Le monde de la conception mécanique se retrouve à Fatigue Design, les 20 et 21 novembre au Cetim (Senlis)

Le congrès Fatigue Design, co-organisé par le Cetim, institut technologique labellisé Carnot, aura lieu les 20 et 21 novembre prochains, et va encore élargir l’assise internationale de la manifestation. Celle-ci concerne les bureaux d’études, les centres qualité et centres de recherche qui sont appelés à étudier et développer des structures mécaniques appelées à subir des contraintes de service (en torsion, traction, pression/compression, vibrations, environnements climatiques difficiles, etc.). 

Le Japon à l’honneur et 21 nationalités présentes

« Pour la 8ème édition de cette manifestation biennale, nous aurons la participation d’une forte délégation japonaise », résume Fabien Lefebvre, expert Fatigue au Cetim, qui organise la conférence internationale Fatigue Design 2019. Lors d’éditions précédentes, l’organisateur avait notamment porté ses efforts sur l’Italie et les Etats-Unis, qui sont devenus depuis des participants fidèles de sorte que l’internationalisation n’a cessé de se renforcer. Pour cette huitième édition (la première a eu lieu en 2005), les 300 participants attendus appartiennent à 21 nationalités.

Les thèmes abordés

L’objectif principal du congrès est de présenter des démarches innovantes et des avancées scientifiques dans la conception et la prolongation de durées de vie de composants mécaniques et d’équipements. Les conférences portent aussi bien sur les essais de matériaux que sur les études théoriques pour dimensionner une structure. Avec ses 84 présentations orales dont quatre sessions plénières prévues sur les deux jours du congrès, le programme est particulièrement dense.

Accéder au programme

Source : https://www.cetim.fr/

Safran pose la première pierre de son nouveau laboratoire d’essais à Vélizy

Ross McInnes, président du conseil d’administration de Safran et Jean-Paul Alary, président de Safran Landing Systems ont accueilli ce jour à Vélizy, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France afin de poser la première pierre du laboratoire d’essais « ExceLAB* » dédié aux systèmes d’atterrissage et de freinage de demain.

D’une surface d’environ 2 000 m2, ce nouveau laboratoire regroupera l’ensemble des capacités d’essais de Safran Landing Systems pour ses futurs matériels, du prototype de R&T jusqu’au produit fini dans un éventail de conditions opérationnelles très larges. Il s’inscrit notamment dans la stratégie du Groupe d’électrification progressive des fonctions de l’aéronef, et bénéficiera d’une organisation optimisée pour les essais hydrauliques et électriques.

« Ce nouveau laboratoire, outil essentiel de compétitivité et d’innovation pour Safran Landing Systems, permettra d’aller bien au-delà de notre capacité d’essais actuelle. Il accélérera le développement et la mise sur le marché de nos futures solutions notamment plus électriques, a déclaré Jean-Paul Alary. Nos enjeux sont de mettre au point des systèmes toujours plus légers, plus fiables, moins coûteux à exploiter, en somme plus performants et respectueux de l’environnement. C’est précisément l’ambition d’ExceLAB, tester et valider de nouveaux concepts pour gagner en performance. »

Ce nouveau laboratoire qui disposera de moyens techniques fortement digitalisés (réalité augmentée, 3D, objets connectés, cobotique, etc.) représente un investissement global de près de 4 millions d’euros qui bénéficie du soutien de la région Ile de France, et devrait être opérationnel d’ici octobre 2020. Plus de 60 nouveaux collaborateurs rejoindront « ExceLAB »  et une vingtaine de fournisseurs de la région seront impliqués dans ce projet.

* Laboratoire d’Excellence

Source : https://www.safran-group.com/fr

Le projet de planeur électrique Euroglider prend son envol

Fruit d’un partenariat lancé fin 2014 entre l’Association Européenne pour le Développement du Vol à Voile (AEDEVV), Dassault Aviation et les écoles d’ingénieurs du Groupe ISAE, le projet Euroglider vise à développer un planeur biplace de formation et d’entraînement, autonome, à propulsion électrique. Une véritable innovation qui a conduit à repenser intégralement l’architecture de ce type d’aéronef afin qu’il réponde précisément aux besoins exprimés par les élèves pilotes de planeur et leurs moniteurs (pouvoir enchaîner des vols complets d’instructions sans devoir attendre des conditions aérologiques favorables tout en optimisant les coûts) et qu’il s’inscrive pleinement dans la dynamique de transition énergétique du secteur aéronautique.

Le projet vient d’entrer dans une phase déterminante marquée par les premiers essais en vol qui ont eu lieu les 16 et 18 septembre derniers à l’École de l’air de Salon-de-Provence. Pour cette série de tests, dans l’attente du prototype définitif, les vols ont été effectués sur un banc d’essai volant réalisé à partir d’un autre planeur de type biplace ayant fait l’objet d’importants travaux de modifications pour recevoir la chaîne électro propulsive à bord.

