Utac inaugure une nouvelle chambre d’émission à température variable (VTEC) au Royaume-Uni

Utac a inauguré en septembre dernier sa nouvelle VTEC (chambre d’émission à température variable) 4 roues motrices. Cette installation offre ainsi la possibilité aux ingénieurs chargés de tester les véhicules lourds de réaliser des essais d’émissions sur une variété inédite de véhicules. Située sur le centre d’essais Utac au Royaume-Uni, la nouvelle VTEC peut recevoir des véhicules plus grands, plus lourds et plus puissants que l’ancienne installation VTEC. Elle offre également la possibilité d’effectuer des essais sur des motorisations électriques et hydrogènes.

Conçue pour recevoir des véhicules hors route et des voitures de tourisme, mais aussi des bus et des autocars, la VTEC permet de réaliser des essais d’émissions dans un environnement à température contrôlée (de – 20 °C à 50 °C). Elle peut s’adapter à des véhicules ayant un empattement de 8 m et une charge à l’essieu de 20 tonnes.

Dimensions et capacités hors normes pour cette nouvelle VTEC

Les dimensions de cette VTEC sont impressionnantes, et ses capacités sont les plus importantes du Royaume-Uni pour ce type d’installations. Elle offre une absorption de puissance qui peut atteindre 450 kW, plus du double de celle offerte par l’installation actuelle d’Utac. Elle dispose également d’un couple continu 6 fois plus puissant que celui de l’ancienne installation (40 000 N) et d’un simulateur d’inertie 3 fois plus puissant (60 000 kg).

Grâce aux capacités double et triple essieux de la VTEC, Utac peut réaliser des essais de types très variés, en particulier des essais d’émissions en conditions de conduite réelles (RDE). Elle dispose aussi d’une chambre de pesée des filtres à particules en suspension (PM), et d’un système d’analyse des sacs à quatre phases. Elle offre la possibilité de mesurer la consommation de carburant des véhicules à hydrogène, ainsi que la consommation d’énergie et l’autonomie des véhicules électriques (EV).

La possibilité qu’elle offre de tester des véhicules lourds dans des conditions de froid extrême permet aux ingénieurs de réaliser des essais de démarrage à froid, ainsi que des essais de désembuage et de dégivrage du système CVCA sur des véhicules de transport en commun, militaires et de tourisme. La VTEC permet aussi de réaliser des essais sur des véhicules spécialisés dans des conditions ambiantes extrêmes, par exemple sur des véhicules d’exploration de l’Arctique.

Institut de Soudure lance une licence par alternance dans la filière de formation Contrôles

Antoine Legros, président du groupe Institut de Soudure et Antonietta Specogna, directrice de l’IUT Thionville-Yutz, ont inauguré cette nouvelle formation le 20 septembre dernier, en présence d’élus et de Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises auprès d’Elisabeth Borne.

Grâce à cette licence, le groupe Institut de Soudure structure ses deux filières de formation par alternance, en CND et en soudage, pour couvrir tous les différents niveaux de diplômes. Dans le détail, la filière CND compte désormais cette nouvelle licence professionnelle de niveau3/bac+3 qui s’ajoute à la mention complémentaire de niveau 4/bac+1 et au titre professionnel de niveau 3-4/infrabac.

Institut de Soudure, partenaire historique de l’IUT Thionville-Yutz

Le groupe peut se féliciter de la réussite des deux mentions complémentaires en soudage et en CND lancés en septembre 2019 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), puis en septembre 2020 à Yutz (Moselle). Avec 100 % de réussite aux examens, 80 % des stagiaires sont embauchés à l’issue de leur formations et 20 % poursuivent leurs études.

La licence est le fruit à la fois d’un parcours historique du groupe en Lorraine, et d’un rapprochement avec le monde universitaire, tant pour l’enseignement que pour la recherche. « Nos écoles de spécialisation en soudage, l’ESSA et l’EAPS, installées à Yutz, forment des techniciens et des ingénieurs en soudage reconnus dans le monde entier, indique-t-on au sein de l’IS. Elles y côtoient le centre de recherche du groupe, dédié au développement et au transfert de technologies et méthodes, notamment dans les domaines du soudage et des techniques de CND ».

L’université de Lorraine dispense cette licence en formation initiale au sein du campus de l’IUT Thionville-Yutz, avec des formations pratiques assurées par les équipes régionales du Groupe Institut de Soudure depuis 2004.

IMT Lille Douai devient IMT Nord Europe

L’école d’ingénieurs IMT Lille Douai devient IMT Nord Europe. L’établissement affirme ainsi sa transformation et son positionnement stratégique au carrefour de l’Europe du Nord. Déployé à l’occasion de la rentrée 2021, ce nouveau nom s’inscrit dans la stratégie de transformation initiée par les équipes de l’école depuis la fusion il y a quatre ans de Mines Douai et Télécom Lille.

