Le projet d’acquisition d’une table d’essais de séisme triaxiale par Sopemea soutenu par l’État

À l’issue de la signature de l’avenant au contrat stratégique de la filière nucléaire (CSFN), le ministère de l’Économie et des finances a publié la liste des industriels retenus dans le cadre du plan de relance et de soutien à la filière nucléaire. Dans ce cadre, le projet d’acquisition d’une table d’essais de séisme triaxiale présenté par Sopemea a été sélectionné par les services de l’État et retenu parmi les lauréats du premier appel à projets émis par le gouvernement.

Le projet de Sopemea a été soutenu par la labellisation délivrée par le pôle de compétitivité Nuclear Valley. Cet investissement va permettre au laboratoire d’essais de disposer d’un moyen d’essais permettant de réaliser des essais basse fréquence triaxiaux. Ces essais seront représentatifs des vraies sollicitations rencontrées lors des séismes et plus proches des calculs numériques des industriels. Ils répondront aux exigences des nouvelles normes et apporteront une capacité de production accrue pour la réalisation des qualifications demandées.

Mieux répondre aux contraintes calendaires des programmes d’essai

Ce nouveau moyen d’essais viendra en complément du parc existant sur le site de Vélizy. Il devrait être disponible pour les clients de Sopemea avant la fin de l’année 2022. Avec cette acquisition, le groupe mettra ainsi à la disposition de ses clients un moyen d’essais complémentaire à ses prestations d’essais vibratoires. Celui-ci permettra en effet de mieux répondre aux contraintes calendaires des programmes des industriels et aux nouvelles normes applicables tant pour les programmes français qu’internationaux.

Natrax fait appel aux solutions de Simcenter Testing de Siemens pour optimiser les essais de bruit de passage

Pour réduire efficacement les niveaux de bruit d’un véhicule et se conformer aux exigences de certification du bruit au passage, Natrax aide ses clients à agir sur le niveau de la source de bruit. Les deux pistes d’essai acoustique spéciales conformes à la norme ISO sont équipées de Simcenter Testing Solutions. Simcenter Testlab (logiciel) en conjonction avec Simcenter Scadas (matériel) aide l’équipe à définir le spectre du bruit, à procéder à l’analyse et à l’ingénierie nécessaire.

E-mobilité : Greenmot s’équipe d’une borne de recharge haute puissance Sicharge UC400 de Siemens Smart Infrastructure

Afin de répondre aux nouveaux besoins qui découlent des évolutions du transport et de la mobilité, Greenmot a fait appel à Siemens Smart Infrastructure afin de se doter d’une nouvelle borne de recharge haute tension. Il s’agit de la première installation de ce type pour Siemens dans le monde. Cette collaboration entre dans le cadre d’une longue relation de confiance et permet à Greenmot de franchir une étape supplémentaire dans son engagement en faveur de l’e-mobilité.

Répondre aux nouveaux besoins des industriels

Dans le contexte d’une électrification intensifiée des véhicules et d’hybridation des motorisations, Greenmot voit son activité s’orienter progressivement vers le mix énergétique. L’entreprise lyonnaise effectue en effet de plus en plus de tests sur des véhicules équipés de tous types de motorisation, dont des véhicules légers, des bus ou des poids lourds électriques.

Celle-ci permet ainsi de faciliter la recharge des véhicules électriques pendant les phases de tests, ou encore de tester la réaction des véhicules lorsqu’ils sont en charge. Les applications sont diverses et vont des cycles routiers ou climatiques normés aux études d’analyses énergétiques en passant par le mise au point en phase de R&D.

Programme des conférences du prochain Congrès international de métrologie (CIM)

Organisé conjointement par le Réseau Mesure, Collège français de métrologie (CFM), le Symop et GL Events (organisateurs du salon Measurement World), le Congrès international de métrologie (CIM) ouvrira ses portes non pas à Paris comme initialement prévu, mais à Lyon. Un soulagement pour toute la communauté de la métrologie même si les visiteurs étrangers fidèle à ce rendez-vous biennal devraient être moins nombreux qu’à l’accoutumée.

Un programme riche et qualitatif

Le congrès s’articulera autour de trois sessions : la conférence plénière, six tables rondes et pas moins de seize sessions orales réparties sur deux salles. Et c’est sans oublier un impressionnant programme de séance posters auxquels s’ajoutent des présentations business et orientées produits. Les sujets abordés lors des tables rondes entendent répondre aux besoins d’information de la part des industriels, en particulier sur les sujets d’industrie 4.0 et d’environnement.

