Dynamic Design Solutions cherche un distributeur de logiciels en France

Dynamic Design Solutions (« DDS ») souhaite s’attacher les services d’un « FEMtools solution Partner » en France.

Un « FEMtools Solutions Partner » sera responsable de la vente des licences de logiciels FEMtools, du support technique et des contrats de maintenance, mais fournira également aux clients un support localisé avant et après-vente. Il participera à des conférences locales, des foires et tout événement à caractère commercial. Les clients de FEMtools appartiennent principalement aux secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, mais également à l’industrie navale, à la production d’énergie, à l’électronique, aux produits de consommation et aux infrastructures civiles.

Les sociétés amenées à devenir « FEMtools Solutions Partner » sont généralement actives dans les domaines de la dynamique des structures, de l’analyse par éléments finis, et de l’analyse modale expérimentale. Il peut s’agir de sociétés de conseil ou de sociétés spécialisées dans la distribution de logiciels CAE.

Contact :

Eddy Dascotte – Dynamic Design Solutions (DDS) NV – Tel.: +32 16 40 23 00 – Email: eddy.dascotte@dds.be

Source : https://www.femtools.com/

Accord stratégique dans le domaine du HPC entre Atos et le gouvernement indien

Atos, un leader international de la transformation digitale, a signé aujourd’hui à New Delhi, en présence du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et du secrétaire indien en charge des Technologies de l’Information, Ajay Prakash Sawhney, un accord HPC (High Performance Computing) avec le C-DAC (Centre for Development of Advanced Computing), une organisation du MeitY (Ministry of Electronics & IT, Inde). Cet accord s’inscrit dans le programme national indien de supercalcul, NSM (National Supercomputing Mission).

« Nous sommes ravis d’officialiser notre partenariat technologique avec le C-DAC pour les plateformes HPC et de participer au prestigieux programme indien NSM, a déclaré Pierre Barnabé, directeur général des activités Big Data & Securité chez Atos. Nous sommes fiers de permettre aux établissements indiens d’enseignement et de recherche d’accélérer leurs travaux grâce à nos supercalculateurs BullSequana – ainsi que de soutenir l’Inde dans son ambition de devenir un leader en calcul haute performance. ». Et le Dr. Hemant Darbari, Directeur Général du C-DAC, d’ajouter : « Ce nouvel accord illustre le partenariat et les relations stratégiques entre la France et l’Inde. Il permettra à l’Inde de se hisser au rang des nations les plus puissantes en matière de supercalcul ».

Ce projet permettra à Atos de déployer ses supercalculateurs BullSequana – dont le BullSequana XH2000, récemment annoncé – dans différents établissements d’enseignement et de recherche, faisant ainsi d’Atos l’un des principaux fournisseurs de supercalculateurs en Inde.

Source : https://atos.net/fr/

SGS agrandit son laboratoire de bioanalyse à Poitiers

Le groupe Suisse SGS, leader dans le domaine de l’analyse a annoncé qu’il investit 3.5 millions d’euros dans un projet d’extension et de rénovation de son laboratoire de bioanalyse implanté à Poitiers (France) afin d’augmenter de 50% sa capacité avant 2020.

La première phase du projet est opérationnelle depuis novembre 2018, avec un nouveau laboratoire d’immunoanalyse de 150 m², équipé de 8 appareils (MSD, ELISA, Luminex, Ella) et avec la capacité d’accueillir 20 techniciens de laboratoire. La deuxième phase de l’extension verra la construction d’un nouveau bâtiment de 800 m², dédié au stockage des échantillons biologiques au rez-de-chaussée et à l’aménagement d’un espace bureau au premier étage. Les laboratoires existants seront totalement rénovés. Ce grand chantier de rénovation sera accompagné de la mise en place de nouvelles technologies digitales (cahier électronique de laboratoire (notebook), système électronique de gestion des documents et de la qualité des installations).  

Les effectifs ont augmenté de plus de 25 % au cours des deux dernières années et le recrutement est voué à continuer, voire à s’accélérer au cours de l’année 2019. «  Cet investissement majeur dans l’équipement, les installations et le personnel qualifié augmentera significativement les capacités du laboratoire afin de correspondre à la demande croissante du marché et permettra de raccourcir les délais d’obtention des résultats pour nos clients de l’industrie pharmaceutique, commente Alain Renoux, directeur du Laboratoire. SGS Life Sciences a pour objectif d’être présent sur le marché international avec un centre d’excellence en Bioanalyse à Poitiers et c’est par l’investissement tant dans les installations de pointe que dans le personnel qualifié que nous pourrons atteindre cet objectif ambitieux. » 

Le laboratoire SGS de Poitiers offre actuellement une gamme complète de services bioanalytiques incluant la spectrométrie de masse, l’immunoanalyse et la biologie cellulaire. L’extension du site suit les annonces récentes du groupe concernant ses laboratoires de Lincolnshire, Genève et Mississauga et son futur laboratoire de bioanalyse à Shangaï.

