Deux hexapodes Symétrie pour tester un instrument du télescope James Webb de la Nasa


La société nîmoise Symétrie est désormais embarquée avec la Nasa. Ses technologies ont en effet servi à tester un instrument optique de très haute précision composant le très grand télescope spatial James Webb qui sera lancé le 18 décembre 2021 par Ariane V. Concrètement, les hexapodes fournis par Symétrie ont permis au département astrophysique du CEA, responsable du design, de l’assemblage et des tests de Mirim (Mid Infra Red Imager), de tester cet imageur infrarouge, celui-là même qui permettra de capturer les images qui seront exploitées sur Terre. 

La précision et la résolution des hexapodes développés par Symétrie, ont permis de tester avec succès le mode coronographique de l’imageur. La fonction d’un coronographe est d’atténuer la lumière d’un objet brillant, une étoile par exemple, afin d’observer son environnement proche peu lumineux. «Les équipes sont très satisfaites des hexapodes livrés,relève Samuel Ronayette, l’ingénieur opticien du CEA en charge des tests de caractérisation de l’imageur. Il faut savoir que c’est la première fois que des coronographes d’une nouvelle génération seront envoyés dans l’espace. »

Le banc optique développé pour les tests de MIRIM intègre un hexapode électromécanique qui aligne la source optique avec une précision de 10 µm. Il est associé à un hexapode manuel qui positionne le cryostat, enceinte thermique contenant Mirim à la température de 4 Kelvin (-269° Celsius), proche de celle à laquelle il sera dans l’espace. Les hexapodes sont des systèmes mécaniques à six vérins qui permettent de positionner un objet.

Une nouvelle commande directe de la Nasa

Sa technologie à présent validée, l’entreprise française est aujourd’hui fière d’annoncer une commande directe de la Nasa. « Ce futur hexapode sera installé au centre de recherche aéronautique Armstrong Flight Research Center de l’Agence spatiale américaine dans le désert de Mojave en Californie », précise Olivier Lapierre, président co-fondateur de Symétrie.

Spécialisé dans le domaine spatial depuis 2007, Symétrie est devenu un fournisseur stratégique des grands industriels et centres de recherche français, européens et internationaux du secteur. Un succès qui ne se dément pas au regard de son chiffre d’affaires qui, dans ce domaine, a augmenté de plus de 50% au cours des cinq dernières années.

Daher livre à DGA-Essais en vol son premier TBM 940

Nicolas Chabbert, directeur de la Division Avions de Daher a remis ce jour à l’ingénieur général de l’Armement Arvind Badrinath, directeur des Essais en vol de la Direction générale de l’armement (DGA-EV) les clés du premier des quatre TBM 940 commandés en novembre 2020. Ces TBM 940 sont destinés à remplacer les TBM 700 de DGA EV en vol, mis en service en 1992 pour les plus anciens, tout en remplissant de nouvelles missions d’instruction et d’essais.

« Nous remercions DGA-Essais en vol pour sa confiance. Nous sommes fiers que nos avions participent à la modernisation de sa flotte, répondant à son double rôle d’entité de référencepour la certification des avions civils et militaires en Europe et d’acteur des programmes dedéveloppement des systèmes de défense du futur »a commenté Nicolas Chabbert.

Une vente assortie d’un contrat de maintenance en condition opérationnelle

Les TBM 940 livrés à DGA EV disposent notamment de points d’emport sous chaque aile permettant l’installation de charges utiles diverses jusqu’à 75 kg de chaque côté. La cabine aménagée pour le transport de personnel est configurable rapidement pour accueillir des installations spécifiques telles qu’une baie d’essais permettant de centraliser l’ensemble des paramètres avion issus de ses équipements de radionavigation et différents capteurs, dont une perche anémométrique.

L’ensemble de ses spécifications permettront à DGA EV d’optimiser l’emploi de cette flotte de quatre avions grâce à leur grande polyvalence et leur versatilité au service de son cœur de métier. Le marché est assorti d’un contrat de maintien en condition opérationnelle de la flotte, d’une durée de cinq ans.

Proxinnov organise le 16 novembre une journée technique et scientifique dédiée à la métrologie

Dans le cadre de sa participation au projet européen Metrics, Proxinnov organise le mardi 16 novembre une journée technique et scientifique dédiée à la métrologie. La robotique industrielle répond aux enjeux de compétitivité des entreprises, mais amène aussi de nombreuses interrogations. Les thématiques déployées lors des journées techniques sont donc l’occasion d’explorer un sujet, d’interroger des spécialistes et de réseauter dans ce contexte professionnel.

