Sopemea acquiert AEMC et renforce son offre dans la CEM
Le groupe Sopemea, spécialisé dans l’accompagnement à la qualification et les essais, a signé le 22 janvier dernier le rachat d’AEMC, acteur de référence dans le domaine de la compatibilité electromagnétique (CEM). Sopemea vient renforcer son offre d’essais dans ce domaine d’expertise et enrichir son offre de formations. Le métier d’AEMC porte sur l’analyse des phénomènes de perturbations des systèmes électroniques (protection des personnes et des biens contre la foudre, les décharges électrostatiques…).
Implantée dans la banlieue de Grenoble, la société AEMC s’illustre par son savoir-faire en CEM et sa vingtaine d’ingénieurs et de techniciens amoureux de la technique. C’est précisément ce qui a séduit le groupe Sopemea qui, à travers cette acquisition, propose désormais une offre complète dans le domaine de la compatibilité électromagnétique en réunissant ses laboratoires de Lyon et de Paris avec celui d’AEMC sous une même direction.
Photo : À gauche, Alain Charoy, président et fondateur d’AEMC, et Stéphane Torrez (à droite), président de Sopemea
Source : https://sopemea.fr/
Pour des mesures de haute précision du niveau de la mer…
Le Centre national d’études spatiales a annoncé le 21 janvier que la mission du satellite Jason-3, source la plus précise de mesures de l’élévation du niveau des océans sur Terre, se poursuivra pendant au moins deux autres années.Jason-3, qui a effectué plus de 14 000 orbites autour de la Terre, a fêté le 17 janvier le troisième anniversaire de son lancement.
Aujourd’hui, Jason-3 termine sa phase d’opérations de routine, après avoir réalisé les principaux objectifs définis par ses partenaires américains et européens : EUMETSAT, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine, le CNES, la NASA/JPL et la Commission européenne.
Le satellite et ses instruments continuant d’être extrêmement performants, la mission entre dès aujourd’hui dans sa « phase d’opérations de routine étendue ».
Ce terme a des implications concrètes relativement importantes. En effet, sauf imprévus, on peut s’attendre à disposer d’au moins deux années supplémentaires de données très précises et essentielles pour la surveillance du changement climatique, les prévisions météorologiques et la sécurité en mer, ainsi que de nombreuses autres applications.
Source : https://jason-3.cnes.fr
Le spécialiste de l’imagerie 3D Tridimeo lève 1,3M€
Start-up spécialisée dans le développement de solutions d’imagerie 3D multispectrale ultra-rapide pour l’industrie manufacturière, Tridimeo franchit une nouvelle étape en bouclant son premier tour de table pour un montant de 1,3M€, avec la participation de Sofimac Investment Managers et de CEA Investissement.
L’automatisation d’opérations de manutention pénibles et répétitives est un des enjeux de l’Industrie du Futur. Elle permet notamment de réduire les coûts engendrés par la non-qualité dans les usines. C’est entre-autres à cette problématique que répondent les solutions Tridimeo grâce à une technologie innovante de vision 3D, multispectrale et ultra-rapide permettant de réaliser des opérations de guidage robotique à temps de cycle court ou d’inspection qualité à haut débit.
La technologie développée par Tridimeo, issue du CEA, fait franchir une étape majeure à la vision industrielle en combinant précision et vitesse : les images 3D sont en effet délivrées à une cadence de 5 images/seconde, avec une précision submillimétrique. De plus, l’acquisition de spectres optiques permet de monitorer la couleur des produits manufacturés ou de détecter les rebuts dans la production. Des applications qui intéressent d’ores et déjà le secteur de la construction automobile et celui de la production de biens de consommation courante.
« Cette augmentation de capital va nous permettre d’accélérer le recrutement de ses collaborateurs et la mise sur le marché de ses premières solutions de vision 3D multispectrales, d’ailleurs très attendues par nos partenaires industriels », indique David Partouche, dirigeant et co-fondateur de Tridimeo.
