Safran renforce sa recherche sur les composites à matrice céramique

L’inauguration récente de Safran Ceramics, un centre de recherche dédié aux composites à matrice céramique (CMC), marque la volonté du Groupe de monter en puissance sur ces matériaux aux performances particulièrement intéressantes pour les secteurs aéronautique et spatial. « Les premiers travaux de Safran sur les CMC remontent aux années 1970. Avec ce nouveau centre, le groupe se donne les moyens d’accélérer l’innovation dans ce domaine », annonce Marc Montaudon, directeur de Safran Ceramics, implanté au Haillan, dans l’agglomération bordelaise.

Réduire la consommation de carburant

À la fois résistants à la température et très légers, les CMC sont déjà présents dans plusieurs applications industrielles du groupe. Les composites à base de carbone sont ainsi employés par Safran Landing Systems depuis les années 1980 pour produire les disques de freins destinés aux avions civils et militaires. Ils entrent également dans la fabrication des moteurs-fusées, en particulier ceux des lanceurs Ariane1, et dans celle des tuyères du Rafale.

Safran Ceramics développe plusieurs familles de matériaux, notamment à matrice carbure de silicium pour les pièces internes de moteurs, et à base d’oxydes pour les arrière-corps des turboréacteurs. « Le grand intérêt des CMC est qu’ils permettent de réduire la consommation de kérosène des moteurs, résume Marc Montaudon. Ils tolèrent des températures de fonctionnement bien plus élevées que les alliages actuels, ne nécessitent pas de refroidissement et sont bien plus légers. On estime qu’un moteur dont on aurait remplacé le maximum de pièces métalliques par leur équivalent CMC pourrait offrir un gain de consommation de 5 à 6 %. »

Photo :  © Laurent Pascal / CAPA pictures / Safran

Source : https://www.safran-group.com

Le centre d’essais SKF récompensé lors des « International Architecture Awards »

SKF a remporté le prix du design pour son centre d’essais Sven Wingquist lors des International Architecture Awards, un concours qui récompense les architectures les plus remarquables à travers le monde. Avec plus de 1 000 participants provenant de 31 pays différents, ces prestigieuses récompenses sont reconnues dans le monde entier.

Les International Architecture Awards ont été présentés par le Chicago Athenaeum et par l’European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies. La remise des prix s’est déroulée à Athènes, en Grèce.
Les juges ont récompensé SKF pour la singularité de son Centre d’essais, l’effet qu’il produit sur les utilisateurs et visiteurs du bâtiment, ainsi que pour la surprenante corrélation entre la finalité du Centre et sa représentation architecturale. Implanté à Schweinfurt, en Allemagne, ce centre d’essais SKF à la pointe de la technologie, permet de tester des roulements de grandes dimensions. Il a été conçu par le cabinet d’architectes Tchoban Voss basé à Hambourg.

Frank Focke, l’un des associés du cabinet commente : « Nous sommes très fiers d’avoir contribué à ce projet d’architecture unique, salué à l’échelle internationale. C’est dans ce bâtiment, entre autres, que les roulements de grandes dimensions pour éoliennes sont testés. C’est pourquoi nous avons choisi une forme très oblique, littéralement déformée, comme motif architectural de base. De plus, son design dynamique donne une idée de l’énergie qui fourmille à l’intérieur du bâtiment»

Ce bâtiment moderne intègre les critères de durabilité comme, par exemple, le revêtement mural acoustique, les miroirs au plafond et le choix fait d’un type d’éclairage. De plus, la chaleur générée par le banc d’essais est récupérée par un système de collecte puis réutilisée pour le bâtiment même et celui adjacent dédié à la fabrication de roulements de grandes dimensions. Ce Centre d’essais Sven Wingquist est également certifié LEED Gold par l’US Green Building Council, qui récompense la performance environnementale des bâtiments.

Source : https://www.skf.com

Boeing annonce l’assemblage du premier 777X d’essais en vol

Boeing annonce que les principaux tronçons de fuselage du 777X ont été assemblés, donnant ainsi naissance au premier exemplaire d’essais en vol de ce nouvel avion dont le premier décollage est prévu en 2019. Au cours de cette phase de production majeure baptisée « jonction finale du fuselage » (FBJ — Final Body Join), les équipes de Boeing ont assemblé les tronçons avant, central et arrière de l’avion dans l’usine d’Everett (État de Washington). L’appareil mesure à présent 77 mètres du nez à la queue, ce qui en fait le plus long des avions de transport de passagers construits à ce jour par Boeing.

« Le 777X est un nouvel avion ainsi qu’un nouveau système de production, a déclaré Josh Binder, vice-président et directeur général du 777X. Avec le 777X, le système de production a été intégré au programme de développement plus tôt que n’importe quel autre avion, et l’équipe fait un excellent travail pour atteindre nos objectifs comme prévu. » Le 777X capitalise sur les succès remportés par le « Triple 7 » et le Boeing 787 Dreamliner pour proposer aux compagnies aériennes le plus grand et le plus efficient des avions biréacteurs disponibles sur le marché. Par rapport à ses concurrents, le 777X consomme 12 % de carburant en moins et affiche des coûts d’exploitation inférieurs de 10 %.