Les sujets sont les suivants : « La métrologie à l’ère du digital », « Émissions industrielles : l’apport de la métrologie au respect des nouvelles exigences », « Santé et métrologie : un défi commun ! », « Les défis des mesures sur site », « Le rôle des organisations internationales Métrologie et Qualité dans la transition 4.0 », et enfin « La métrologie du futur : quelles compétences ? ».

Découvrir le programme complet

Un hexapode Symétrie recrée un jardin virtuel pour tester une tondeuse à gazon autonome iMow

L’industriel allemand Stihl a fait appel au Nîmois Symétrie pour faire l’acquisition d’un banc de test très complet. Celui-ci devait en effet lui permettre de recréer des jardins virtuels en usine pour tester la tondeuse à gazon autonome iMow dans un grand nombre de cas possibles, ses clients s’attendant à ce qu’elle fonctionne dans des conditions de plus en plus extrêmes. Ainsi, les tests ne sont plus soumis aux conditions météo pas forcément favorables (pluie, neige), les équipes et le matériel sont disponibles à proximité et les tests sont reproductibles, ce qui n’était pas le cas lors des tests en extérieur.

Un hexapose pour simuler les pentes de jardins virtuels

L’hexapode Mistral avec sa rotation continue intégrée dans le plateau supérieur de l’hexapode permet de simuler les pentes du jardin. Stihl a ajouté des actionneurs pneumatiques sur le plateau mobile pour générer des chocs contre un tronc d’arbre par exemple.

La tondeuse à gazon autonome iMow installée sur l’hexapode expérimente le scénario indiqué à son jumeau numérique (digital twin) en simulation. Pour boucler la boucle, Symétrie a fourni l’option logicielle External Real-Time Trajectory qui permet de modifier la trajectoire de l’hexapode en temps réel, avec une fréquence de pilotage à 200 Hz. Il faut noter que l’installation et la formation ont dû être faits à distance car le projet s’est déroulé en pleine pandémie de Covid avec impossibilité de nous déplacer en Allemagne.

Pourquoi Hexagon a fait l’acquisition d’un superordinateur pour le développement de ses nouveaux produits

Le groupe Hexagon a récemment fait l’acquisition d’un superordinateur Fugaku (du fabricant japonais Fujitsu) afin de révolutionner l’utilisation des simulations dans le développement de nouveaux produits. Fugaku, ce superordinateur considéré comme le plus rapide au monde, peut accélérer l’innovation en permettant de réaliser des simulations CFD (dynamique des fluides numérique) complexes, considérées auparavant comme trop longues et trop coûteuses. La division Manufacturing Intelligence du groupe démontre que la performance des nouvelles générations d’avions et de véhicules électriques peut être analysée plus en détail et avec un nombre d’itérations bien plus grand, en faisant appel à des simulations de haute performance. En exploitant des semi-conducteurs de pointe, les fabricants peuvent analyser toutes les complexités d’un développement avec moitié moins d’énergie et à des coûts nettement plus bas que ceux de méthodes de simulation traditionnelles.

Relever les nombreux défis des simulations CFD

Les simulations CFD exigent des capacités et ressources informatiques importantes. Par conséquent, les ingénieurs doivent passer de nombreuses heures à simplifier la conception réelle d’un produit juste pour pouvoir la simuler et s’assurer qu’elle fournira les résultats attendus. Dans certains cas, un ingénieur peut consacrer jusqu’à 90 % de son temps à ce processus manuel, et ces spécialistes sont confrontés à toujours davantage de simulations d’extrapolation afin de gérer plus d’éléments. Le coût et le temps nécessaires pour réaliser ces simulations sont donc prohibitifs, et les ingénieurs ne peuvent simuler qu’une conception de produit approximative. Les utilisateurs de Cradle CFD Hexagon ont désormais la possibilité de tirer parti de la puissance de l’architecture informatique de Fugaku basée sur ARM pour réaliser, rapidement et sans effort, des simulations complexes. Cela est devenu possible grâce à un nouveau partenariat qui permettra aux clients d’utiliser le logiciel Cradle CFD sur la série de superordinateurs commercialisés PRIMEHPC de Fujitsu Limited, qui utilisent la technologie Fugaku.