En moins de cinq ans, l’école s’est transformée autour d’une stratégie volontaire et engagée. Celle-ci vise à inscrire l’ingénieur de demain dans la réalité des enjeux économiques, écologiques et technologiques du XXIe siècle. C’est pourquoi IMT Lille Douai a déployé une nouvelle signature de marque en septembre 2020, I’M Tomorrow.

Une école ouverte à l’international

La nouvelle identité de l’école vient affirmer son positionnement stratégique au cœur de l’Europe. Outre Lille et Douai, l’établissement dispose en effet d’implantations à Valenciennes, Dunkerque et Alençon. L’école rayonne largement au-delà des frontières françaises et compte 36 accords de doubles diplômes internationaux, 121 institutions étrangères partenaires ainsi que 15,7% de doubles diplômés avec une institution étrangère en 2020. Elle a développé de nombreux partenariats ces dernières années avec des universités d’Europe du Nord et signera au cours de l’année 2021-2022 de nouveaux accords avec des universités tchèques, russes, suédoises et norvégiennes.

L’établissement coordonne et administre par ailleurs les mobilités sortantes en double diplôme et en second diplôme vers le Royaume-Uni pour le groupe Institut Mines-Télécom (IMT). Forte de sa nouvelle identité, elle sera en position d’assurer cette mission plus largement vers des pays de la zone Nord Europe pour les écoles de l’IMT qui le souhaitent.

Pour Alain Schmitt, directeur d’IMT Nord Europe, « cette nouvelle identité qui reflète notre ambition de croissance et de développement. Notre mission est de former des ingénieurs engagés, acteurs du monde qui les entoure. Au-delà des transitions écologiques et énergétiques, économiques et technologiques, nos élèves doivent faire l’expérience d’un monde globalisé et multiculturel. C’est ce que nous leur offrons avec des opportunités dans le monde entier et en particulier sur l’Europe du Nord. »

Serma Energy crée la filiale Serma Energy Iberica et va construire une plateforme de test en Espagne

Serma s’inscrit durablement dans les enjeux de la filière automobile. Depuis une dizaine d’années, le groupe a noué un partenariat privilégié avec Renault. Pour répondre aux nouveaux enjeux de la marque, Serma Energy développe un centre d’essais en Espagne. Installée à Valladolid où la marque Renault possède un grand centre de production et de R&D, la nouvelle plateforme de test Serma devrait être opérationnelle en novembre prochain.

Cette nouvelle société a pour mission première de tester les batteries hybrides et plug-in hybrides de Renault notamment en effectuant des vérifications et des tests fonctionnels. Au-delà de ce partenariat, Serma Energy prévoit de s’implanter durablement en Espagne afin de répondre aux besoins de clients locaux.

Une position de plus en plus forte sur les essais et la qualification des batteries électriques

Serma Energy travaille en étroite collaboration avec les filiales du groupe Serma sur la qualification, l’ingénierie, l’industrialisation et les expertises physiques et avec des laboratoires partenaires sur les essais mécaniques et chimiques. Elle vient compléter le dispositif technologique du groupe servant les domaines de la microélectronique, les systèmes embarqués et la cybersécurité, et consolide le guichet uniqued’expertise et de conseil qu’il offre autour de l’électronique et des systèmes.

Serma Group, implanté depuis près de trente ans à Pessac, réalise depuis de nombreuses années de l’expertise et des tests sur les convertisseurs de puissance et sur les batteries. Dans le cadre de son développement autour de la batterie et de l’hydrogène, le groupe Serma envisage plusieurs possibilités pour ses futures implantations : Rhône-Alpes, Occitanie, Nouvelle Aquitaine.

>> Retrouvez un article portant sur la stratégie de Serma Energy dans les essais sur le véhicule électrique dans le prochain n° d’Essais & Simulations à paraître en octobre.

Alstom et Plastic Omnium veulent créer des solutions de stockage d’hydrogène embarquées pour le ferroviaire

Alstom et Plastic Omnium, acteur majeur de la mobilité hydrogène, ont signé un protocole d’accord portant sur le développement de systèmes de stockage d’hydrogène haut de gamme destinés au secteur ferroviaire. Dans le cadre de leur collaboration, Alstom et Plastic Omnium combineront ainsi leurs capacités et savoir-faire complémentaires. Une équipe spécifique a été d’ores et déjà mise en place pour assurer le développement technique et commercial de solutions de stockage d’hydrogène embarquées et destinées au marché ferroviaire.