Le premier 777X d’essais utilisé pour les essais statiques au sol a été finalisé en septembre 2018. Trois autres exemplaires destinés aux essais en vol seront construits après le premier avion d’essais en vol. Le premier vol du 777X est prévu en 2019, et la première livraison en 2020.

Source : https://www.boeing.com/777x/reveal/

Deux nouvelles acquisitions pour Trescal en France et aux États-Unis

Trescal, spécialiste mondial des services de métrologie, annonce les acquisitions de Diamond Technical Services (DTS) situé à Boston (USA) et d’Acteam Industries à Nantes (France).

Fondé en 2003, DTS emploie 23 personnes et propose des prestations d’étalonnage en laboratoire et sur site. Ce laboratoire est accrédité ANAB et son expertise couvre les domaines dimensionnel, pression et température en particulier dans le cadre de la norme AMS 2750. DTS a réalisé 2,5 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2017. Timothy Mullen, son PDG, restera en fonction pour poursuivre le développement de cette entité au sein du groupe Trescal.

Fondée en 2006, Acteam est le leader français de la maintenance et de la réparation des moyens de vissage industriels multimarques. De plus, Acteam propose également des prestations d’étalonnage accréditées Cofrac dans le domaine du couple. La société emploie 12 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2017. Elle adresse tous les secteurs industriels en particulier l’aéronautique, l’automobile, le transport et l’énergie. Son fondateur et PDG, Christophe Poisson restera en fonction pour assurer le développement de l’activité.

Guillaume Caroit, directeur général délégué Trescal : « Nous nous réjouissons de l’acquisition de DTS qui nous permet de renforcer notre offre technique dans la région de Boston pour servir les industriels du secteur aéronautique ainsi que des sciences de la vie et de l’agroalimentaire. L’acquisition d’Acteam Industries complète nos prestations dans le domaine du couple avec une expertise multimarques inégalée en France et en Europe pour la maintenance et la réparation d’outils d’assemblage ».

Il s’agit des troisième et quatrième acquisitions réalisées depuis le rachat de Trescal par Omers, actionnaire principal du groupe Trescal.

Photo : Anthony Gage Blocks ©DTS

Source : https://www.trescal.com/

Atos lance un nouveau supercalculateur hybride BullSequana boosté par l’IA

Atos, leader international de la transformation digitale, vient de lancer le BullSequana XH2000, un supercalculateur hybride capable d’orchestrer des charges de travail entre des infrastructures sur site (« on premise ») et des environnements Cloud public et/ou privé, répondant ainsi aux besoins de flexibilité, d’efficacité et de performance des organisations.

La simulation numérique enrichie par l’IA

Le supercalculateur BullSequana XH2000 est capable de gérer des charges de travail convergées (simulation de calcul, Intelligence Artificielle, Deep Learning) simultanément et instantanément sur la même machine, dépassant ainsi les limites de la simulation traditionnelle pour explorer de nouvelles applications et accélérer l’innovation et la transformation des activités.

Toujours plus de puissance pour tirer profit de l’intelligence artificielle

À mesure que les charges de travail se développent pour intégrer de l’intelligence artificielle, les organisations font face à toujours plus de besoin de puissance de calcul. Pour y répondre, BullSequana XH2000 est équipé d’un système prenant en charge les dernières architectures de processeur et d’accélérateur CPU et GPU, notamment les processeurs Marvell ThunderX2 Arm, NVidia Volta V100, Intel Xeon et les plus récents AMD EPYC Rome, pour bénéficier de performances optimales en termes de puissance, vitesse et précision. Il s’agit du premier supercalculateur lancé par Atos à prendre en charge les processeurs AMD. BullSequana XH2000 offre un large choix de technologies d’interconnexion système, notamment les cartes InfiniBand HDR et BXI (Bull eXascale Interconnect) et Fast Ethernet.

Source : https://atos.net/fr/

Congrès international de métrologie : l’appel à conférences est ouvert !

Le Congrès international de métrologie est organisé du 24 au 26 septembre 2019 à Paris, en partenariat avec le nouveau salon Measurement World, dédié à la Mesure au sens large. L’appel à conférences est ouvert jusqu’au 15 janvier 2019. Déposez votre proposition en ligne sur www.cim2019.com.

Au travers de 200 conférences et six tables rondes, cet événement unique présente les bonnes pratiques industrielles, la R&D et les perspectives de la mesure dans l’industrie. Plus de 1 000 participants sont attendus venant de 45 pays. Tous les secteurs d’activités sont représentés.

