Deux centres de service Carrier Transicold reçoivent la qualification centre de tests Certicold Pharma

Les centres de service Carrier Transicold de Lyon-Corbas et de Strasbourg deviennent les premiers du réseau à obtenir la qualification centre de tests Certicold Pharma, le label de référence pour la chaîne du froid des produits de santé délivré par le Cémafroid. Carrier Transicold, opérant en France sous le nom de Carrier Transicold France, fait partie du groupe UTC Climate, Controls & Security, une filiale de United Technologies Corp.

Le Cemafroid est un organisme de certification indépendant qui délivre le label Certicold, l’obtention de ce label par les professionnels du transport des produits de santé s’effectue à la suite d’un audit et sur la base des cartographies réalisées par les centres de tests qualifiés ainsi que des essais de prototypes réalisés dans des laboratoires accrédités.

 « Cette reconnaissance est l’aboutissement de dix-huit mois de préparation, dans le cadre d’un véritable projet d’entreprise, a déclaré Jean Pascal Vielfaure, directeur général de Carrier Transicold pour l’Europe du sud. Nous avons développé une offre de groupes et des services spécifique, adossée à des processus qualité régulièrement contrôlés. Enfin, notre réseau après-vente a été spécialement formé et équipé d’outils de mesures permettant de réaliser dans les règles les cartographies thermiques initiales et de renouvellement. La qualification centre de tests Certicold Pharma octroyée par le Cemafroid récompense le sérieux et l’engagement de nos équipes. »      

L’agence Carrier Transicold de Lyon-Corbas est le premier centre de services du réseau Carrier Transicold France à être qualifié centres de tests Certicold Pharma et d’autres centres de service Carrier Transicold seront audités prochainement.

Source : https://www.carrier.com

Une start-up pour des batteries de plus en plus rapides

Deux ans après la conception du premier prototype de batterie utilisant des ions sodium dans un format industriel standard, la start-up Tiamat a été créée pour concevoir, développer et produire cette technologie prometteuse. Celle-ci pourrait en effet pallier certaines limites des batteries lithium-ion, aujourd’hui dominantes, comme la vitesse de recharge, la durée de vie ou le coût de production. Elle pourrait notamment permettre le stockage massif d’énergies renouvelables dites intermittentes (éolienne ou solaire) ou équiper des véhicules électriques. Implantée à Amiens, cette société est issue du Réseau français sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E) porté par le CNRS. Elle dispose aujourd’hui de plusieurs dizaines de prototypes fonctionnels, et espère lancer la production à plus grande échelle d’ici 2020.

En novembre 2015, des chercheurs principalement du CNRS, du CEA et de plusieurs universités françaises, regroupés au sein du RS2E, ont réussi à concevoir le premier prototype de batterie sodium-ion au format « 18650 », un format très répandu dans l’industrie, notamment pour les batteries lithium-ion. S’inspirant directement de ces batteries, il est doté de meilleures performances que celles-ci, notamment en termes d’espérance de vie, de rapidité de charge et décharge. Son principal atout est d’utiliser le sodium, un élément moins coûteux et plus abondant que le lithium (on trouve 2,6 % de sodium dans la croûte terrestre, contre 0,06 % de lithium à peine). De plus, le sodium se trouve partout sur la planète, notamment dans l’eau de mer, sous forme de chlorure de sodium (NaCl) alors que les ressources en lithium sont très localisées dans quelques régions du globe (Argentine, Chili et Bolivie détiennent les deux tiers des ressources mondiales).  

