Sur les ASD Days, le Gifas présente son programme Industrie du Futur

À l’occasion des ASD Days qui se sont déroulés vendredi 6 décembre (et dont le magazine Essais & Simulations est partenaire presse), Christophe Soufflet, directeur des Partenariats stratégiques du groupe Safran et membre du Gifas, a détaillé le contenu du programme Industrie du Futur de l’organisation.

Celui-ci comprend quatre grands volets. Le premier – « Convaincre et engager » – permet d’établir un diagnostic et une feuille de route menée par l’association Space et technologiquement suivie par le Cetim. Le deuxième consiste à accompagner les PME, le troisième à renforcer la collaboration entre donneurs d’ordres et fournisseurs et, enfin, le quatrième a pour but de sécuriser les systèmes d’informations et la production ; « ce dernier volet révèle une des principales faiblesses de nos entreprises ; en témoignent plusieurs attaques subies par des grands comptes à travers les failles de certains de leurs sous-traitants« , concède Christophe Soufflet.

D’un montant total de 23M€ sur trois ans (financés notamment par le Gifas, les entreprises, l’État et les régions), ce programme lancé à l’occasion du SIAE du Bourget 2019 a démarré en septembre dernier. Il vise pas moins de 300 PME à travers quatre à cinq « vagues » de vingt sociétés par mois. 

Texte et photo : Olivier Guillon

Source : https://www.industriedufutur-gifas.fr/

Protolabs se renforce dans les services de mesure et d’inspection

Le nouveau laboratoire de métrologie de Protolabs élargit sa gamme de services de mesure et d’inspection. Cet investissement associe la mesure à coordonnées (CMM) et le scanner laser 3D. Ce laboratoire est une extension des services secondaires offerts en interne par la société. Il est implanté sur son site de Telford (Royaume-Uni), et à destination de tous les clients européens de Protolabs.

Stephen Dyson, responsable d’exploitation chez Protolabs Europe, explique : « Nous avons constaté qu’un certain nombre de procédures de contrôle qualité sont repoussées vers l’aval de la chaîne logistique. Les fabricants sont donc tenus de fournir des rapports validant la conformité de leurs pièces. Au cours de l’élaboration de prototypes, il est par ailleurs important de s’assurer que la conception initiale respecte les tolérances exigées afin de procéder à des essais en situation. »

Protolabs a toujours proposé des inspections détaillées, autorisées notamment par les machines de mesure à coordonnées. En investissant dans son propre laboratoire de métrologie, la société peut à présent contrôler et inspecter les pièces, puis établir des rapports encore plus rapidement. La machine de mesure à coordonnées de Protolabs définit avec exactitude la géométrie d’un objet : une sonde détermine une série de points situés dans un repère X, Y et Z à la surface de la pièce. Sa précision volumétrique peut atteindre (2,1 + 0,4 L/100) µm.

Pour les vérifications visuelles détaillées, le scanner laser 3D peut fournir une cartographie en couleur d’une pièce qui permet la comparaison avec le modèle CAO grâce au logiciel d’inspection GOM. Sa précision atteint 0,01 mm et il balaye la pièce à raison de 320 000 mesures par seconde.

Ces nouveaux services offerts en interne s’ajoutent aux contrôles physiques conventionnels effectués au moyen de jauges d’épaisseur, de profondeur, de hauteur et de filetage, de marbres, sans oublier les pieds à coulisse numériques. Ces équipements combinés permettent à Protolabs de garantir à ses clients une inspection de qualité, ainsi qu’une documentation et des rapports de mesure détaillés parfaitement adaptés aux procédures ISIR, FAIR, PPAP et EMPB.

Source : https://www.protolabs.fr/

Le programme Pépites RTI du pôle NAE sélectionne l’IUT de Rouen pour son banc radar expérimental

L’IUT de Rouen a été sélectionné comme Pépite RTI 2019 grâce à son banc radar expérimental dédié à la formation de haut niveau autour des Microondes et Radar (MRTC). L’établissement héberge en effet un ensemble d’équipements radar exclusif lui permettant d’harmoniser et d’enrichir son offre de formation de haut niveau autour des Microondes et Radar à destination des industriels du domaine des radiofréquences, radars, optoélectronique et télécoms.

Un banc radar unique en France

L’Université de Rouen Normandie ayant été retenue par Thales Université (qui devient Thales Learning hub) pour délivrer ses formations désormais externalisées, l’IUT a accueilli un banc radar avec tous les éléments de mise en forme du signal depuis l’émission/réception jusqu’à la guerre électronique, ce qui est unique en France. 