Les ingénieurs pourront dorénavant simuler des conceptions complexes sans avoir à les simplifier, non seulement pour gagner du temps, mais aussi pour accéder à des détails considérablement améliorés. Cela leur permettra d’une part d’examiner rapidement plusieurs options de conception, en utilisant plus souvent la simulation pour affiner et tester leurs conceptions, et d’autre part d’étudier de nouveaux concepts qui ne peuvent pas être explorés avec les ressources actuelles dans le domaine des tests physiques ou les simulations. Les fabricants bénéficient désormais de cette vitesse et de ce niveau de détail plus élevés. Leurs ingénieurs pourront également utiliser ce type de simulation régulièrement dans leur travail quotidien, car l’architecture de Fugaku consomme environ un tiers de l’énergie des ordinateurs utilisés actuellement, ce qui réduit les coûts et améliore la durabilité environnementale. 

Un développement révolutionnaire pour de nombreux secteurs industriels

Ce développement est révolutionnaire pour divers secteurs, notamment l’automobile, l’aéronautique et la construction, lesquels ont besoin des informations fournies par la simulation CFD à grande échelle. C’est particulièrement important à une époque où l’industrie automobile et l’aéronautique recherchent par tous les moyens de nouvelles formes de mobilité et de nouveaux transports électrifiés.

Les experts de Hexagon ont travaillé en étroite collaboration avec Fujitsu Limited pour ajuster le code CFD Cradle et exécuter des simulations de test sur Fugaku. Une voiture familiale type a été simulée dans son intégralité, ce qui n’est possible qu’avec une plus grande puissance de calcul. Ce modèle comprenait 70 millions d’éléments utilisant 960 cœurs et a été simulé jusqu’à l’état stable à l’aide de l’équation RANS sur 1 000 cycles.

Dans l’aéronautique, l’impact des turbulences qui se forment autour des ailes d’un avion est d’une importance cruciale pour la commande et la sécurité d’un tel véhicule. La turbulence est le résultat de nombreux vortex, dont certains sont si petits qu’il est impossible de les simuler à l’aide des méthodes actuelles. Grâce à la technologie Cradle et aux ressources de calcul supplémentaires de Fugaku, les ingénieurs peuvent désormais obtenir une simulation de plus haute résolution afin de mieux comprendre l’impact des turbulences sur la sécurité structurelle de l’avion et les forces qu’il peut supporter. C’est important pour le développement de la nouvelle génération d’avions, y compris les modèles supersoniques et hypersoniques, pour laquelle les ingénieurs doivent comprendre le comportement des ondes de choc autour de l’appareil.

Résultats concluants issus de test de fluide transonique

L’équipe a effectué avec succès une simulation de test de fluide compressible transonique autour d’un avion. L’analyse transonique est essentielle à la conception d’avions sûrs et efficaces, car elle aide les ingénieurs à comprendre ce qui se passe lorsque l’air circule autour d’une surface de contrôle des ailes. Cette recherche a été menée à l’aide des ressources informatiques du superordinateur Fugaku de Riken par le biais du projet de recherche sur l’utilisation du système HPCI .

Pour Roger Assaker, président de l’unité Design & Engineering dans la division Manufacturing Intelligence de Hexagon, « la simulation est la clé des innovations dans l’aérospatiale et l’eMobilité. Les avancées telles que l’architecture de super calcul à faible consommation de Fugaku est l’une des façons d’exploiter ces connaissances sans coûter une fortune, et je suis très satisfait des résultats obtenus par notre équipe Cradle CFD et nos partenaires. »

Comment Ansys veut aider ITER à concevoir la plus grande centrale mondiale de fusion nucléaire durable

L’organisation ITER et Ansys, éditeur de logiciels de simulation numérique, collaborent afin d’optimiser la conception et les performances de la structure électromagnétique (EM) de l’ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international), la plus grande centrale mondiale de fusion nucléaire. L’objectif de ce projet associant trente-cinq pays, est de fournir une énergie propre, toujours disponible et à un coût abordable. Dans le cadre de ce nouvel accord pluriannuel, Ansys travaillera avec les ingénieurs d’ITER pour améliorer la gestion des risques, rationaliser le développement du projet et répondre aux exigences critiques de sécurité.

