Anti-corrosion : Corrohm désormais Consultant Certifié Comsol

Créé en 2020, Corrohm, spécialiste de l’anticorrosion, devient Consultant Certifié Comsol. Alliant techniques traditionnelles de mesure in situ et de tests (en laboratoire) et compétences numériques à l’aide du logiciel Comsol Multiphysics, Corrohm accompagne les maîtres d’ouvrage dans leurs projets.

Corrohm propose un diagnostic de l’état d’avancement de la corrosion et préconise des solutions ou des traitements des infrastructures mis en œuvre par des sociétés d’exécution des travaux de maintenance. Son offre intègre des enjeux sociétaux, environnementaux et économiques (optimisation de l’efficacité des infrastructures et minimisation des coûts d’installation et de maintenance). 

Comprendre les phénomènes de corrosion grâce à la transition numérique

« Chez Corrohm, nous avons la conviction que la compréhension des phénomènes de corrosion passe par une transition numérique à l’aide d’outils de conception assistée par ordinateur (CAO) et de simulation, explique David Garcia, directeur général de Corrohm. Ces technologies nous permettent de construire des jumeaux numériques et de mieux comprendre les mécanismes très complexes qui sont en jeu, tels que, par exemple, la corrosion par courants vagabonds. Les approches empiriques figurent encore dans l’usage de notre secteur ; il nous parait évident que la simulation numérique est indispensable pour établir des diagnostics plus précis et proposer des solutions optimisées pour la mise en place par exemple d’une protection cathodique ou de la déchloruration du béton. »

Experte de longue date dans l’utilisation du logiciel Comsol Multiphysics, Corrohm aborde une approche numérique innovante. A l’aide des modules Corrosion et AC/DC, Corrohm modélise et simule les mécanismes de corrosion afin de prendre en compte de nombreux aspects : les courants électriques, notamment les circuits électriques, les courants vagabonds et les courants galvaniques ; les phénomènes électrochimiques, en lien avec l’hygrométrie, l’influence du dioxygène dans la cinétique de corrosion et les courbes de polarisation ; la mécanique et l’écoulement des fluides par perméabilité ; ou encore les propriétés des différents matériaux, tels que le béton, les métaux et les sols notamment ; ainsi que leur géométrie souvent multicouches.

« Nous utilisons Comsol Multiphysics depuis de nombreuses années car c’est la référence en matière de modélisation par éléments finis et pour les recherches poussées sur les phénomènes couplés. Nous l’utilisons non seulement pour simuler les aspects mécaniques et électriques de la corrosion indépendamment mais aussi pour coupler les différentes physiques entres elles. La liberté d’implémentation de nos propres modèles physiques et la simplicité d’utilisation sont également des points importants. »

Mesure de rugosité de surface : une vidéo pour mieux comprendre l’emploi des technologies du marché

Analyse vibratoire : Dynae fait l’acquisition de la société Aquaturbo

Située à Marseille, Aquaturbo est un spécialiste des expertises vibratoires et le lignage pour les yachts de luxe, les navires de commerce ou de la Marine Nationale. Son savoir-faire sur le comportement dynamique et le lignage des lignes d’arbre de propulsion des navires est largement reconnu par les chantiers navals et les armateurs. 

Cette acquisition permet à Dynae d’acquérir des savoir-faire dans le lignage au laser ou au théodolite des lignes d’arbre complexes et de compléter son offre sur des secteurs d’activité où son expertise est reconnue : papeterie, sidérurgie, pétrochimie, cimenterie, hydroélectricité… 

De son côté, Aquaturbo étend sa palette d’expertises avec la simulation par éléments finis, l’analyse électrique, la thermographie infrarouge, et renforce sa proximité sur la façade atlantique. 

Une enveloppe de 600 M€ de la BEI pour Valeo

La BEI a approuvé une enveloppe de 600 M€ au bénéfice de l’équipementier automobile Valeo. Cette somme importante permettra de financer ses projets de recherche dans la réduction des émissions de CO2 et l’amélioration de la sécurité des véhicules. Cette enveloppe de financement souligne la vocation de la BEI à soutenir la recherche, l’innovation et la transition vers une économie sobre en carbone. Celle-ci est mise à disposition de Valeo à des conditions attractives. Un premier prêt de 300 millions d’euros vient d’être signé.