Quelques thèmes clés

Qualité et sécurité des données, maintenance prédictive, IOT industriel, IA, incertitudes de mesure, optimisation des coûts, ISO/CEI 17025 et management des risques, diagnostic santé, efficacité énergétique,

Toutes les grandeurs physiques, biologiques et chimiques, …

Source : https://www.cim2019.com/home.html

Le Cerib et FCBA créent un guichet unique réaction / résistance au feu

Le centre technique Cerib, représenté par son directeur général Gilles Bernardeau, et l’Institut Technologique FCBA, représenté par son directeur général Georges-Henri Florentin, ont signé un contrat de partenariat dans le domaine de la sécurité incendie.

Cette collaboration a pour objectif la création d’un guichet unique réaction / résistance au feu permettant d’orienter les demandes des clients plus efficacement et de traiter en synergie les dossiers nécessitant la double compétence réaction / résistance au feu.

Dans le cadre de cette mutualisation des compétences, le groupement des deux laboratoires agréés par le ministère de l’Intérieur assure en coordination les missions qui nécessitent la mise en œuvre conjointe de leur expertise, au sein d’une offre dimensionnée en tant que de besoin. Le champ d’application s’applique aux produits, éléments de construction et ouvrages couverts par les domaines d’application des arrêtés de réaction et de résistance au feu et aux référentiels normatifs des portées d’accréditation de chacun des deux laboratoires en lien avec leurs compétences respectives.

Cette approche conjointe réaction/résistance au feu s’avère particulièrement importante pour l’étude de la propagation verticale du feu par les façades. Les Appréciations de Laboratoire sont réalisées conjointement par le Cerib et FCBA. Outre le partenariat déjà existant entre le Cerib et le FCBA pour le marquage CE des blocs-portes et la certification NF des portes résistant au feu en bois, les autres domaines d’application de la réaction-résistance au feu sont ici concernés, notamment les menuiseries résistantes au feu et les façades (liste non exhaustive et non limitative).

Source : https://www.cerib.com/

Duel en laboratoire : un roulement à billes en polymères affronte un roulement métallique dans un test à l’eau salée

Le spécialiste des plastiques en mouvement igus possède à Cologne le plus grand laboratoire du monde dédié aux tests de polymères utilisés dans des applications en mouvement. Plus de 12.000 tests tribologiques sont effectués tous les ans par igus dont des essais en conditions réelles pour tester la réaction de différents matériaux dans différents milieux. L’essai qui nous intéresse ici concerne des roulements appliques xiros et des paliers appliques avec roulement à billes métalliques dans de l’eau salée. Le palier xiros réalisé en tribo-polymères sans graisse et sans entretien a totalement convaincu lors de l’essai.

Les ingénieurs du laboratoire de tests igus ont rempli un récipient d’eau additionnée de sel marin et l’ont fait chauffer à +80 degrés Celsius. Ils y ont ensuite placé deux paliers qui y sont restés 120 heures : un palier applique classique à 2 trous en métal et un palier applique xiros en xirodur B180, un polymère hautes performances que la société igus a optimisé au fil des années en terme de résistance à l’usure et aux agents chimiques. Les deux paliers n’étaient pas totalement recouverts lors du test, ils étaient en contact avec l’air afin de déclencher l’effet corrosif.

Le palier métallique commence à corroder au bout de quelques heures

Le résultat du test a été sans ambiguïté. Le palier métallique a commencé à corroder au bout de quelques heures seulement. A l’issue du test, des traces claires de rouille étaient visibles sur tous ses composants. Il en allait tout autrement du palier en polymères. Le palier applique xiros ne présentait pas la moindre réaction ni à l’eau salée agressive ni aux températures élevées, même au bout de 120 heures. Aucune altération de sa couleur, aucune trace de rouille. Un véritable atout pour les applications en salles blanches et les applications du secteur alimentaire et médical notamment, où la rouille pose un risque en matière d’hygiène. Les roulements à billes xiros sont normalement composés de quatre éléments : les bagues intérieures et extérieures en polymères, les cages en polymères elles aussi et les billes en inox ou en verre.

Contrairement aux roulements en métal, la variante en polymères résistante à l’usure permet un fonctionnement à sec très régulier et très hygiénique sans la moindre goutte de lubrifiant et sans le moindre entretien. Leur durée de vie, qui est élevée, peut être calculée facilement en ligne. Ces roulements offrent également une isolation électrique et une résistance aux températures comprises entre -40 et +80 degrés Celsius, ils sont amagnétiques, leur poids est de 60 % inférieur et leur prix de 40 % inférieur à ceux de roulements métalliques comparables. Ils conviennent aux charges moyennes et apportent la preuve de leur fiabilité depuis des années dans le monde entier, notamment dans des bandes de transport, des étiqueteuses, des installations de convoyage, des machines d’emballage ainsi que des installations de remplissage.

Photo : Le palier applique à 2 trous en métal et le palier applique xiros en xirodur B180 après l’essai en eau salée dans le laboratoire de tests

Source : https://www.igus.fr/