Le planeur a récemment reçu les autorisations de vols expérimentaux de la part la Direction Générale de l’Aviation Civile délivrées à l’AEDEVV. L’objectif de cette première campagne d’essais est de valider la conception et l’architecture générale retenue pour le futur planeur Euroglider ainsi que de démontrer la facilité de son pilotage.

Source : https://groupe-isae.fr/

Measurement World ouvre ses portes mardi !

Measurement World, le nouvel événement dédié à l’univers de la mesure dans son sens le plus large, incluant le contrôle, le process, le test, la vision et l’optique, se tiendra à la Porte de Versailles, à Paris, à partir de mardi jusqu’au jeudi 26 septembre. Plus qu’un salon, Measurement World réunira l’ensemble des acteurs de la mesure et proposera, sur un même lieu, rencontres d’affaires, démonstrations, conférences techniques et le 19e Congrès international de métrologie (CIM 2019).

Congrès international de métrologie, partie intégrante de Measurement World

Le salon Measurement World accueillera le 19e Congrès international de métrologie (CIM 2019), un évènement unique en Europe qui dans le cadre du village de la Métrologie et d’un programme de 200 conférences et six tables rondes avec 1 000 participants de quarante-cinq pays, présentera les solutions pratiques, les technologies, les avancées R&D et les perspectives ouvertes à l’industrie avec la maîtrise des mesures et des processus industriels. 

>> Rendez-vous à Paris – Porte de Versailles (Hall 4) – du 24 au 26 septembre 2019

Source : https://www.measurement-world.com/fr

Nouveau banc de test de production des klystrons de l’ESS

Diversified Technologies, Inc. (DTI) a livré un nouveau banc de test de modulateur de klystron à impulsion longue à la société CPI (Communication and Power Industries) de Palo Alto, Californie, pour la réalisation à pleine puissance des tests de production des klystrons VKP-8292A de l’ESS (European Spallation Source).

Le banc de test DTI pour la production des klystrons de l’ESS permet de tester intégralement les klystrons suivant les spécifications de l’ESS : 120 kV, 50 A, impulsion de 3,5 ms, 14 Hz avec une marge de tension de fonctionnement jusqu’à 130 kV. La conception, supprimant le papillotement, repose sur un régulateur non dissipatif breveté qui compense le statisme de tension de condensateur d’environ 20 % lors de l’impulsion.

Selon Mike Kempkes, vice-président du marketing de DTI, « Le banc de test DTI pour la production des klystrons de l’ESS va accélérer leur livraison par CPI, ainsi que celle des klystrons semblables de forte puissance à impulsion longue ». Des versions antérieures de ce modèle, entièrement intégré avec armoires, alimentation HVPS, modulateur et transformateur, sont en service à l’IPN d’Orsay et au CEA de Saclay en France pour les tests des composants RF de l’ESS.

Source : https://www.divtecs.com

Le fabricant BSH optimise les tests acoustiques et vibratoires de ses produits avec Simcenter Testlab

BSH  annoncé utiliser les solutions Simcenter pour l’ingénierie avancée de la qualité sonore et le développement de produits efficaces. Le fabricant d’appareils électroménagers optimise ainsi les tests acoustiques et vibratoires de ses produits avec Simcenter Testlab.

Les lave-linge, les lave-vaisselle et les réfrigérateurs doivent remplir leurs fonctions inhérentes en silence et sans attirer l’attention. La propreté des vêtements, une vaisselle impeccable, etc. étant les principales préoccupations des clients lorsqu’ils choisissent un appareil électroménager, le consommateur moyen n’a aucune idée de la concurrence entre les principaux fabricants d’appareils ménagers pour atteindre des niveaux optimaux de bruit et de vibrations. « L’importance de ce paramètre augmente chaque année, explique Otto Petraška, chef du département vibrations et acoustique de BSH. C’est même un critère qui peut stopper la production en série de certains produits. » 

Le département Vibrations et Acoustique de BSH à Košice, en Slovaquie, est responsable de la performance acoustique et vibratoire des moteurs électriques produits par BSH Drives and Pumps à Michalovce, en Slovaquie. Créé en 2004, ce département fournit des services d’optimisation du bruit et des vibrations des appareils ménagers fabriqués par BSH sous les principales marques Bosch et Siemens. Forts de 16 experts internes, il est au service de huit autres divisions de Robert Bosch et participent à l’optimisation des paramètres de bruit et de vibration pour tous les produits, des outils de jardinage aux moteurs électriques pour voitures.

