Congrès SIA « Simulation numérique » 2021 – Appel à communication

« N’oubliez pas de nous envoyer vos papiers sur les tendances et les nouveautés méthodologiques de la simulation numérique ! ». La SIA et les organisateurs du grand Congrès annuel de simulation y croient dur comme fer, après l’annulation de l’édition 2020 qui devait se tenir cet automne.

La date limite de soumission a été fixée au 30 octobre.

Les présentations devront montrer l’apport de la simulation numérique sur un ou plusieurs des thèmes suivants : adapter le véhicule aux conducteurs par les techniques de réalité virtuelle, développer des véhicules et services de demain (électrifiés, autonomes et connectés), répondre aux exigences règlementaires et consuméristes, et enfin, renforcer les processus de vérification/validation par des combinaisons de moyens physiques et numériques.


La SIA organisera, en parallèle de ces deux jours de congrès, une exposition d’une quinzaine de stands.Une opportunité de plus pour rencontrer les experts de la simulation et de la réalité virtuelle et leur présenter des produits et services innovants.

Contact : Martin Pierrelée – SIA – +33 (0)1 41 44 93 76 – martin.pierrelee@sia.fr

Cet automne, la start-up SkyReal a fait sensation en lançant sa Cave !

La start-up Skyreal a présenté mi-septembre à St-Nazaire « Skyreal Cave », une nouvelle solution de réalité virtuelle permettant aux industriels de tester la simulation et le prototypage par l’immersion en salle de n’importe quel type de projet à ses différentes phases de développement. Parmi les applications visées, l’usinage, la production, les essais et les maquettes numériques des avions commerciaux, lac conception d’un hélicoptère ou d’un véhicule automobile, ou encore la simulation d’une usine digitale… 

« Nous utilisons la réalité virtuelle depuis 2010, et l’équipement Cave depuis en 2015. Celui-ci se révèle particulièrement adapté aux problématiques de nos opérateurs atelier pour la validation de nos produits vol (fusée) et de nos produits sol (bâtiment, machine, outillage), explique Christophe Reig, responsable Solutions & Applications lifecycle. La technologie Cave présente en effet de nombreux avantages. Elle permet à l’utilisateur terrain d’être parfaitement bien immergé dans un espace 3D sans perdre ses repères et sans restriction au niveau du champ de vision. Elle donne ainsi une vision inédite du projet en cours de développement. Elle permet également de mieux comprendre les attentes des uns et des autres puisqu’elle crée un environnement propice aux interactions et favorise la discussion entre les différents acteurs sur de potentielles problématiques détectées »

Si le concept de « Cave Automatic Virtual Environnement » existe depuis longtemps, cette nouvelle solution technologique constitue une avancée attendue par les acteurs du monde industriel, en particulier dans le contexte actuel du plan de relance en faveur d’une modernisation de l’outil de production industriel. Elle offre en effet la possibilité de s’immerger dans façon inédite dans un environnement VR pour réaliser des prototypages de manière immersive, autonome et collaborative et ainsi d’anticiper les problèmes jusqu’à la plus petite erreur tout en réduisant les coûts et le temps passé sur un projet.

Comment Veryst Engineering utilise la simulation pour les essais de ses matériaux non linéaires

Chez Veryst, l’ingénieur de test effectue des tests et crée un modèle de matériau que l’ingénieur de simulation peut utiliser dans les simulations. Dans certains cas, les tests sont simples, mais lorsqu’il s’agit de matériaux non linéaires (tels que les polymères), ils sont plus difficiles à réaliser. De même, les problèmes d’interaction fluide-structure entièrement couplée sont plus complexes que les autres types de problèmes et nécessitent un logiciel d’analyse par éléments finis qui peut les résoudre – et sans trop déformer le maillage. C’est pourquoi Veryst utilise Comsol Multiphysics pour simuler les FSI.

Ansys dévoile les résultats d’une étude menée sur les véhicules électriques et autonomes

Le premier volet concerne la voiture électrique et révèle que 63% des répondants se préoccupent des émissions carbones liées à leurs déplacements. Les Français sont 58% à se soucier des émissions liées à leurs déplacements pro/perso. À ce titre, 59% des Français comptent s’équiper d’un véhicule électrique au cours de la prochaine décennie. Même tendance en Allemagne (55%) et en Suède (54%) où les consommateurs déclarent vouloir s’équiper d’un VE. Les inquiétudes relatives aux coûts initiaux et au manque de points de recharge sont les premiers freins à l’achat d’un véhicule électrique en Europe. A ce titre, les Anglais sont 54% à être préoccupés par le coût élevé d’un VE et les Français 37%.