Grâce à ses dix-huit laboratoires SGS Life Sciences optimise son réseau international pour offrir des solutions complètes aux grandes entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. En plus de ces activités de laboratoire pour le marché biopharmaceutique. SGS réalise également des études cliniques de la phase I à IV, le traitement des données, la simulation et modélisation de données pharmacocinétiques ainsi que du conseil en affaires réglementaires et en pharmacovigilance.

Source : https://www.sgsgroup.fr/

La science française est sur Mars InSight a atterri sur Mars avec à son bord le sismomètre français Seis

Lundi 26 novembre 2018 à 20h54, l’atterrisseur InSight (INterior exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport) avec à son bord le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure), instrument principal de la mission, s’est posé sur Mars, dans la partie Ouest de la plaine Elysium Planitia. Lancée dans la nuit du 5 mai dernier depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie, InSight entame maintenant une mission de deux ans pour en apprendre plus sur la structure interne de la planète rouge et contribuer à répondre à la question que se posent tous les planétologues : Mars a probablement été habitable mais a-t-elle été habitée ?

InSight est la douzième mission du programme Discovery de la Nasa, à laquelle participent le Cnes et le DLR, l’agence spatiale allemande. Son objectif scientifique est de mieux comprendre la structure interne de Mars, comment la planète s’est formée et comment elle a évolué jusqu’à devenir le désert glacé actuel. Grâce à des instruments sophistiqués de géophysique, encore jamais utilisés sur Mars, InSight va mesurer l’activité sismique de la planète rouge, son flux de chaleur interne et les subtiles variations de sa vitesse de rotation. De nombreux scientifiques avancent l’hypothèse qu’un environnement similaire à celui de la Terre a existé sur Mars au début de son histoire, avant qu’elle devienne une planète désertique et glacée.

Le sismomètre Seis est l’instrument central de la mission. Le Cnes en est le maître d’œuvre et l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) – CNRS, Université de Paris-Diderot – en assure la responsabilité scientifique. Le Cnes finance les contributions françaises, coordonne le consortium international et est responsable de l’intégration, des tests et de la fourniture de l’instrument complet à la Nasa. L’IPGP a conçu les capteurs VBB (Very Broad Band pour très large bande passante) puis les a testés avant leur livraison au Cnes. L’objectif de Seis est d’analyser les « tremblements de Mars » et les impacts météoritiques pour visualiser son intérieur.

Le Cnes a développé un segment sol dédié au Centre Spatial de Toulouse, le Sismoc (SeIS on Mars Operation Center), pour élaborer les télécommandes de Seis pendant toute la durée de la mission et analyser les télémesures en provenance de Mars. Les données sismiques recueillies par le Sismoc puis transférées au Mars Seis Data Center de l’IPGP bénéficieront aux scientifiques du monde entier et au réseau Sismo à l’école (GeoAzur). Plusieurs autres laboratoires du CNRS (IMPMC, IRAP, LGL-TPE, LMD, LPG de Nantes, OCA) et l’Isae-Supaero accueillent des co- investigateurs de la mission qui conduiront les premières analyses scientifiques. Le Cnes, le JPL, l’IPGP et l’Isae-Supaero participeront aux améliorations du logiciel de bord de Seis.

Photo : © CNES/IPGP/ill./DUCROS David, 2017

Source : https://cnes.fr/

Comsol lance sa version 5.4 de Comsol Multiphysics

Comsol a dévoilé la dernière version 5.4 de Comsol Multiphysics, qui, en plus de deux nouveaux produits, offre des améliorations de performance et des outils de modélisation supplémentaires. La version 5.4 de Comsol Multiphysics comporte de nombreuses améliorations pratiques  telles que la possibilité de définir plusieurs jeux de paramètres dans un modèle, y compris pour l’analyse paramétrique. Les utilisateurs peuvent maintenant regrouper les nœuds du Model Builder et associer des couleurs personnalisées aux domaines de la géométrie, afin de différencier matériaux et pièces.