À l’avenir, l’énergie de fusion nucléaire pourrait constituer une source idéale, car elle est disponible 24 heures sur 24 et génère pas ou peu de déchets radioactifs à longue durée de vie. Cependant, pour produire une réaction de fusion autonome, il faut chauffer un plasma ionisé d’isotopes d’hydrogène à environ 150 millions de degrés Celsius. Pour maintenir cette température extrême tout en contenant le plasma, le tokamak ITER (chambre à vide en forme de bouée conçue pour expérimenter l’énergie de la fusion), s’appuie sur un réseau d’aimants supraconducteurs massifs, qui forment une enceinte de confinement magnétique invisible, à l’intérieur de la chambre à vide.

ITER utilise les solutions de simulation d’Ansys pour concevoir de manière économique les structures EM du réacteur. Le logiciel de simulation de mécanique des fluides Ansys Fluent, joue notamment un rôle essentiel dans le développement du système de refroidissement extrême de l’ITER. Il permet aux ingénieurs de valider la conception et les performances du dispositif, tout en réduisant les besoins de prototypes physiques. En outre, la solution permet à l’équipe de disposer d’une documentation complète afin de s’assurer que le système est robuste et conforme aux normes du projet, ainsi qu’aux règles de sécurité strictes de l’industrie.

Industrialiser la fusion de l’hydrogène : une précision technique sans précédent exigée

Par ailleurs, les ingénieurs s’appuient sur le logiciel Ansys Mechanical pour élaborer les supports structurels qui sécurisent la base de l’ITER. « Les solutions de simulation d’Ansys aident notre équipe à répondre aux exigences de sécurité et de précision requis pour ce projet unique en son genre., déclare Bernard Bigot, directeur général d’ITER Organization. En effet, parvenir à industrialiser la fusion de l’hydrogène exige une précision technique sans précédent. C’est pourquoi l’efficacité et la fiabilité de notre logiciel de simulation sont des enjeux cruciaux. Depuis de nombreuses années, les solutions d’Ansys répondent à ces besoins, et permettent à nos ingénieurs de repousser les limites en toute sécurité et de rêver en grand, pour concevoir le plus grand réacteur de fusion au monde. »

« Pour alimenter le soleil et les étoiles, les atomes de lumière fusionnent à des pressions et des températures très élevées. Reproduire ce processus sur Terre avec ITER contribuera à répondre aux besoins énergétiques de la planète. Mais pour y parvenir, les ingénieurs doivent relever des défis de conception extrêmement complexes, déclare Prith Banerjee, directeur de la technologie chez Ansys. Grâce aux simulations d’Ansys, les ingénieurs d’ITER peuvent accélérer la construction du réacteur de fusion, réduire considérablement la teneur en matériaux des structures EM tout en diminuant sensiblement le coût de développement de l’installation, pour fournir une énergie propre et durable pour la planète. »

Utac se lance dans les essais de véhicules militaires hybrides pour le ministère de la défense britannique

Utac s’est engagé auprès du ministère de la défense britannique (MoD) à travers le programme militaire de démonstration de technologies 6 (DT6). Basé sur le centre d’essais Utac, le programme vise à déterminer les avantages que peuvent présenter les véhicules hybrides pour les missions menées aujourd’hui sur le champ de bataille. Le programme DT6 a débuté en janvier 2020. Celui-ci est géré par Utac pour le compte du ministère de la défense britannique avec le soutien de Jacobs, Magtec (qui réalisera toute l’électrification) et RBSL.

Le programme s’articule autour de deux principaux axes de travail. Le premier consiste à recueillir des données concernant les technologies hybrides, provenant de l’ensemble de l’industrie britannique. Il prévoit notamment d’étudier des voies de développement de technologies de véhicules hybrides et électriques afin d’orienter le développement des futurs véhicules par le ministère de la défense britannique. Pour cela, Jacobs construit une base de données des capacités et des moyens de fabrication existants au Royaume-Uni, en recueillant connaissances et expertise. Cela s’est jusqu’à présent traduit par un travail en collaboration avec l’industrie britannique, par le biais de questionnaires, d’entretiens et de visites.