Des experts rassemblés autour de la métrologie

Les mesures, la précision et la répétabilité sont des problématiques rencontrées dans tous les projets de robotique industrielle, tous secteurs d’activité confondus. Le mardi 16 novembre prochain, se déroulera une journée technique et scientifique dédiée à la métrologie.

Proxinnov s’appuie sur des entreprises expertes de la métrologie dans le secteur industriel, (Heidenhain et Hexagon), ainsi que des centres d’expertise tels que le LNE, laboratoire national de métrologie et d’essai et le Cetim, le référent français technologique en mécanique.

Programme de la journée

Guillaume Avrin, du LNE, ouvrira la journée avec un temps de conférence (9h). Des tables rondes permettront ensuite de présenter des retours d’expériences vécues en industrie, d’apporter un regard scientifique (avec l’intervention du Cetim) et de parler concrètement des solutions possibles (avec l’intervention de Heidenhein et Hexagon).

Des applications seront également montrées dans l’atelier avec Heidenhein sur le contrôle dimensionnel dynamique et intégré dans une ligne de production robotisée pour une fabrication série complète. De même, Hexagon mettra en application l’inspection 3D automatisée par scanning d’une pièce usinée, comparée à sa CAO.

Informations pratiques sur la journée technique

La journée aura lieu le mardi 16 novembre 2021, à partir de 8h45.
Adresse : 15 rue Jean Esswein, 85000 La Roche-sur-Yon.
Lien d’inscription (gratuite et obligatoire)

Mesures Solutions Expo Lyon revient les 5 et 6 octobre 2022

Né de la volonté des adhérents du Réseau Mesure, cet évènement est organisé depuis 20216 en partenariat avec le Collège Français de Métrologie (CFM) et plusieurs partenaires de la formation, du recrutement et de la communication. En un seul lieu, il présentera l’exhaustivité de l’offre de la Mesure, du monde de la recherche à celui de la production, des solutions actuelles aux perspectives futures. Cet événement phare du marché de la mesure sera le reflet de l’évolution du monde industriel. Les innovations y seront donc nombreuses dans la mesure où beaucoup n’ont pas pu être présentées durant les derniers mois.

En proposant une offre générale répondant aux besoins potentiels multiples, le Réseau Mesure a souhaité réunir les professionnels de la mesure afin de proposer aux visiteurs des solutions complètes et innovantes. Nombreux sont ceux qui ont à nouveau répondu présents car 70% du salon est déjà réservé.

Cet évènement touche toute la chaine de la mesure : les acteurs du process, les ingénieurs, les techniciens, de la qualité à la production, en passant par le contrôle et la maintenance. Il présentera également une vingtaine d’ateliers thématiques, au cours desquels les exposants développeront leurs savoir-faire et leurs nouveautés.

Le CFM partenaire de MSE 2022 à Lyon …

Le Collège Français de Métrologie participera au salon MSE 2022 avec une présence sur l’exposition dans le pavillon « Innovation Métrologie » : cet espace regroupera les sociétés qui souhaitent associer leur marque à l’excellence mesure et métrologie.

Le CFM animera des conférences réparties sur les deux journées du salon : l’objectif est de présenter des bonnes pratiques mesures, de pouvoir échanger avec les experts présents sur les problématiques industrielles quotidiennes ou plus avancées du processus de mesure.

L’innovation et l’emploi au cœur de Mesures Solutions Expo 2022

Le monde de la mesure évolue et touche de plus en plus de domaines pour lesquels de nouvelles expertises sont maintenant disponibles. L’évènement dédiera ainsi un espace aux start-up afin qu’elles puissent présenter leurs projets.

Par ailleurs, former et recruter en adéquation avec le marché est une nécessité pour continuer à répondre au mieux aux besoins des clients. Le salon proposera donc l’an prochain un espace d’échanges entre professionnels de la mesure, écoles et acteurs du recrutement.

Toujours plus de possibilités grâce aux essais vibratoire Multiaxes !