Source : https://tridimeo.com/
Une première plate-forme embarquée permettant de contrôler à distance un spectromètre
GreenTropism, éditeur de logiciels d’analyse spectroscopique enrichit son offre produit et plus particulièrement sa suite logicielle DeepGreen avec le GT-Controller, un outil qui permet à ses utilisateurs de contrôler à distance une flotte de spectromètres, de récolter les données des appareils et de mettre à jour les modèles d’interprétation des données.
Le GT-Controller est une plate-forme embarquée permettant de contrôler à distance un spectromètre et les ressources associées (source lumineuse, moteurs, relais,..) ainsi que les ressources d’application et de surveillance.
Ses principales fonctions permettent d’accéder à distance et de contrôler les ressources du spectromètre, de lancer des analyses mais aussi le stockage manuel ou automatique de leurs résultats, et de contrôler le matériel supplémentaire nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble du système. Cet outil comprend également une interface client intuitive et se présente comme une solution tout-en-un incluant des applications dédiées, comme l’analyse des matières premières, la détection de dérives de procédés continus, l’analyse de textiles.
Source : https://www.greentropism.com/
De nouveaux investissements pour le futur de l’Onera
Florence Parly, ministre des Armées, s’est rendue jeudi 10 janvier sur le site de l’Onera de Palaiseau (Essonne) à la rencontre des personnels de l’établissement public sous tutelle du ministère des Armées. La ministre a annoncé qu’un montant exceptionnel de 160 M€ serait accordé par l’État à l’Onera afin de regrouper ses trois sites d’Ile-de-France (Meudon, Châtillon, Palaiseau) sur celui de Palaiseau. Cette opération immobilière de grande ampleur sera pour partie financée grâce à la cession des terrains ainsi libérés. Ce projet, souhaité depuis de nombreuses années, permettra de renforcer les synergies internes à l’Onera, tout comme avec les autres acteurs situés sur le plateau de Saclay.
Florence Parly a également annoncé la signature d’un prêt exceptionnel de 47 M€ accordé par la Banque européenne d’investissement (BEI) pour moderniser le parc de souffleries de l’Onera, le plus important en Europe. Ce prêt, le premier que la BEI accorde en Europe à un organisme de défense, permettra de consolider les infrastructures et de moderniser les instruments de métrologie de l’Onera afin de lui permettre de rester au meilleur niveau mondial, alors que la concurrence internationale s’intensifie.
Enfin, Florence Parly a remis la médaille de l’aéronautique à l’Onera en reconnaissance de la contribution de ses personnels à la recherche et l’innovation en matière de défense, d’aéronautique et d’espace.
Source : https://www.onera.fr/
ESI enflamme le CES de Las Vegas !
ESI Group, pionnier et principal fournisseur mondial de logiciels et services de Prototypage Virtuel pour les industries manufacturières, a exposé au CES de Las Vegas début janvier. L’occasion de revenir sur les multiples avancées de l’éditeur français.
Mobilité du futur : des produits de plus en plus complexes
ESI offre une compréhension globale de l’impact d’une exigence sur une autre, aidant ainsi les fabricants à trouver les conceptions optimales et à pré-certifier leurs produits sans forcément avoir recours à des prototypes physiques. En reliant les silos classiques que sont la conception et l’ingénierie du produit, les solutions de prototypage virtuel intelligent d’ESI répondent efficacement aux problèmes posés par le lancement de la prochaine génération de véhicules innovants, qui se devront d’être à la fois de haute qualité et de consommer peu d’énergie. Au CES, ESI a mis l’accent sur ses compétences en allègement des véhicules, un domaine clé pour concevoir des véhicules à faibles émissions et disposant d’une meilleure autonomie. Dans ce contexte, ESI a exposé des travaux de recherche effectués au sein du consortium USCAR (Council for Automotive Research aux États-Unis).
