants-chercheurs et de ses étudiants, indique Marc Weber. Ce challenge permet à nos étudiants de s’approprier les méthodes de travail collaboratives dont ils bénéficieront, demain, en entreprise. C’est également l’opportunité de mettre leurs compétences en valeur auprès d’acteurs de référence du secteur aéronautique qui profitent de l’occasion pour détecter les talents ».

Source : https://www.estaca.fr/

Inauguration d’une chaire de Mécanique à l’UTC

Les 26 et 27 mars derniers, l’UTC a été le théâtre de l’inauguration de la Chaire Mécanique Picardie, avec le discours de son titulaire, le Professeur Adnan Ibrahimbegovic. Née de la réflexion stratégique sur l’avenir de la mécanique à l’UTC, cette chaire permettra de mettre en lumière l’un des principaux secteurs industriels de la région Picardie et l’une des thématiques de recherche de l’UTC.

La Chaire de Mécanique Picardie vient d’être officiellement inaugurée à l’UTC en présence de René Anger, conseiller du président de la Région Picardie, Alain Storck, président de l’UTC ainsi que des experts internationaux, les professeurs Pierre Ladeveze, titulaire de la chaire de Fondation EADS (ENS-Cachan) et Dieter Dinkler, titulaire de la chaire de Mécanique des structures (TU Braunschweig).

Le titulaire de la chaire Mécanique s’appelle Adnan Ibrahimbegovic. Après des études orientées vers la mécanique des structures, un doctorat à Berkeley et une Habilitation à Diriger des Recherches à l’UPMC, il a occupé plusieurs postes d’enseignant-chercheur (UC Berkeley, EPFL, ENS-Cachan et UTC) et a publié plus de 450 articles ainsi que six ouvrages.

Une chaire, verrou scientifique à lever et des objectifs multiples

La Chaire Mécanique Picardie représente ainsi le moyen d’expression de l’UTC pour sa vision stratégique et met en lien trois missions dans le domaine de la Mécanique : la Formation, la Recherche et l’Innovation.

Principal intéressé, le Laboratoire de Mécanique Roberval, qui représente 130 personnels dans les laboratoires, et pour qui cette Chaire va consolider les interactions entre les équipes et augmenter la visibilité et le rayonnement de leurs travaux. Dans une autre mesure, cela va permettre d’étendre les activités de formations et dedévelopper de nouveaux partenariats industriels. 

Quelques problématiques scientifiques abordées :

– Les aspects multi-échelles, très présents dans l’analyse des matériaux hétérogènes. Par exemple, afin de définir des modèles prédictifs pertinents du phénomène de la corrosion à chaud (qui entre en jeu pour la durée de vie des matériaux nucléaires, des échappements d’automobiles ou encore des batteries), il est nécessaire d’analyser les comportements à différentes échelles, du réseau à l’atome.

– Les comportements sous chocs, impacts ou dynamique rapide. Par exemple, cela est utilisé pour étudier la durée de vie et la tenue à l’impact des assemblages soudés dans les carrosseries automobiles, des matériaux composites utilisés dans les constructions aéronautiques ou encore dans le secteur ferroviaire.

– Le développement d’approches en mécanique de la rupture, qui met en jeu la simulation numérique pour l’étude d’un défaut, de son initiation et de sa propagation jusqu’à la rupture finale.

– La résolution de problèmes multi-physiques, comme l’aspect antagoniste de plusieurs éléments dans la conception d’un produit. Par exemple, l’allègement des véhicules est souvent contradictoire avec l’amélioration du confort acoustique et la tenue au crash.

De plus, la Chaire va permettre de mutualiser toutes les compétences entre le laboratoire Roberval et le LEC (Laboratoire d’Electromécanique de Compiègne), ce dernier étant reconnu comme un pôle de compétence dans la conception des actionneurs à pilotage électronique. Un regroupement qui donnera alors aux deux laboratoires les moyens d’étendre leurs domaines de recherche et leurs partenariats en associant les problématiques de sécurité, d’allègement et de confort à celles du stockage d’énergie.

Source : https://www.utc.fr/

Didier Large prend les rênes de Nafems France

Fin 2014, peu de temps avant son départ en retraite, François Costes a décidé de passer la main à Didier Large, co-fondateur de la société DFL Consulting, à la tête de Nafems France en tant que représentant exclusif des opérations de l’organisation. Au programme, pas de révolution ni de grand changement, comme Didier Large le rappelle. Le principal défi est surtout d’assurer la continuité des actions que Nafems mène depuis plusieurs années.

Après avoir longtemps travaillé dans l’informatique, en particulier chez HP à la direction marketing CFAO, CAE et PLM puis au niveau des relations avec les partenaires européens, Didier Large a décidé de quitter le groupe en 2004 pour créer une entreprise – DFL Consulting – avec mon frère François. À travers cette société, ils réalisent des veilles technologiques, des études de marché dans les secteurs du PLM et de la simulation numérique ainsi que des événements et la recherche de projets. 

Les deux frères participent également à des événements majeurs du PLM et font de l’assistance aux entreprises souhaitant répondre à des appels d’offres (TIC PME 2010). Enfin, la société exerce des activités de management de projets : assistance à la mise en œuvre et déploiement des solutions Knowllence et TDC. Au sein de DFL Consulting, Didier Large continue de faire du marketing, du développement et l’événementiel dans le monde du calcul et du PLM. 

« Quand François Costes m’a proposé de prendre le relais, il était évident pour moi que ma tâche serait de poursuivre l’excellent travail qu’il a réalisé depuis plusieurs années, a déclaré Didier Large. En décembre 2014, nous avons réuni le comité de pilotage avec l’idée, dans un premier temps, de garder le même cadre de travail avec l’organisation des formations. Pas moins de six sessions assurées par des experts et des professeurs seront programmées chaque année et réparties en trois niveaux différents. De plus, une formation traitant de l’expérimentation et de la validation des données sera destinée aux chefs de projets et aux managers ; celle-ci durera deux jours et portera sur la gestion de la stratégie et la corrélation des essais sur le cycle de vie du produit.« 

Source : https://www.nafems.org/