À l’issue des phases de développement déjà initiées, les deux partenaires pourront lancer des solutions de stockage d’hydrogène et ceci dès 2022 pour des trains régionaux en France et en Italie. Ces trains pourront effectuer des voyages directs sur des lignes non électrifiées sans recourir aux énergies fossiles, tout en répondant aux défis du développement durable.

Le ferroviaire, un secteur moteur dans la mobilité par l’hydrogène

Le rail, les poids lourds longue distance, les bus et autocars et les flottes commerciales sont les premiers secteurs à s’engager réellement dans la mobilité par l’hydrogène zéro-émission, ouvrant la porte à des marchés prometteurs. Selon Christian Kopp, directeur général Clean Energy Systems chez Plastic Omnium, « notre partenariat avec Alstom a pour but de développer des solutions de stockage d’hydrogène hautement performantes, qui permettront au transport ferroviaire de relever les défis du développement durable. C’est une nouvelle étape vers la mobilité zéro carbone et une preuve de plus du savoir-faire de notre groupe dans le domaine des solutions hydrogène et de son potentiel de croissance auprès de nouvelles cibles de clientèle. »

« L’émergence d’un écosystème hydrogène solide est cruciale pour faire des trains à hydrogène une solution alternative zéro émission pour le transport ferroviaire régional, explique de son côté Thierry Best, directeur commercial chez Alstom. L’alliance entre le savoir-faire de Plastic Omnium dans les solutions de stockage d’hydrogène et notre savoir-faire dans les trains à hydrogène constitue, à cet égard, une étape importante pour créer une chaîne de valeur robuste et innovante dans le ferroviaire hydrogène ».

Pour se relancer après la crise, Daher prévoit trois centres d’innovation en 2022

Le 9 septembre dernier, Daher a dévoilé le lancement de trois centres d’innovation pour chacun de ses métiers : la logistique, les équipements aéronautiques et l’avion. Intégrés sur les principaux sites de production du groupe à Toulouse, Nantes et Tarbes, ces centres ont vocation à accélérer l’innovation et le développement collaboratif. Objectif ? Conforter l’avance technologique de Daher sur ses marchés.

Mettant en avant les valeurs de créativité, d’innovation et d’efficacité de l’entreprise, ces nouveaux lieux favoriseront l’échange et la collaboration – entre les équipes de terrain et les bureaux d’études, les clients et les partenaires publics (établissements d’enseignement supérieur, laboratoires académiques…) et privés (centres techniques, incubateurs…).

Login, la plateforme d’accélération dédiée à la logistique du futur à Toulouse

À Cornebarrieu, près de Toulouse, au sein de son nouveau site logistique Corlog, Daher accueillera Login. Développé en partenariat avec la région Occitanie et le soutien de Bpifrance, il s’agit d’un accélérateur de projets de recherche et de formation au service de la filière de la logistique industrielle française. Son objectif est d’améliorer et de transformer la filière logistique industrielle par une approche d’innovation ouverte et collaborative. Daher souhaite ainsi accueillir dans ce centre un ensemble d’acteurs industriels concernés par l’amélioration des chaines logistiques (start-up, spécialistes du transport et de la logistique, grands groupes industriels, PME et ETI manufacturières, offreurs de solutions…).Le premier appel à projets est en cours depuis juillet et l’inauguration de l’infrastructure dédiée aura lieu au premier semestre 2022.

Le Techcenter Aérostructures, nouveau fleuron nantais

Ce second projet se situera sur le site Daher de Saint-Aignan-de-Grandlieu, au cœur du Pôle industriel d’innovation Jules Verne près de Nantes. Il aura quant à lui pour objectif d’accélérer l’innovation et la montée en maturité technologique des éléments de structure aéronautiques en matériaux composites. Le projet permettra ainsi de répondre aux enjeux techniques, économiques et environnementaux du secteur tout en formant de jeunes talents. Soutenu par le fonds de modernisation de l’industrie aéronautique, le centre verra donc le jour fin 2022.

Un Techcenter Avions de Tarbes

Enfin, le troisième projet, situé sur le site Daher de Tarbes, accueillera un centre dédié au développement de son métier d’avionneur (laboratoires matériau, ateliers de prototypage rapide, banc d’essais mécaniques, bancs d’intégration des systèmes, préparation et exploitation des essais en vol…). Les bénéfices attendus sont multiples en matière d’innovation, de maîtrise technique, de sécurité et de confidentialité. Le centre, qui bénéficie de premiers projets de recherche dans le cadre du programme aéronautique Corac, sera lui aussi opérationnel en 2022.