D’ici 2030, la majorité des consommateurs français, allemands et suédois achèteront un VE. L’objectif principal serait de réduire leurs émissions de CO2. À l’inverse, les personnes interrogées au Royaume-Uni seront plus motivées à acheter un VE si le gouvernement offre un crédit d’impôt. Avec 70% d’opinions favorables, les Suédois sont les plus susceptibles d’acheter un VE si le prix était équivalent aux moteurs traditionnels. Même tendance chez les Français qui seraient 67% favorables. En revanche, 42 % des Allemands affirment ne pas vouloir acheter un VE et ce qu’importe le prix.

Concernant cette fois la voiture autonome, 76% des personnes interrogées se sentent à l’aise avec l’idée de voyager à bord de véhicules autonomes terrestres, marins ou aériens. La plupart (48%) se sentent davantage à l’aise avec le train autonome, excepté en Asie où la voiture autonome emporte la préférence, notamment au Japon (46%), en Chine (61%) et en Inde (75%). 80 % des consommateurs pensent qu’ils seront prêts à voyager à bord d’une voiture autonome au cours de leur vie et 55% d’ici 2025. Les conducteurs anglais sont les plus hésitants (66%), en revanche les Chinois et les Indiens sont les plus enthousiastes avec seulement 4% de personnes déclarant qu’elles ne se sentiront jamais prêtes à voyager à bord d’une voiture autonome.

Désormais agréé Safran, 6Napse se renforce dans le secteur aérospatial

L’aéronautique et le spatial ont beau subir de plein fouet la crise économique, les essais n’en restent pas moins essentiels pour assurer les commandes restantes et à venir. Safran Aircraft Engines, implanté sur le Campus de l’Espace, à Vernon (Eure),  le sait plus que quiconque. L’entreprise, qui développe des moteurs spatiaux pour des satellites « tout électriques », a besoin de compétences fortes afin de réaliser des qualifications vibratoires en condition classe de propreté ISO8.


Or ce domaine de la dynamique vibratoire est une expertise de plus de vingt ans au sein du groupe 6Napse, lequel a investi cette année dans deux vibrateurs dédiés à ce type d’essai. Safran Aircraft Engines attend de ces essais le plus haut niveau de qualité. C’est pourquoi il lui a fait passer une procédure complète d’accréditation, le fameux « agrément Safran ». 

Une ambition qui dépasse les essais vibratoires

Cette qualification a été réalisée sur un des vibrateurs du groupe couplé à une tente ISO8 de propreté régulée en température. Avec cette qualification, 6Napse peut désormais réaliser des essais vibratoires sur des matériels de vol, ainsi que pour les matériels de développement sans condition.


Au-delà des essais vibratoires, le groupe normand réalise des essais environnementaux répondant entre autres à la norme DO-160. Il dispose également d’une gamme de vérins pneumatiques, électriques et hydrauliques pour la réalisation d’endurances mécaniques sur tout type de systèmes. Enfin, un banc feu répondant à la norme ISO2685 est en cours de développement avec son partenaire Areelis Technologies.

HBK organisera sa conférence virtuelle du 13 au 15 octobre

Organisé par HBM, Brüel and Kjær et Prenscia, la HBK Product Physics Conference cet événement réunira une large communauté d’experts, utilisateurs et partenaires internationaux. Il permettra aux visiteurs de découvrir comment les leaders mondiaux du test et de la mesure relèvent concrètement les défis liés à la physique des produits.

Cette conférence abordera une multitude de thématiques, notamment l’électronique industrielle et la configuration des chaînes de mesure, l’amélioration de la durabilité et de la fiabilité des produits, l’analyse de données, l’automatisation des analyses pour des quantités importantes de données mais également les tests de puissance électrique, les mesures de déformation, le pesage dynamique, l’analyse acoustique et vibratoire, l’électroacoustique, etc.

Durant trois jours, cet événement – gratuit, virtuel et centré sur les besoins des utilisateurs – permettra de découvrir les solutions techniques adoptées par les clients HBK, pour répondre aux défis de l’ingénierie et innover dans leurs secteurs d’activité. Les participants pourront également se joindre à des groupes de discussion interactifs, des espaces dédiés au networking et assister à de nombreuses présentations. HBK Product Physics Conference sera une occasion unique pour partager expériences et bonnes pratiques, mais également pour développer les réseaux de contacts.