Ce prêt dont le versement est prévu d’ici mai 2022, sera consacré à des projets de recherche en matière d’électrification et d’amélioration de l’efficience énergétique des véhicules (systèmes 48V, systèmes de refroidissement des batteries, systèmes de confort thermique à haute efficience énergétique…), ainsi qu’en matière d’amélioration de la sécurité (systèmes d’assistance à la conduite et de conduite autonome, systèmes d’éclairage et d’essuyage intelligents…), domaines dans lesquels la demande du marché et le potentiel de croissance pour Valeo sont les plus forts.

Plus d’1,4 Md€ d’investissements dans ces projets sur quatre ans

En 2019, 57% du chiffre d’affaires première monte de Valeo a été généré par des technologies permettant la réduction des émissions de COet 36% par des technologies permettant d’améliorer la sécurité active. Entreprise hautement technologique, Valeo a placé l’innovation au cœur de sa stratégie ; en 2019, près de la moitié (47%) des commandes enregistrées par Valeo ont concerné des innovations qui n’existaient pas il y a trois ans. Dans ce cadre, Valeo vient d’annoncer son engagement d’atteindre la neutralité carbone en 2050 sur l’ensemble de sa chaîne de valeur en intégrant ses fournisseurs, ses activités opérationnelles et l’utilisation finale de ses produits et à réaliser 45% de cet objectif d’ici 2030.

La BEI est un partenaire long-terme de Valeo. En 2009 déjà, celle-ci avait accordé un financement de 300 M€ à l’équipementier automobile pour ses projets de recherche dans la réduction des émissions de CO et la sécurité active des véhicules. « Le soutien apporté par la BEI aux programmes de recherche et développement de Valeo est au cœur de sa mission de soutien aux investissements en faveur de l’innovation, souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. La maitrise de ces nouvelles technologies est d’une importance cruciale pour permettre à l’Europe de réussir la transition de son industrie vers un nouveau modèle sobre en carbone et plus respectueux de l’environnement. »  

De son côté, Jacques Aschenbroich, Pdg de Valeo explique que « Ce financement est extrêmement important, surtout dans ce contexte de transformation en profondeur de l’industrie automobileIl nous permettra de poursuivre nos efforts de recherche et de renforcer notre leadership technologique dans les domaines clés de la réduction des émissions de CO2 et de l’amélioration de la sécurité sur les routes. »

Informations sur les visuels : Ces photos illustrent les technologies 48V de Valeo, dont les recherches seront notamment financées par le prêt de la BEI. Ces systèmes, qui sont largement produits à Etaples, dans les Hauts de France, permettent l’électrification des véhicules à un coût très abordable. 

Siemens annonce le lancement de Simcenter 3D 2021

Dans son édition 2021, Simcenter 3D continue d’améliorer sa puissante plateforme d’ingénierie unifiée et partagée utilisable dans tous les domaines de la simulation, afin d’aider les utilisateurs à tirer pleinement parti des avantages que la simulation offre pour l’innovation, en termes de coût, de rapidité et d’impact. Apportant de nouvelles améliorations à l’expérience utilisateur guidée par l’IA (intelligence artificielle), de nouveaux types de simulations, mais aussi plus de précision et de rapidité, Simcenter 3D 2021 peut aider les entreprises à comprendre les performances réelles de leurs conceptions à un stade précoce de leur développement.

Des microfissures et mésofissures difficiles à modéliser

Dans de nombreux domaines, le développement de produits innovants englobe la conception des matériaux sophistiqués entrant dans leur fabrication, ce qui explique pourquoi de nouveaux matériaux sont mis sur le marché avec une rapidité sans précédent. La fissuration est une considération très importante lors du développement de ces matériaux, mais leurs microfissures et mésofissures sont difficiles à modéliser avec la méthode des éléments finis. Simcenter 3D permet désormais une séparation complète du volume élémentaire représentatif (VER) ainsi que l’insertion automatique en 2D et 3D de fissures ou de zones cohésives dans les matériaux. Les modèles macrostructurels et microstructurels autorisent désormais une séparation intégrale du maillage, ce qui permet d’étudier la propagation complète d’une fissure dans un matériau.