La gamme de contrôleurs Spider de Crystal Instruments s’étoffe encore grâce au pilotage simultané de plusieurs vibrateurs synchronisés. Ce type de test s’avère très efficace, notamment pour réduire les temps d’essais et garantir la fidélité des tests par rapport aux conditions de sollicitation opérationnelles. Le logiciel de pilotage MIMO (Multi Input Multi Output), disponible sur les contrôleurs Spider, autorise ce type d’essai. Intégré au châssis Spider80M, vous disposez alors d’un équipement extensible, tant sur le pilotage que sur l’acquisition. Toujours dans l’optique de simplifier l’expérience utilisateur, les deux logiciels partagent une base commune.

Le groupe dB Vib, vous fait bénéficier de l’accompagnement et du support technique des équipes expertes de son propre laboratoire d’essais environnementaux. N’hésitez pas à nous contacter pour une démonstration in-situ sur toute la France !

Hydrogène : Création de la chaire industrielle ANR Messiah

Dans la lignée des annonces de l’Élysées pour un plan d’investissement « France 2030 » mettant l’hydrogène à l’honneur, Mines Paris PSL, première école d’ingénieurs en France par son volume de recherche partenariale et l’Agence nationale de la recherche (ANR) annoncent le lancement de la Chaire Messiah (acronyme signifiant Mini-éprouvettes pour le suivi en service des structures avec application au transport d’hydrogène). Les travaux de la Chaire visent le suivi en service du vieillissement des installations ainsi que la caractérisation des matériaux et structures avec la prise en compte de nouveaux défis liés à la diminution des propriétés mécaniques du fait de l’hydrogène.

Issue d’une collaboration public/privé et pilotée par le Centre de Matériaux Mines Paris, la Chaire Messiah est dotée d’un budget de 1,6 million d’euros sur quatre ans. Cofinancée par l’ANR, elle implique cinq partenaires industriels de premier plan : Mannesmann Precision Tubes France SAS, EDF R&D, GRTgaz, Air Liquide et Transvalor.

Développer des essais mécaniques et des outils de simulations prédictifs

Avec le soutien d’Armines, le programme Messiah propose d’utiliser des mini-éprouvettes usinées dans des coupons extraits des installations pour évaluer et suivre la ténacité en service. Le programme propose de développer des essais de mécanique de la rupture en régime ductile en prenant en compte l’effet de l’hydrogène (la pratique actuelle étant principalement limitée à la rupture fragile).

Le programme prévoit également le développement des outils de simulations prédictifs avec la prise en compte des effets d’échelle, afin de pouvoir modéliser la rupture et l’effet de l’hydrogène sur le comportement des métaux et ainsi optimiser le processus de conception des installations.

20e Congrès international de métrologie – CIM : entre réussite et tournant historique

Le 20 congrès CIM, qui s’est déroulé conjointement au salon Measurement World du 6 au 9 septembre dernier à Lyon, s’est montré dynamique, malgré l’inévitable baisse de sa fréquentation en raison du contexte sanitaire. Le Congrès enregistre ainsi 542 participants (incluant conférenciers, auditeurs et exposants du Village Métrologie) et 49 stands sur le Village Métrologie. De ce fait, le CIM reste l’évènement incontournable de la filière où les organisateurs étaient « fiers d’annoncer que 35 pays ont participé et 36% des congressistes étaient issus de l’étranger ». Le Congrès a été animé par 180 conférences et six tables rondes autour de la R&D mesure et métrologie et 12 heures de programme ont été diffusés en direct.

Premier événement en présentiel de notre secteur, ce 20e congrès aura permis à l’ensemble des participants de célébrer les retrouvailles d’après- Covid. Mais aussi de renouer les contacts, d’échanger, de partager des moments « réels », d’avoir ensemble une vision claire et positive de l’avenir. L’enthousiasme et la convivialité étaient en effet palpables !

Un Congrès innovant et qui accélère sa mue

Ceci n’aurait pu être faisable sans l’hybridation de cette édition : participation physique et digitale. La mise en place d’une plateforme web a permis la diffusion en direct des six tables rondes, de la Session Plénière et NanoWires Project. Les conférences orales préenregistrées ainsi que les Posters avec pitch vidéo ont pu être visionnés. Tout cela en pouvant aussi participer aux échanges à distance, et ce, durant trois mois après le Congrès.

Autre nouveauté, les activités du Congrès étaient structurées autour de trois axes directeurs : Industrie 4.0, Santé et Green Deal. Ceci permettant une meilleure compréhension des enjeux de chaque session proposée et d’en découvrir les dernières avancées. Soucieux également des enjeux écologiques et de ses responsabilités sociétales, le Congrès a nettement réduit son impact environnemental en passant au zéro papier.