Programme complet

L’EPA Paris-Saclay renouvelle les pistes d’essai de Satory

Pas de trêve pour l’EPA Paris-Saclay, et ni le Covid-19, ni l’été n’auront pu contrarier la formidable expansion des sites de R&D sur le territoire. Cette fois, c’est le plateau de Satory, situé sur la commune de Versailles, qui est concerné. Celui-ci a en effet vocation à accueillir un pôle économique d’innovation reposant sur les filières de la mobilité et de la défense, au sein d’un quartier de ville mixte, exemplaire et innovant en matière d’interpénétration entre ville et nature, ainsi que de mobilité urbaine. 

Essentielles aux activités de R&D de l’Armée et des entreprises et institut déjà présents sur site, ces pistes d’essais sont aussi un atout majeur pour l’attractivité de ce pôle technologique de Paris-Saclay. Leur configuration actuelle étant incompatible avec le développement d’un quartier de gare au cœur du plateau, la réalisation de nouvelles infrastructures d’essais répondant aux mêmes besoins, d’une extrême diversité (blindés militaires, véhicules autonomes, voitures de course,…), sur un foncier optimisé est un enjeu majeur de la ZAC Satory Ouest. 

La réalisation effective – portée par trois entreprises : Eurolia, Colas et Eiffage – démarrera à la fin de cette année pour une mise en service prévue à la fin 2022. Entre-temps, Un comité d’expert constitué par l’EPA Paris-Saclay et composé majoritairement des utilisateurs actuels des pistes (ministère des Armées, Nexter, Arquus, Vedecom, PSA Motorsport, IFSTTAR) sera chargé d’étudier les offres remises par les groupements sélectionnés. 

Serma Group et Utac Ceram vont mener ensemble les essais de batteries

« Faire de la France le premier pays producteur de véhicules propres d’Europe ». L’ambition du gouvernement actuel et l’effet d’annonce qu’il a suscité (il suffit de voir la forte de hausse des ventes de véhicules électriques – Renault en tête – pour s’en faire une idée plus précise) ont fait mouche. L’objectif étant de produire plus d’un millier de voitures électriques, hybrides-rechargeables et hybrides par an d’ici 2025.

Encore faut-il s’en donner les moyens. Au-delà des subventions, certes généreuses mais inconcevables sur le long terme, il est vital d’aller également plus loin que l’assemblage de composants venant des quatre coins du globe… pour produire un maximum d’éléments de ces véhicules. Et cela commence par les batteries. Ainsi, pour accompagner les constructeurs, Utac Ceram et Serma Group ont décidé de mettre en œuvre une offre complète d’essais de batteries, notamment des packs, allant des tests de développement jusqu’à l’homologation.

Les moyens d’essais des deux partenaires seront déployés de façon parallèle et complémentaire : chambres CEM, chambre climatique et autres crash tests afin de satisfaire aux exigences du règlement R100 de la Commission économique pour l’Europe des nations unies (CEEONU) relatives à l’homologation des véhicules électriques à batterie.

Lancement d’une plateforme de partage de ressources pour soutenir le secteur aéronautique

Face à la situation chaotique que sont en train de vivre les acteurs de l’industrie aéronautique et spatiale, il a bien fallu réagir, en dépit du fonds d’aides pour le secteur et du plan de relance tant attendu ce mois-ci. Ainsi, la start-up toulousaine Staffman et le bureau d’étude Altitude Aerospace ont travaillé en commun afin de créer et de mettre à la disposition des entreprises de la filière Coopair, une plateforme d’échange de ressources (humaines avant tout). Le but étant d’établir entre les entreprises une véritable relation de sous-traitance ou de prêt de personnel.

« L’idée est venue, lors du confinement, quand le secteur aéronautique a commencé à être impacté durablement, raconte Laetitia Chaynes, directrice générale d’Altitude Aerospace France. Nous nous sommes demandé comment, en tant que PME dans l’aéronautique, nous allions pouvoir trouver de nouvelles opportunités d’affaires pour les ingénieurs ces prochaines années et rencontrer nos futurs clients malgré ce contexte tendu ».

Cette passerelle de collaboration entre entreprises n’a pas seulement vocation à être utilisée en temps de crise mais entend s’inscrire dans une transformation profonde des relations B2B dans l’industrie. « Coopair ne fonctionne pas comme une plateforme de recrutement en ligne, explique Bastien Vialade, CEO de Staffman. C’est un outil qui s’adresse aux managers qui y inscrivent les compétences de leurs équipes disponibles. La plateforme permet ainsi de limiter l’impact des plans sociaux et de préserver les talents nécessaires à la viabilité des entreprises. »

Même s’il n’est pas nouveau, ce type d’initiatives est le bienvenu dans une filière certes fortement touchée par la crise mais dont le savoir-faire demeure en France à la pointe de l’industrie aéronautique mondiale.

Comment Apave et Sopemea s’impliquent dans le plus grand projet scientifique du monde