« Avec Simcenter Testlab, nous pouvons intervenir à n’importe quelle étape de la chaîne de simulation et découvrir comment le changement se reflétera dans la conception de base, poursuit Otto Petraška. Par exemple, lorsqu’il s’agit de la structure du moteur, lorsque certaines de ses pièces créent du son, nous pouvons avoir une solution technique. Mais si le problème vient de la conception électromagnétique elle-même, nous retournons au département de développement des variateurs et optimisons la conception de base. Nous connaissons un certain nombre de boucles de ce genre dans le développement d’un nouveau moteur. »

Photo : La chambre semi-anéchoïque entièrement équipée permet une qualité supplémentaire d’ingénierie sonore.

Source : https://www.plm.automation.siemens.com

Deux entreprises de Normandie AeroEspace participeront au salon AeroTech Europe

Areelis Technologies (Saint-Etienne-du-Rouvray) et la start-up RainbowVision(Rouen) figureront aux côtés des 1 000 professionnels de l’ingénierie et des systèmes aérospatiaux présents sur ce principal forum technique pour le développement de l’industrie qui se tiendra cette année à Bordeaux, du 24 au 26 septembre.

Areelis Technologies, spécialisé dans la conception et les essais d’équipements pour l’aéronautique et spatial dans les domaines de la mécanique des fluides et de la thermique, présentera Crios (photo), un ralentisseur thermique à base de matériaux à changement de phase (MCP) pour les systèmes électroniques transitoires en conditions extrêmes (températures, vibrations). Il s’agit d’une solution passive (ne consomme pas d’énergie), fiable (pas de risque de panne fonctionnel), qui s’intègre à l’espace disponible. Notons que les différents services de l’entreprise comprennent : les études et calculs, les essais et mesures, l’expertise et le conseil technique et la réalisation de bancs d’essais et de démonstrateur.

Autre entreprise issue de de Normandie AeroEspace à être présente sur le salon AéroTech, la start-up RainbowVision, première entreprise à offrir un dispositif optique unique optimisé pour mesurer précisément et en temps réel la température des gouttelettes d’un spray). En effet, jusqu’à présent les propriétés thermo-chimiques des sprays (composition, température) étaient ignorées. Or la connaissance de la température et de la composition est un paramètre crucial pour la compréhension et la maitrise des sprays réactifs. Dans le domaine de l’aéronautique RainbowVision cible deux domaines principaux d’application : d’une part, les souffleries de givrage où la température des gouttes d’eau est un paramètre crucial pour comprendre le givrage qui peut causer le crash d’un avion, d’autre part, le domaine de la combustion où la température du carburant contrôle l’évaporation et donc l’efficacité du moteur. 

Source : https://www.nae.fr/

Piles à combustible : des catalyseurs innovants bientôt testés en conditions réelles

L’EIT Raw Materials vient d’accorder un crédit au projet ALPE, qui vise à mettre en œuvre des catalyseurs innovants dans des piles à combustible à membrane échangeuse de protons afin d’en vérifier les performances en conditions réelles.

Une pile à combustible produit de l’électricité grâce à l’oxydation d’un combustible réducteur (le dihydrogène) sur une électrode, couplée à la réduction d’un oxydant tel que le dioxygène de l’air sur l’autre électrode. Les deux réactions (oxydation du dihydrogène et réduction du dioxygène) sont accélérées par des catalyseurs, généralement composés de platine ou d’alliages de platine. Or, ces matériaux présentent un coût important, rédhibitoire compte tenu de la durée de vie relativement limitée de la pile.

Aussi les chercheurs du monde entier tentent-ils de développer des catalyseurs nanostructurés, afin de réduire la quantité de platine utilisée, tout en améliorant leurs performances. Le projet ALPE, qui réunit plusieurs partenaires, se focalise sur des catalyseurs mis au point et brevetés par l’université de Padoue. Très prometteurs sur le papier, ils n’ont pas pu jusqu’à présent être testés en conditions réelles.

Faire sortir les catalyseurs du labo

Dans un premier temps, ces composés seront produits à grande échelle par l’industriel Breton, puis assemblés par Symbio dans des cellules expérimentales dont l’architecture segmentée permettra aux chercheurs du LEMTA d’observer les variations locales de performances. « C’est à ce moment que nous interviendrons, explique Marian Chatenet, chercheur au LEPMI. Nous prendrons le relais pour caractériser les mécanismes de dégradation mis en œuvre aux endroits où les performances observées seront amoindries. » Les chercheurs mettront pour cela à profit leur savoir-faire en électrochimie, ainsi que les moyens de caractérisation disponibles au LEPMI et au CMTC : microscopie à balayage et en transmission, spectroscopie Raman, diffraction à rayons X, XPS… et même rayonnement synchrotron à l’ESRF.

Source : https://eitrawmaterials.eu/