« Daher tient à remercier l’État, les régions et les collectivités territoriales pour leur soutien sans faille dans tout le processus de développement de ces projets, tant sur le plan technique que financier, a déclaré Didier Kayat, directeur général de Daher. Ces centres d’innovation démontrent notre ambition pour développer des solutions toujours plus innovantes et respectueuses de l’environnement, utiles pour la transformation en profondeur de nos secteurs d’activité, et plus largement pour la société et les générations futures. Ces trois projets placent notre groupe, mais aussi les territoires, au cœur et à l’avant-garde des enjeux industriels de demain ».

Pour Pascal Laguerre, Chief Technical Officer de Daher, « l’innovation et l’audace font partie de l’ADN de Daher depuis sa création. Le lancement de ces trois centres d’innovation sur nos trois métiers est un signe fort de notre envie de continuer à imaginer et proposer à nos clients des solutions audacieuses pour répondre aux nombreux enjeux qu’ils doivent affronter. Nous sommes persuadés qu’innover dans une démarche ouverte et collective en rassemblant opérationnels de terrain et bureau d’études jusqu’aux start-ups est la meilleure manière de mener à bien cette mission. »

Photovoltaïque : Pour ses 40 ans, SMA s’offre un nouveau centre d’essais CEM

À l’occasion de son 40e anniversaire, SMA a inauguré à Kassel (Allemagne) un nouveau centre d’essais en CEM. Celui-ci permettra de réaliser des essais complets pour des onduleurs et des systèmes de forte puissance électrique jusqu’à 5 mégawatts. Pour ce faire, SMA a investi 6M€ dans la construction de ce centre d’essais afin de développer sa production en Allemagne et en Europe. 

Dans ce hall d’essais CEM de 740 m2 de laboratoires, il sera possible d’y tester des appareils jusqu’à 30 tonnes et d’une dissipation de chaleur de 200 kW. Les émissions parasites et l’insensibilité aux brouillages pourront ainsi y être mesurées jusqu’à une distance de 10 mètres. 

Un centre d’essais CEM ouvert à d’autres entreprises

Le hall d’essais servira notamment à la réalisation d’essais sur les futures générations de l’onduleur central Sunny Central UP, tout juste lancé sur le marché. Par ailleurs, il est prévu de mettre le hall à la disposition d’entreprises spécialisées dans les domaines de l’électromobilité, de l’énergie éolienne ou encore des applications ferroviaires pour la réalisation de mesures

« Les onduleurs photovoltaïques sont soumis à des exigences toujours plus strictes en matière de sécurité et de capacité d’intégration, souligne Jürgen Reinert, président du Comité de direction de SMA. Dans notre nouveau centre d’essais unique au monde, nous pouvons également contrôler de manière rapide et fiable la CEM de systèmes de très grande envergure. Nous pourrons ainsi garantir que nos futures solutions pour centrales photovoltaïques satisferont elles aussi les exigences de sécurité des marchés internationaux. » 

Sur le Global Industrie Lyon, Addi-Data lauréat du GI Awards dans la catégorie Mutation numérique

Les salons Global Industrie et Measurement World (exceptionnellement organisé conjointement) ont fermé leurs portes le 9 septembre dernier sur un véritablement succès. À cette occasion, le grand événement industriel de la rentrée a récompensé plusieurs entreprises pour leurs innovations technologiques. Parmi elles figurait Addi-Data, spécialisé dans le développement de solutions de haute précision pour la mesure industrielle et l’automatisation. L’entreprise strasbourgeoise a en effet reçu un GI Award dans la catégorie « Mutation numérique ».

Accompagner les industriels dans leur transformation digitale

Addi-Data a développé le MSX-AI-5000, un système de vision embarqué, personnalisable, facile d’utilisation et multi-applications. Cette solution comprend le module hardware, des caméras industrielles, ainsi que le progiciel MSX-AIRIS : l’intelligence artificielle embarquée accompagnée d’une suite d’outils de développement. Le fabricant fournit également les interfaces utilisateur permettant une mise en service simple et guidée.

Le MSX-AI-5000 propose des applicatifs innovants mêlant vision industrielle 2D/3D et Deep Learning. L’objectif est d’automatiser et d’améliorer la précision de tâches d’inspection visuelle, permettant d’augmenter la transparence et la qualité des processus industriels. Les données générées et transmises de manière chiffrée par notre système, peuvent être utilisées afin d’automatiser des processus ou alimenter des jumeaux numériques. « Nous accompagnons donc les industriels dans leur transformation digitale », résume-t-on au sein de l’entreprise.

Actuellement une mesure millimétrique de pièces manufacturées nécessite l’installation d’un banc de test en ajout de la ligne de production coûtant jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros ce qui la disqualifie pour des machines dont le coût est inférieur à 100 000 €. L’intégration du MSX-AI-5000 permet à ce type de machine d’embarquer le contrôle qualité nécessaire à un coût acceptable grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de vision 3D.