La création aujourd’hui de la société Tiamat, dédiée au développement et à la production de ces alternatives au lithium-ion, s’inscrit dans la continuité de ces travaux. Son objectif cependant n’est pas de détrôner les batteries lithium-ion, qui équipent déjà la plupart des appareils électroniques mobiles. Tiamat se positionne sur la puissance et la continuité de service grâce à des batteries endurantes (plus de dix ans d’espérance de vie contre trois à quatre ans pour celles au lithium dans des conditions d’usage continu), des charges et des recharges dix fois plus rapides. Ces performances ouvrent des possibilités d’utilisation pour des usages aujourd’hui peu exploités ou bien développés avec des technologies peu adaptées, comme le stockage stationnaire (stockage de masse des énergies renouvelables intermittentes, éolienne ou solaire) et le stockage mobile pour des véhicules électriques (les bus rechargeables en fin de ligne par exemple). Tiamat s’intéresse notamment aux flottes de véhicules en location, qui requièrent des temps de recharge courts et nécessitent une continuité de service aux usagers. La technologie sodium-ion permet ainsi d’envisager de nouveaux usages du quotidien, tels des véhicules électriques avec 200 km d’autonomie qui se rechargent en quelques minutes.

Après une phase d’homologation de ces technologies, la société basée à Amiens entend y développer son activité. Forte du soutien du RS2E, elle travaille d’ores et déjà en collaboration avec le tissu d’acteurs académiques et industriels de ce réseau. Un premier pas, avant de pouvoir lancer la production de ces batteries si possible sur le sol français, qui permettrait à la France de prétendre à un leadership dans ces nouvelles solutions de stockage de l’énergie.

Photo : ©Beaujot/RS2E

Source : https://www.energie-rs2e.com/fr

Naval Group utilise deux hexapodes Symetrie pour simuler des mouvements de ses navires à Toulon et à Brest

Spécialisée dans les hexapodes de positionnement de haute précision et de mouvement de toutes tailles depuis plus de quinze ans, la société Symetrie a développé pour le compte de Naval Group (ex DCNS) deux hexapodes pour simuler des mouvements de navires sur les bases navales de Toulon et de Brest.

Naval Group conçoit et entretient des navires de surface et des sous-marins de haute technologie. Dans le cadre du programme Simdav (Simulateurs de défense à vue), la DGA a souhaité remplacer ses équipements de simulation sur les bases navales bretonne et varoise. Ces équipements concourent à la formation et à l’entrainement, à terre, des équipes de défense à vue pour l’ensemble de la force d’action navale.

Exigences et spécificités du projet

Pour reproduire de façon réaliste les situations que les équipages pourraient rencontrer sur le pont d’un navire, Naval Group a choisi d’équiper les simulateurs d’hexapodes Symetrie permettant de simuler les mouvements du pont d’un navire de surface sur lesquels sont embarqués des matériels et des personnes. La plateforme mobile de ces hexapodes, d’un diamètre très important (6 mètres), permet d’accueillir les marins en entraînement ainsi que le matériel utilisé habituellement par les équipes de défense à vue. 

La structure parallèle de l’hexapode présente plusieurs avantages par rapport à une structure en série : faible masse, raideur, souplesse d’utilisation des six degrés de liberté, et également une capacité de charge plus élevée grâce à sa répartition sur les six actionneurs. 

Photo : Symetrie Simdav – ©Naval Group

Source : https://www.symetrie.fr/

Le Cetim propose une offre complète pour la caractérisation des pièces de fabrication additive

Maîtriser la fabrication additive passe par la caractérisation des matériaux et des pièces obtenues. Pour répondre aux besoins croissants des marchés et au déploiement de la technologie, le Cetim met en place la première offre complète dédiée.

Cette offre s’appuie sur une équipe et sur des moyens spécialisés pour les caractérisations mécaniques et physico-chimiques. Elle s’applique aussi bien à la caractérisation des poudres (granulométrie, rhéologie, etc.), qu’aux examens des pièces macro/microscopiques et fractographiques, détermination de densité, microduretés, filiations de dureté. Il en est de même pour la détermination de la profondeur de décarburation, les analyses chimiques et la simulation en laboratoire avec le vieillissement accéléré (corrosion, usure et frottement, fatigue, fluage).