Améliorer la productivité en façonnant des usines intelligentes
L’éditeur a également présenté à Las Vegas ses solutions immersives qui favorisent la conception de processus centrés sur l’humain : sur le stand d’ESI, les visiteurs ont pu découvrir le processus d’assemblage du véhicule écologique de Gazelle Tech en réalité virtuelle. De plus, ESI et son partenaire Diota ont présenté des synergies entre la réalité virtuelle et la réalité augmentée.
Tirer parti des objets connectés et des capteurs pour une conduite plus sûre
Tandis que l’économie du résultat (The Outcome Economy) fait évoluer les attentes des clients de la qualité des produits (vendus) à l’excellence opérationnelle (utilisés), ESI présentera au CES ses solutions reposant sur le prototypage virtuel et l’analyse de Big Data pour assurer la fiabilité des produits. Arnaud de la Fouchardière, PDG de Vitirover, a rejoint le stand d’ESI pour présenter un projet commun qui utilise la Smart Data pour prédire et contrôler le comportement de ses troupeaux de robots désherbants. Cette même technologie peut s’appliquer aux systèmes de contrôle embarqués, à bord des véhicules du futur.
ESI : un partenaire de choix pour les OEM et les startups
ESI fournit ses solutions aux principaux équipementiers mondiaux dont Fiat Chrysler Automotive, Ford, Honda, Renault, Nissan, Toyota, le groupe Volkswagen et leurs fournisseurs. Grâce au travail en étroite collaboration avec ses clients et à un écosystème mondial de partenaires académiques et de R&D, ESI a développé une expertise unique en pré-certification basée sur des prototypes virtuels aussi fiables que des prototypes réels, car construits virtuellement étape par étape, depuis la matière première jusqu’au produit à sa sortie d’usine. Au CES, les visiteurs ont pu en savoir plus sur la manière dont les plus grands fabricants industriels, tout comme les start-ups, tirent parti des technologies de rupture d’ESI pour proposer des solutions et des véhicules toujours plus innovants.
Source : https://www.esi-group.com/fr
Ideal Networks change de propriétaire pour accélérer sa croissance
CBPE Capital (CBPE) a acheté – pour un montant inconnu – la majorité des parts d’Ideal Networks, l’un des principaux fournisseurs d’équipements portables de tests, de validations et de certifications des câblages et réseaux. CBPE achète l’entreprise à son ancien propriétaire, Ideal Industries Inc et s’associera à l’équipe dirigeante actuelle pilotée par Paul Walsh, son PDG.
Celui-ci explique que « Ideal Industries qui nous possédait jusqu’à présent, nous a soutenus et accompagnés dans cette nouvelle étape de notre développement. Avec CBPE nous sommes assurés d’avoir trouvé un partenaire de confiance qui nous aidera à accomplir nos objectifs de croissance. »
Ideal Networks propose des testeurs de terrain faciles à utiliser et améliorant la productivité des installateurs, intégrateurs et mainteneurs impliqués dans le câblage et les réseaux actifs. Ideal Networks est une entreprise internationale qui vend ses produits partout dans le monde, en EMEA, en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie.
Source : https://www.idealnetworks.net
Avnir Engineering conçoit un banc d’essais pour la caractérisation inertielle d’une aube de turbomachine
Avnir Engineering, spécialisée en dynamique des structures, a réalisé une étude de faisabilité TRL1-3 sur la détermination expérimentale de la matrice d’inertie d’une aube de turboréacteur. « À ce jour, le montage des aubes sur le disque rotor est réalisé de manière protocolaire, où chaque aube est montée sur le disque en fonction de son inertie et relativement par rapport à ses voisines, explique Rémi Mauduit, ingénieur d’études mécaniques d’Avnir Engineering. Ce montage méticuleux, dénommé « appairage », est essentiel car il évite les balourds et autres sources de graves vibrations dans le moteur en fonctionnement ».
Ce projet vise la réalisation « d’un banc d’essai qui permettrait par la mesure d’une fréquence d’oscillation de retrouver les termes inertiels, soit la matrice d’inertie d’un objet », ajoute Rémi Mauduit. Le but de ce banc est de pouvoir déterminer expérimentalement la position du centre d’inertie de chaque aube testée ainsi que sa matrice d’inertie afin de pouvoir faciliter l’appairage des aubes autour du rotor.