Au niveau de l’amélioration des performances, citons la mise à jour du schéma d’allocation de mémoire qui permet des calculs plus rapides dans les systèmes d’exploitation Windows 7 et 10 pour les ordinateurs équipés de processeurs à plus de huit cœurs. Le module AC/DC dispose d’une nouvelle bibliothèque de composants avec des bobines et des noyaux magnétiques entièrement paramétrés et prêts à l’emploi. Le module CFD propose désormais le modèle de turbulence LES et des écoulements multiphasiques améliorés.

Deux nouveaux produits : Comsol Compiler et Composite Materials

Comsol Compiler permet de créer des applications Comsol Multiphysics autonomes. Les applications compilées sont fournies avec Comsol Runtime – aucune licence Comsol Multiphysics ou Comsol Server n’est requise pour leur exécution. Vous pouvez ainsi distribuer ces applications sans frais de licence supplémentaires. Les spécialistes peuvent créer des applications de simulation avec l’Application Builder lancée il y a déjà quelques années. C’était une nouvelle façon pour les équipes d’ingénieurs et de chercheurs de faciliter l’utilisation de la simulation pour des non-spécialistes. Peu après sortait Comsol Server qui permet de déployer et d’administrer des applications via une interface web. Avec Comsol Compiler, l’éditeur va plus loin en permettant aux spécialistes de compiler une application dans un seul fichier exécutable pour une utilisation et une distribution illimitées.

En combinant le module Composite Materials avec les nouvelles fonctionnalités de couches stratifiées disponibles dans les modules Heat Transfer et AC/DC, les utilisateurs peuvent effectuer des analyses multiphysiques telles que le chauffage par effet Joule combiné à de la thermo-dilatation. « La possibilité de coupler la mécanique des structures des multicouches avec le transfert de chaleur et l’électromagnétisme, offre aux utilisateurs des capacités élevées de modélisation multiphysique.

Photo :  Optimisation de la topologie d’un crochet. La simulation détermine la répartition optimale du matériau quand la pièce est soumise à deux cas de chargement

Source : https://www.comsol.com/release/5.4

Première mondiale : le Cetiat conçoit un appareil de mesure à destination de la médecine nucléaire

Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) innove dans le domaine de débitmétrie liquide, avec la conception d’un appareil unique au monde pour mesurer l’activité de médicaments radio-pharmaceutiques, dans le but de réduire les risques de sur et sous-dosages pour la sécurité des patients.

Le laboratoire de micro débitmétrie liquide du Cetiat – pionnier en Europe – permet la caractérisation des dispositifs médicaux dans le but de réduire les risques de sur et sous- dosages, par exemple pour les diabétiques, pour les prématurés ou dans le cas d’injection d’antidouleur. Dans ce cadre, de 2012 à 2015, le Cetiat, au sein d’un consortium de laboratoires européens, a participé au projet de recherche « Metrology for Drug Delivery », financé par la Commission européenne et ayant pour objectif l’amélioration de la traçabilité des dispositifs médicaux de perfusion.

Fort de ces travaux de recherche, le Cetiat travaille sur la conception d’un appareil de mesure à destination de la médecine nucléaire dans le cadre d’examens nécessitant l’utilisation de produit radioactif. Aujourd’hui, la phase de conception du système est quasiment terminée et les tests et mesures des différents dispositifs sont en cours de réalisation.

Une référence nationale en débitmétrie liquide

Malgré l’absence de laboratoire de référence dans ce domaine très spécifique de débit, la mesure en micro débitmétrie liquide existait dans de nombreux domaines tels que la santé, l’analyse et essai, le processus de dosage, etc.

C’est pourquoi le Cetiat a créé en 2012 un laboratoire d’étalonnage industriel en micro débitmétrie liquide pour de très faibles mesures pouvant descendre jusqu’au 17 μl/min (soit 1 ml/h), avec des incertitudes élargies de +/-0.1%.

Avec la création de ce laboratoire, le Centre technique 
détient l’étalon et devient ainsi la référence nationale en
matière de débitmétrie liquide.
Financé à hauteur de 1,5 M€ avec le soutien financier d’institutionnels comme le LNE, la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Cetim et Bronkhorst (fabriquant de débitmètres), le laboratoire de micro débitmétrie liquide est destiné non seulement aux étalonnages mais aussi aux essais. En effet, il est le seul à proposer des caractérisations de tout type d’appareils dans les domaines médical et industriel, pour des secteurs tels que l’agroalimentaire (avec le dosage industriel de certains arômes et ingrédients), la chimie (avec les microréacteurs) ou encore la micro-électronique (dépôt sous vide de films minces, PVD ou CVD).

En photo, l’appareil de mesure à destination de la médecine nucléaire

Source : https://www.cetiat.fr/