Cette palette d’essais est complétée par une expertise dédiée aux traitements de surface et par des moyens spécialisés dans l’étude des comportements mécaniques des matériaux : essais de traction, de fatigue, de fissuration et de fluage. Autant d’essais certifiés Cofrac (portée disponible sur cofrac.fr) ISO 17025, et Nadcap.

Un partenariat avec Weare Group

Parallèlement à l’élaboration de cette offre, le Cetim a conclu un accord de partenariat avec Weare Group. Les deux entités vont ainsi coopérer pour construire un réseau international de centres d’essais et de contrôles, spécialisés dans l’analyse et les essais de matériaux et de pièces, en particulier liés au développement des technologies de fabrication additive.

 

Photo : Pignon réalisé en impression 3D – ©Cetim

Source : https://www.cetim.fr/fr

Naval Group livre de nouveaux simulateurs de défense à vue destinés à la Marine nationale à Brest et Toulon

Naval Group vient de livrer un tout nouveau Simulateur de défense à vue (Simdav) à la Marine nationale à Brest, après celui de Toulon fin 2016. Ces deux livraisons s’inscrivent dans le cadre d’un contrat de modernisation et de maintien en condition opérationnelle de cinq ans notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) en décembre 2014.

Les nouveaux équipements vont permettre aux équipages de la Force d’Action Navale de la Marine nationale (ainsi que le Groupement fusiliers marins et les gendarmes maritimes) de s’entraîner dans des conditions très réalistes. Les simulateurs de défense à vue livrés par Naval Group à la Marine nationale sont de véritables concentrés de technologie au service de l’entraînement des équipages.

Grâce à ces nouveaux systèmes d’information et aux infrastructures associées, les équipages sont plongés dans un milieu immersif ultra-réaliste, permettant l’entraînement à l’auto-défense face à tous types de menaces « air » et « surface » et à la lutte contre la menace asymétrique, leur offrant un très bon complément aux heures passées en mer. Les simulateurs permettent aussi de s’entraîner à la préparation et à la mise en œuvre complète des armes de petits calibres. Enfin, ces outils contribuent à l’évaluation de l’efficacité de la chaîne de commandement et la rapidité de mise en œuvre des armes dans un environnement simulant les navires de la Force d’Action Navale. « Grâce à ces simulateurs, Naval Group renforce encore sa capacité à s’adapter aux besoins de la Marine nationale afin de les accompagner dans l’acquisition et le maintien de compétences opérationnelles très spécifiques », souligne Nathalie Smirnov, directrice des Services de Naval Group.

D’un diamètre de près de 16 mètres, ces grands dômes abritent chacun une plateforme mobile montée sur six vérins permettant de simuler roulis et tangage selon l’état de la mer. Le théâtre d’opérations virtuel est projeté sur la surface intérieure du dôme sur 270°, sur une hauteur de 7 mètres. Permettant le déroulement de scénarii d’exercices entièrement configurables selon les besoins d’entraînement des équipages des différents types de navires (F70, FREMM, frégates Horizon, …), les plateformes disposent de six postes d’armement fixes, de trois armes mobiles et d’un poste de commandement. Naval Group assure également trois années de maintien en condition opérationnelle de ces équipements. 

Photo : Simulateur pour la Marine Nationale – ©Naval Group

Source : https://www.naval-group.com/fr/

Le R&S FSW, premier analyseur de spectre et de signaux avec une bande passante d’analyse interne de 2GHz

Rohde & Schwarz étend la bande passante d’analyse interne de ses analyseurs de spectre et signaux haut de gamme jusqu’à 2 GHz, en présentant la nouvelle option R&S FSW-B2001. Cette solution de test permet aux utilisateurs R&D d’examiner en détail les signaux large bande sans avoir besoin d’un numériseur externe.