Évaluer les capacités actuelles d’un échantillon de véhicules militaires hybrides

Le deuxième axe de travail porte sur la démonstration des avantages et inconvénients potentiels de l’hybridation des véhicules dans un contexte militaire. L’élément central de ce projet consiste en une série de tests réalisés sur le centre d’essais Utac en vue d’évaluer les capacités actuelles d’un échantillon de véhicules militaires hybrides. L’échantillon constitue un groupe représentatif des applications et configurations de véhicules militaires pour la motorisation hybride. 

« Nous voyons de plus en plus de véhicules hybrides et électriques testés et souhaitons exploiter ces technologies commerciales dans le contexte militaire, souligne Julian Bryan, responsable des tests et du développement des véhicules militaires chez Utac. S’il existe de nombreuses études écrites sur la défense, dans ce domaine, les démonstrations physiques ont été limitées. En testant un groupe représentatif de véhicules militaires hybrides, le programme DT6 vise non seulement à fournir des preuves venant conforter les précédentes études, mais aussi à répondre aux avis des utilisateurs, tant positifs que négatifs. Notre programme d’essais est axé sur les avantages et les inconvénients perçus et permettra également d’évaluer la capacité des technologies commerciales actuellement disponibles à être appliquées dans un environnement militaire. »  

Utac Ceram et Millbrook deviennent Utac
Millbrook, Utac Ceram, Revolutionnary Engineering et Test World se rejoignent et deviennent Utac : un nom et une marque uniques qui seront déployés dans tous les sites du groupe dans le monde entier. Utac, groupe privé et indépendant, partenaire privilégié des acteurs du monde de l’automobile et de la mobilité regroupe toutes ses activités, entités et filiales sous une marque unique afin d’accélérer sa transformation et poursuivre son développement mondial. « La marque Utac a été choisie en raison de sa reconnaissance internationale à travers le monde entier, pour son expertise, son sérieux et son excellence », précise-t-on au groupe de la nouvelle entité.


Novares s’associe avec l’université Ecust pour mener des recherches sur les capteurs intelligents pour les véhicules électriques

Noveastern, la branche de Novares en Chine, vient de signer un accord de coopération avec l’East China University of Science and Technology (Ecust). L’objectif de l’industriel est de mener des travaux de R&D sur les capteurs intelligents à couches minces utilisés dans les batteries des véhicules électriques.

Fondée à Shanghai il y a plus de soixante ans, l’Ecust compte 26 000 étudiants et 3 000 enseignants. Les chercheurs de cette université disposent de nombreuses années d’expérience dans des domaines tels que le contrôle automatique, le calcul informatisé et les systèmes connectés, entre autres technologies de l’information. Cette collaboration avec l’école a ainsi pour objectif de fournir des technologies de pointe et des solutions très fiables aux constructeurs automobiles formant la clientèle du groupe.

Le centre d’expertise de Shanghai est l’un des huit qui composent le réseau mondial de Novares consacré à la R&D. C’est aussi l’un des trois dédiés à la ligne de produit Powertrain – les deux autres étant en France et aux États-Unis – dont les travaux portent en particulier sur le développement de pièces pour les moteurs électriques et les moteurs à hydrogène.

Renforcer la capacité de Novares à innover et à apporter de nouvelles améliorations à la Nova Car

Directeur du centre d’expertise Novares de Shanghai, Daniel Bruzzese a rejoint le Pr. Tang, doyen de la faculté d’informatique et d’ingénierie de l’Ecust, le Professeur Zhu, directeur de l’Institut de design et de recherche, le Pr. Ling et son équipe à l’université pour la cérémonie de signature de l’accord le 15 juin dernier. Ce partenariat va ainsi renforcer la capacité de Novares à innover et à apporter de nouvelles améliorations à son véhicule de démonstration, la Nova Car, qui met en lumière les derniers produits développés par le groupe. Mais il va aussi permettre de résoudre un certain nombre de difficultés techniques afin de soutenir encore plus efficacement les constructeurs automobiles qui forment sa clientèle.

« Nous sommes convaincus que cette coopération fructueuse va nous aider à mieux comprendre les besoins des clients locaux et que, grâce aux échanges avec les chercheurs, nous pourrons transformer leurs idées en solutions innovantes qui amélioreront grandement les véhicules de demain », affirme Daniel Bruzzese. « Cette collaboration sera bénéfique pour nous comme pour Novares, et nous espérons pouvoir l’élargir à d’autres domaines parmi lesquels la recherche scientifique et l’éducation », ajoute le Pr. Tang.