Le prototype à caractériser et à intégrer au banc est une aube de réacteur, de type CFM-56 développé par Safran. Cette étude servira de base au développement d’un banc opérationnel automatisé plus performant et plus précis, dans lequel sera implémenté, en complément à la mesure d’inertie, un système automatique de scanner 3D de l’objet étudié.
Source : France Innovation
Source : https://www.avnir.fr/
Isytherm : un nouveau laboratoire pour inventer les véhicules électriques de demain
Le laboratoire de Dynamique des Fluides (Dynfluid) du campus Arts et Métiers de Paris et Valeo ont créé en décembre un laboratoire ayant pour objectif de développer des outils numériques et expérimentaux qui permettront le développement de composants et systèmes thermiques innovants dédiés à la gestion thermique du véhicule électrique du futur.
Co-dirigé par le Dr.Kamel Azzouz, directeur Métiers Thermiques & Thermodynamiques chez Valeo, et par le professeur Sofiane Khelladi, responsable de l’équipe énergétique, turbomachines et écoulements du Dynfluid, ce laboratoire commun étudiera notamment le développement de nouvelles techniques expérimentales avancées de type PIV (vélocimétrie par image de particules) et LDV (vélocimétrie laser doppler).
Les produits cibles seront les composants et systèmes thermiques dédiés à la gestion thermique du véhicule électrique. Des approches de modélisation numérique dans un contexte machine learning et intelligence artificielle seront intégrées aux boucles de conception et d’optimisation des produits concernés.
La collaboration entre Dynfluid et Valeo remonte à plusieurs années puisque des travaux communs ont notamment été menés sur des systèmes de refroidissement automobile dans le cadre de thèses et de projets collaboratifs financés par le FUI (Fond Unique Interministériel) et l’ANR (Agence Nationale de la recherche).
Photo : ©Valeo
Source : https://artsetmetiers.fr
Une nouvelle salle immersive en réalité virtuelle pour les opérations nucléaires à Marcoule
Presage 2 est le nom de la toute nouvelle salle d’immersion en réalité virtuelle dont vient de s’équiper le CEA Marcoule. Cet équipement répond tout particulièrement aux besoins de la Direction de l’énergie nucléaire du CEA et, notamment, aux projets de démantèlement menés à Marcoule. L’étape de simulation et d’immersion constitue un véritable atout pour la préparation amont des interventions de démantèlement en milieu irradiant et donc hostile : étude et choix des meilleurs scénarios, vérification de la faisabilité d’opérations techniques, mais aussi formation des opérateurs notamment pour le pilotage de robots téléopérés.
Composée de deux murs d’image haute définition (4K), cette salle immersive offre une vision stéréoscopique et intègre de nombreux équipements et fonctionnalités : réalité augmentée, bras à retour d’effort, capture de mouvement, casques immersifs, son interactif, etc. Cette technologie est animée grâce à une brique logicielle baptisée « Idrop », développée par le CEA, qui offre une approche globale d’une opération en milieu ionisant, et inclut en particulier la prise en compte de la dosimétrie pour les opérateurs et pour les matériels.
Les usages de cette salle immersive pour le CEA sont multiples : reconstruction de locaux en 3D, simulation d’intervention manuelle ou téléopérée, cartographie de dosimétrie, visite virtuelle d’installation, vérification de conception, formation des opérateurs, sécurité.
L’arrivée de Presage 2 à Marcoule témoigne de l’importance de la digitalisation des procédés mis en œuvre pour la conduite des projets nucléaires. Elle est aussi une opportunité pour les entreprises régionales de la filière nucléaire susceptibles d’y avoir accès dans le cadre des grands marchés de démantèlement passés par le CEA.
Photo : Démonstration en salle immersive-Focus
Source : https://marcoule.cea.fr