Modéliser les fissures microstructurelles et déterminer leur impact

« Simcenter Multimech nous permet de modéliser les fissures microstructurelles et de déterminer comment elles affecteront l’ensemble de la pièce, explique Neraj Jain, responsable du groupe de simulation et d’ingénierie au sein du DLR (Department of Ceramic Composites and Structures). Avec cet outil, nous pouvons voir l’endroit où une fissure se développe, comment elle transformera notre matériau et comment elle affectera sa microstructure finale. »

L’émergence de l’intelligence artificielle et du machine learning dans la conception et la simulation assistée par ordinateur

La convergence de l’ingénierie mécatronique et de l’ingénierie des systèmes avec les progrès de la gestion des données, de l’intelligence artificielle (IA), de l’apprentissage machine (ML) et de la fabrication de plus en plus connectée remet en question les processus traditionnels de développement et de fabrication de produits industriels. Bien utilisées, ces technologies offrent de nouvelles possibilités d’innovation rapide et d’augmentation de la productivité.

Daher va livrer quatre TBM 940 auprès de la DGA – Essais en vol

L’été prochain, en vertu de la commande passée le 9 février, Daher livrera quatre TBM 940 à la DGA. Ceux-ci remplaceront les TBM 700 de DGA Essais en vol (DGA EV). Mis en service en 1992, ces derniers servent à soutenir les essais en vol (avion d’accompagnement de sécurité, plastron, soutien à la mise en place d’essais et de réceptions hors des sites de DGA EV…). Quant aux TBM 940 commandés, Daher y intégrera de nouveaux équipements répondant à des besoins d’instruction et d’essais. Ils auront notamment la capacité d’embarquer une grande variété de charges utiles sous chaque voilure.

« Nous remercions le ministère des Armées pour sa confiance avec ce contrat. Il permettra de moderniser la flotte de la DGA Essais en vol et accompagner ainsi ses programmes de développement des systèmes de défense du futur, a commenté Didier Kayat, directeur-général du groupe Daher. Pour notre industrie et nos équipes, c’est un signe fort. Il compense en partie l’impact significatif de la pandémie de Covid-19 qui a affecté notre secteur. »

Daher, un précieux savoir-faire dans l’aéronautique

La gamme d’avions TBM s’exporte très bien. 85% de ses livraisons prennent ainsi la direction de l’Amérique du Nord. Mais pour ce programme, Daher structure une supply chain de plusieurs dizaines de fournisseurs en France, en amont de sa ligne d’assemblage final de Tarbes (1 500 personnes). Fort de ces savoir-faire rares d’avionneur, Daher participe également à des projets d’innovation d’envergure comme Ecopulse. Ce démonstrateur technologique permet de valider les technologies décarbonées des prochaines générations d’avions commerciaux.

Dernier né de la gamme d’avions conçus et produits à Tarbes, le TBM 940 comporte six places. Sa à cabine pressurisée est entièrement configurable. Cet avion atteint une vitesse de croisière maximale de 330 KTAS et une distance franchissable maximale de 1 730 NM. Il apporte une amélioration notable de performance et un gain d’efficience de 10% en matière de consommation par rapport à son prédécesseur le TBM 700 actuellement exploité par les armées. Fortement automatisé, il bénéficie d’une protection antigivrage automatique et d’un système d’auto-manette. Le TBM 940 est aussi l’un des premiers appareils au monde dotés d’un système d’atterrissage automatique d’urgence.

Collaboration stratégique entre AVL et Rohde & Schwarz dans le test automobile

Alors que l’actualité s’acharne sur le véhicule autonome, AVL et Rohde & Schwarz poursuivent leur collaboration stratégique dans le test automobile. Après avoir travaillé ensemble sur la simulation de systèmes de géolocalisation GNSS, AVL et Rohde & Schwarz mènent aujourd’hui une collaboration stratégique dans la simulation de cibles radar à partir de la plate-forme DrivingCube*.

La solution DrivingCube d’AVL associe la simulation logicielle à de réels essais réalisés sur un véhicule installé sur un banc d’essais moto-propulsé et instrumenté. Elle permet d’accélérer le processus de validation et d’approbation des systèmes ADAS et de conduite autonome (AD). La particularité de cette solution réside dans sa capacité à faire fonctionner un véhicule réel dans un environnement virtuel. Et tout en prenant en compte les actions de la chaîne d’analyse et de décision : « percevoir, planifier, agir ». Cette fusion de l’environnement virtuel avec de véritables capteurs nécessite une technologie de simulation avancée.

* Pour en savoir plus sur la plate-forme DrivingCube :

De nouvelles perspectives pour le test des fonctions radar

Déployé dans le cadre d’un banc d’essai de type vehicle-in-the-loop, le système de test radar de Rohde & Schwarz offre de nouvelles perspectives pour le test des fonctions radar. Il permet aussi de s’assurer de la sûreté des fonctions de conduite autonome. Le réseau d’antennes génère des objets artificiels complexes pour les capteurs radar. Les paramètres, tels que la distance et la vitesse radiale, la taille et l’azimut, sont modifiables sans déplacer physiquement les antennes ou les autres éléments.