L’option R&S FSW-B2001 propose une résolution du CNA de 14 bit et une large gamme dynamique, caractérisées par une excellente plage de dynamique SFDR, par exemple de -65 dBc pour la bande passante de 1200 MHz. Ceci se traduit directement par une performance d’analyse exceptionnelle du signal. L’appareil peut mesurer une magnitude d’erreur vectorielle EVM d’environ -40.0 dB, avec un signal OFDM (792 MHz BW, espacement 300 kHz, 64QAM, 4096 FFT) à 28 GHz.

La bande passante jusqu’à 2 000 MHz facilite la recherche et le développement de téléphone ainsi que la caractérisation d’amplificateurs large bande pour la 5G. Les développeurs de l’aérospatial et de la défense pourront utiliser la bande passante d’analyse de 2 GHz pour mesurer des largeurs d’impulsions radar jusqu’aux nanosecondes de largeur et analyser les systèmes radar à agilité de fréquence ou les systèmes radio à saut de fréquence. Les applications R&D automobiles incluent la caractérisation des signaux à onde porteuse FM pour les applications radar, ainsi que les signaux à bande passante ultra large tels que ceux utilisés dans les systèmes d’accès sans clé.

L’option R&S FSW-B2001, relative aux analyseurs de spectre et signaux haut de gamme R&S FSW43 et R&S FSW50 à gammes de fréquence jusqu’à 43.5 GHz et 50 GHz, est disponible immédiatement auprès de Rohde & Schwarz. De plus, les R&S FSW, déjà dotés d’une bande passante d’analyse interne de 1200 MHz (option R&S FSW-B1200), sont aisément mis à niveau via une clé logicielle.

Source : https://www.rohde-schwarz.com/fr

« Pépites RTI » : Normandie AeroEspace récompense douze nouvelles innovations

Le 16 novembre avait lieu la cérémonie des « Pépites RTI 2017 » sous le parrainage d’ArianeGroup. Lancées dans le cadre du plan stratégique Recherche, technologie et innovation (RTI) de la filière Normandie AeroEspace (NAE), « les Pépites RTI » sont un concentré d’innovations issues des membres du réseau NAE, qui contribuent à l’innovation et à la compétitivité de l’industrie française. Cette troisième édition a ainsi récompensé douze pépites dans trois domaines : le cockpit, la motorisation et l’industrie du futur.

Le cérémonie des « Pépites RTI » est un temps fort dans l’actualité des innovations industrielles en Normandie, soutenue par des grands groupes : Safran Nacelles, Thales et aujourd’hui ArianeGroup. Cet événement est aussi l’occasion de dresser un bilan plus large des innovations majeures dans l’industrie aéronautique en France.

Ainsi, la cérémonie des Pépites RTI mettait à l’honneur douze innovations majeures :

Actitude : actionneur électrique tolérant aux défauts à topologie double-étoile pour inverseur de poussée
Laboratoire Greah / Safran Nacelles (76, Le Havre)

Amalfa : Amélioration des alliages en fabrication additive
CRT Analyses & Surface (27, Val de Reuil)

Cera4Protect & Cera4View : des céramiques transparentes et performantes
Entreprise Solcera (27, Evreux)

Crios : solution de refroidisseur pour Composants électroniques embarqués en environnement sévère
Entreprise Areelis Technologies (76, Saint Etienne du Rouvray)

DPIS : Dôme de protection d’infrastructures sensibles
Entreprise Cordon DS2i (27, Val de Reuil)

FSW : Soudage par friction malaxage industriel
Entreprise Calip Group (14, Argences)

Hydraulic Assit : assistance hydraulique pour les outillages mobiles
Entreprise CPM Industries (76, Saint-Romain de Colbosc)

Metal to Plastic & Composite : substitution d’une pièce métallique par une pièce composite fonctionnalisée 
Entreprise Dedienne Multiplasturgy Group (27, Saint-Aubin sur Gaillon)

Plateforme Perceval : condensé de technologies au service de la recherche aéronautique
Laboratoire Coria (76, Saint-Etienne du Rouvray)

Reason 4.0 : recalage numérique en temps réel
Cevaa (76, Saint-Etienne du Rouvray)