La force du MRTC (Microwave and Radar Training Center) est de réunir en un lieu unique les matériels expérimentaux qui permettent d’approcher les problèmes pratiques d’un radar et leur compréhension, en abordant la physique, le traitement des données pour extraire les signaux dans le bruit, la guerre électronique, la sécurité de la gestion radar et toutes les briques élémentaires d’un radar (émission, réception, traitement). 

Il permet à une équipe de formateurs enseignants-chercheurs, experts industriels, professeurs universitaires associés de proposer des formations de haut niveau pour des clients du monde entier. « Généralement ce type d’information se passe derrière un écran parce que le matériel est extrêmement cher. Grâce à notre partenariat avec Thales, nous hébergeons des équipements de pointe moyennant des coûts réduits et nous montons en compétence au fur et à mesure » explique Olivier Latry, Professeur des Universités au département de génie électrique et informatique industrielle à l’IUT et chercheur au Groupe de Physique des Matériaux (UMR CNRS 6634).

Source : https://iutrouen.univ-rouen.fr

Gaël Obein et Marie-Christine Lépy, lauréats du Prix LNE de la recherche 2019

En plus de dix ans, le LNE a récompensé plus d’une quinzaine de chercheurs ayant tous su allier science et pragmatisme, pour des travaux de recherche ayant un impact fort que ce soit pour la science, l’industrie et la société. Cette année, ce prix prestigieux est revenu à Gaël Obein et Marie-Christine Lépy.Créé en 2009, le prix LNE de la recherche a tour à tour récompensé des chercheurs sur des thématiques et des sujets aussi variés que les nanotechnologies, la santé, l’environnement, les télécommunications, l’énergie, le transport les technologies de l’information, ou encore les matériaux. 

Focus sur le parcours des deux chercheurs

Gaël Obein est maître de conférences au Conservatoire National des Arts et Métiers. En 2003 il soutient sa thèse intitulée « Caractérisation optique et visuelle du brillant », réalisée au Muséum National d’Histoire Naturelle et devient docteur en Système physiques et métrologie. Après un postdoctorat au NIST dans la division « Optical Thermometry and Spectral Methods », il entre au Cnam en 2006 où il met en place et développe la métrologie de l’apparence au sein du Laboratoire commun de métrologie LNE-LCM/Cnam.

Depuis 2012, il anime la métrologie européenne sur cette thématique par le biais des 3 JRP qu’il coordonne (xDReflect, BiRD, BxDiff). Gaël Obein est en charge de la réalisation et du maintien à niveau des références nationales de Photométrie et spectrophotométrie du LNE-LCM depuis 2008. Depuis 2017, il est également président de la CIE-France, comité miroir national de la Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) et est responsable amont du département Photonique au LNE-LCM/Cnam depuis 2018.Il dirige aujourd’hui deux comités techniques à la CIE, l’un sur la mesure bidirectionnelle de la réflectance, l’autre sur la mesure du brillant. En novembre 2018, Gaël Obein a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches intitulée « Métrologie de l’apparence » au Cnam.

Marie-Christine Lépy est directrice de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. En 1982 elle soutient sa thèse à l’Université de Caen et devient docteure en physique nucléaire. A la suite de quoi elle entre, en décembre 1984, au Laboratoire national Henri Becquerel (LNE-LNHB/CEA) dans le groupe spectrométrie gamma.Depuis 2005, Marie-Christine Lépy coordonne le groupe de travail sur la spectrométrie gamma de l’International Committtee for Radionuclide Metrology (ICRM) et est membre du comité consultatif de la conférence européenne sur la spectrométrie X (EXRS) depuis 2006. En 2009 elle est nommée « Expert senior » au CEA puis soutient la même année son Habilitation à diriger des recherches à l’Université Pierre et Marie Curie.

Directrice de recherche depuis janvier 2014, Marie-Christine Lépy est actuellement responsable de la spectrométrie gamma et rayons X au sein du LNHB. Ses compétences en métrologie des radionucléides couvrent aujourd’hui la mesure par spectrométrie gamma et X, le développement de la spectrométrie X et de l’utilisation de sources monochromatiques accordables, et l’utilisation du rayonnement sur ligne du synchrotron Soleil. Elle coopère régulièrement avec les laboratoires nationaux de métrologie dans le domaine de la radioactivité et a publié plus de 80 articles dans des revues internationales à comité de lecture.

En photo : Marie-Christine Lépy

Source : https://www.lne.fr/fr