En outre, l’interface temps réel adaptable permet de générer et de tester des scénarios de conduite difficiles, complexes et risqués. Le système est tout aussi évolutif que modulaire. Le même banc d’essai peut donc s’utiliser pour tester tous types de véhicules avec différents nombres et variétés de capteurs radar.

La société Greenmot se lance dans le retrofit et l’électrification des bus

Tiraillé par la crise sanitaire et économique, le gouvernement Castex n’en oublie pas moins l’engagement de la Loi de transition énergétique en sélectionnant le projet Green-eBus, de la société Greenmot pour le retrofit et l’électrification des bus. Implanté à Villefranche-sur-Saône (69), Greenmot intègre ainsi le Programme d’investissements d’avenir (PIA) porté par l’Ademe. Le laboratoire d’essai et d’ingénierie bénéficie en outre d’un financement de plus d’1 M€ ; ce montant supporte le projet de réalisation d’un prototype de transformation de bus urbain diesel en propulsion électrique à batterie.

Rétrofiter les bus diesel des flottes existantes en bus électrique a un objectif : accélérer la transition énergétique par la transformation rapide et à coût maîtrisé d’une grande partie du parc actuel de véhicules. Les bus transformés – à mi-vie – pourront ainsi continuer de rouler partout. Cette prolongation de la durée de vie des bus existants a ainsi pour but de revaloriser les flottes diesel actuelles, allonger leur durée de vie et donc optimiser le budget de transport public. Ce retrofit permettra enfin de maitriser le coût de mise en place des zones à faibles émissions (ZFE).

Former une filière française de rétrofit à fort potentiel d’exportation

D’une durée de 18 mois, le projet de développement du premier prototype. Puis viendra la mise en place d’un pôle de fabrication industrielle dans l’usine de Villefranche-sur-Saône, accompagné par le renforcement du pôle SAV. « Ce projet ouvre une opportunité industrielle pour Greenmot, déclare son président Stéphane Londos. L’entreprise s’appuiera sur plusieurs partenaires régionaux afin de former une filière française de rétrofit avec un fort potentiel d’exportation. »

Ce projet représente en conséquent la première pierre d’un pôle d’ingénierie de véhicules industriels associant transition énergétique et maîtrises des spécificités des véhicules spéciaux. Les compétences mises en œuvre permettront ensuite d’aller vers d’autres énergies, telle que l’hydrogène. Enfin, le projet veut aller plus. Il consiste en une approche globale avec revalorisation des pièces démontées via une filière de réutilisation des pièces ou le recyclage de matériaux.

Bertrand Bedel, nouveau président du Cerib

Le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (Cerib) a nommé un nouveau président, Bertrand Bedel. À cette nomination s’ajoutent celles de deux vice-présidents. Il s’agit de Philippe Gruat, président de la Filière Béton et président de l’ESITC de Caen, et de Laure Hélard, déléguée générale du SFIC et de l’ATILH.

Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé sa carrière en qualité de conducteur de travaux chez Cipec. Il crée ensuite sa propre entreprise générale de bâtiment. Après deux années au sein du groupe Point P, il débute sa carrière dans l’industrie des produits en béton en 1983 chez Premat Yonne (groupe Alkern). Ainsi, pendant plus de trente ans ans, il occupe plusieurs postes au sein du groupe Alkern… jusqu’à la présidence.

Un nouveau président pour accompagner les membres du Cerib dans la construction du futur

Pour le nouveau président, « le Cerib est un formidable outil de progrès technique, de performance et d’innovation environnementale, technologique et numérique pour le secteur de la construction, le matériau béton et les produits préfabriqués en béton. » Le Cerib comprend 15 000 m2 de laboratoires, es équipements de pointe et 170 collaborateurs. Cela lui permet d’accompagner, d’informer et d’apporter un appui technique aux acteurs de la construction.

« Ma feuille de route s’inscrit dans la continuité du COP* 2020-2023 signé entre l’État, la FIB et le Cerib. Son but est d’accompagner l’industrie du béton vers le futur et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction. » Ce COP repose sur l’accompagnement les PME/TPE vers l’industrie 4.0, la transition énergétique et la transition vers une économie circulaire dans la construction.

* Contrat d’objectifs et de performance