Safran Nacelles : réduction des temps de développement des nacelles avec la réalité virtuelle
Entreprise Safran Nacelles (76, Le Havre)

SDR-Vemo : modulation vectorielle et radio logicielle
Entreprise Arelis (76, Saint-Aubin-lès-Elbeuf)

Source : https://www.nae.fr/

HBM Fibersensing lance les nouvelles jauges optiques soudables FS62

HBM FiberSensing a redessiné sa jauge de contrainte optique soudable FS62. Cette jauge compacte est conçue avec un clinquant en acier inoxydable qui permet de la fixer sur la structure en acier par des points de soudure. Elle est maintenant disponible dans une nouvelle version (2.0) qui peut soudée à l’aide d’appareils à souder portables de faible puissance. Ces jauges robustes et simples à installer peuvent mesurer immédiatement les contraintes de structures en acier S’utilisent aussi sur des surfaces légèrement incurvées

La nouvelle version de cette jauge de contrainte optique FS62 peut être soudée par points plus facilement et sans compromettre les mesures en utilisant un plus grand nombre de machines à souder portables. En réduisant la puissance nécessaire au processus de soudage, l’installation devient moins difficile, car ne nécessite aucune expérience préalable au soudage de jauges. Avec une section transversale plus mince et une rigidité réduite, la jauge FS62 est désormais plus flexible, ce qui signifie qu’elle peut être appliquée sur des surfaces légèrement incurvées et pas seulement à plat comme par le passé.

Résistance et Longévité supplémentaires

Les jauges de contraintes soudables FS62 ont également été redessinées pour ne pas avoir de pré-tension sur les réseaux de Bragg de la fibre optique FBG) afin d’augmenter leur robustesse et leur résistance à la fatigue. La fibre n’est pas toujours sous tension et les niveaux d’effort sur la fibre sont plus petits lorsque la traction est appliquée. Leur résistance traditionnelle a été maintenue avec l’utilisation de câbles blindés pour résister à des conditions de fonctionnement difficiles dans les installations sur site. 

L’installation sans adhésif permet à ces jauges de se maintenir sur la pièce sur le long terme et d’avoir ainsi une plus grande durée de vie. La jauge FS62 est recommandée pour équiper des installations sur site, par exemple, les pipelines, les structures métalliques lourdes (grues, turbines, générateurs), les structures d’éoliennes, les voies de chemins de fer, les ponts et toutes les autres structures en acier nécessitant des mesures de contrainte.

Source : https://www.hbm.com/

Séminaire SPDM de Nafems France : rendez-vous le 23 novembre à Charenton (94)

La simulation bénéficie du développement de méthodes multidisciplinaires tout en étant stimulée par les besoins croissants de l’industrie. L’avènement récent de l’IoT (Internet des Objets), par exemple, va encore renforcer l’approche multi-physiques et couplée avec toujours l’exigence de réduction des coûts, des risques et des délais.

Par ailleurs, l’exploitation des données massives (« big data analytics ») engendre des modèles nouveaux pouvant coopérer avec les outils classiques. Des applications innovantes apparaissent comme par exemple les jumeaux numériques en maintenance préventive. C’est tout le processus industriel, de la modélisation système aux procédés de fabrication qui est enrichi et pour lequel il faut gérer la trilogie  « données brutes», « Information » et « connaissance », support ultime d’une conception renouvelée.  Ces entités, chacune avec leur spécificité d’acquisition, de traitement et d’évolution, en contexte dynamique, requièrent une coopération d’outils que l’entreprise doit mettre en place de façon progressive sous le vocable SPDM.

Que demande-t-on au SPDM ? Quel est l’impact de la complexité des modèles, industriels ou de recherche ? Niveaux d’exigence en capitalisation, traçabilité, réutilisation ?  Quels outils choisir? Solutions pour une collaboration interdisciplinaire ?

Le président Gilles Besombes de Valeo Systèmes thermiques déclare : « Ce séminaire apporte un triple éclairage sur le SPDM, en premier lieu par une classification des objets manipulés, puis par un éventail de solutions logicielles disponibles et enfin par des retours d’expériences clients. L’expertise des intervenants sera mise à contribution, lors d’une table ronde, pour lier la variété des composantes du SPDM (processus, modèles, connaissances comportementales,…) avec leur capitalisation et leur usage collaboratif et interdisciplinaire. »

Lieu : 

Novotel de Charenton (Val-de-Marne)

Programme :

Accueil à partir de 8h30

Introduction par Gilles Besombes de Valeo Systemes thermiques

SDM Consultancy, Mark Norris (Nafmes SDM Workgroup) : État de l’art, les solutions et mises en œuvre réussies

Valeo avec DPS (Digital Product Simulation) : projet Cascade basé sur la solution « Karren »

  • Faurcia, Christophe Lemaitre : une solution de SDM pour la conception des sièges automobiles, retours d’expérience depuis 2012
  • Safran Landing Systems, Vincent Raimbault et Sébastien Binard : présentation du projet StressApps
  • AFNeT, Jean-Marc Crepel : Évolution de la norme Step AP219 (ed2) et annonce du CAE implementor Forum
  • UTC, Julien Le-Duigou et ECN-LS2N, Farouk Belkadi : L’apport de la classification des objets SPPDM pour la maitrise du couple Produit-Process dans le contexte de l’entreprise du futur
  • Schneider Electric, J-Philippe Claeys : Gestion des paramètres de l’ingénierie pluridisciplinaire
  • Ecole Centrale de Nantes, Emmanuelle Abisset : An hybrid twin approach for learning & intelligent system control and optimization for Smart Manufacturing
  • PD Tec AG, Albrecht Pfaff et Dr. Alexander Mahl : SDM – a primary success factor for the simulation department – collaborate across multiple domains to chain their simulations and share models and data
  • AG Table ronde avec tous les intervenants

17h00 – Fin du séminaire

Source : https://www.nafems.org/events/nafems/2017/spdm-gestion-des-donnees-simulation/

La solution Reason 4.0 du Cevaa élue « pépite » RTI 2017

Les industries actuelles et de demain exigent plus que jamais que la production de pièces qualifiées réponde à des normes de qualité et de fiabilité absolue. Dans cette optique, le Cevaa, Centre d’expertise et d’essai en acoustique, vibration, et fiabilité, a conçu la technologie Reason 4.0 permettant de recaler un modèle en temps réel sans intervention humaine.

Gain de temps pour un process optimisé

Technologie caractéristique de l’industrie de pointe, le recalage modal permet d’ajuster les paramètres d’un modèle numérique à partir de la connaissance de modes identifiés expérimentalement sur une structure réelle. À l’heure où les délais opérationnels sont de plus en plus serrés, le Cevaa propose une solution développée en interne permettant de gagner du temps dans la modélisation et l’analyse vibratoire de pièces mécatroniques.

Baptisée Reason 4.0, cette innovation possède la capacité de recaler un modèle en temps réel sans intervention humaine préalable, ce qui se traduit par une communication immédiate entre les machines et, en cas de nécessité, vers l’homme.

Vers l’industrie de demain

Résolument tournée vers l’avenir, la technologie mise au point par le Cevaa s’adresse à des marchés émergeants tels que la maintenance prédictive ou la fabrication additive. Elle permet non seulement la qualification de produits en temps réels, mais également la réduction des coûts de maintenance liés aux arrêts process accidentels, tout en assurant davantage de fluidité opérationnelle.

Par ailleurs, cette innovation développée par l’entreprise s’inscrit pleinement dans la stratégie de la société qui ambitionne de multiplier les ressources humaines et favoriser la création de nouveaux emplois et nouvelles compétences en lien avec l’industrie du futur. 

Photo : Moyen de vibrométrie laser au sein de Cevaa – photo : Olivier Guillon

 

Source : https://www.nae.fr/