Safran distingue Beyond Aero, aux côtés de Manitty et PaIRe, start-up lauréates de la 11e édition du prix Jean-Louis Gerondeau

Le prix Jean-Louis Gerondeau – Safran est attribué le 12 octobre à trois start-up : Beyond Aero, Manitty et PaIRe. Les lauréats de cette 11e édition sont récompensés pour leurs innovations dans les domaines de l’aéronautique, des biotechnologies et de la médecine nucléaire. Ils reçoivent chacun la somme de 15 000 euros. Alors que Manitty et PaIRe sont respectivement impliqués dans le suivi d’état physique et cérébral et l’aide au diagnostic en médecine nucléaire grâce à l’IA, Beyond Aero se penche sur l’avion à hydrogène.

Beyond Aero : vers un avion d’affaires léger, silencieux et durable

Limiter les émissions de CO2 et créer des avions plus propres est devenu un enjeu majeur pour les acteurs de l’aéronautique. Dans ce contexte, Eloa Guillotin (ISAE-Supaéro, Master X-HEC Entrepreneurs) et Hugo Tarlé (ISAE-Supaéro, École polytechnique – M 2020), rejoints par Valentin Chomel (Doctorant à l’Institut Polytechnique de Paris), ont fondé Beyond Aero.

La start-up, qui a d’ores et déjà construit un premier démonstrateur télécommandé, a pour ambition de développer des avions d’affaires légers fonctionnant à l’hydrogène. « Nous souhaitons construire des avions pouvant accueillir de cinq à sept passagers, silencieux et durables grâce à l’hydrogène. Nous avons bouclé une première levée de fonds qui nous permet de financer notre démonstrateur à échelle humaine et d’étoffer notre équipe. Prochaine étape : faire voler un avion deux places et poursuivre le développement de notre technologie », explique Eloa Guillotin.

Beyond Aero a été sélectionnée pour intégrer le programme Blast porté par Starbust, le premier accélérateur mondial de start-up dans les domaines de l’aéronautique, du spatial et de la défense, et le centre français de recherche aérospatiale (Onera). « Nous sommes très honorés de recevoir le prix Jean-Louis Gerondeau – Safran et nous tenons remercier le jury de la confiance qu’il nous a accordée. Ce prix est une première pierre qui nous permet de construire la suite de la cathédrale de manière plus sereine », poursuit Eloa Guillotin.

L’incubateur d’IMT Atlantique accueille trois nouvelles start-up dans la santé, l’énergie et la cybersécurité

Installé sur le campus de Brest, Ivanae est issu du LaTIM, le laboratoire de traitement de l’information médicale copiloté par l’University of Western Brittany, IMT Atlantique, l’Inserm et le CHRU de Brest. Cette start-up poursuivra le développement de sa technologie de surveillance de la fonction pulmonaire des patients sous assistance respiratoire au sein de l’incubateur d’IMT Atlantique (dont l’intérêt s’est affirmé de manière spectaculaire avec l’épidémie de Covid-19). La solution Ivanae permettra pour la première fois de fournir aux cliniciens des paramètres objectifs simples pour optimiser les réglages de débit de l’OHD sur la fonction ventilatoire. Le dispositif associe caméras de profondeur, IA et deep learning afin d’identifier automatiquement la zone thoracique et analyser en temps réel les mouvements du patient dans le but d’extraire les paramètres respiratoires.

Denv-R veut réconcilier numérique et environnement en verdissant les centres de données

Les centres de données consomment plus de 5 % de l’électricité produite dans le monde et sont responsables de 2 % des émissions de carbone dans le monde, soit autant que l’aviation civile. Implanté sur le campus de Nantes, Denv-R souhaite réconcilier numérique et environnement en misant sur l’innovation technologique pour développer des centres de données moins polluants, sans impacter la sécurité et la fiabilité de ces installations. Les data centers Denv-R sont alimentés en courant continu de façon à améliorer le rendement global de la chaîne électrique. De l’énergie renouvelable produite localement et acheminée via un réseau électrique intelligent. Responsable pour 40 % de la consommation des centres de données traditionnels, le refroidissement s’appuie ici sur des dispositifs passifs fondés sur la récupération des frigories de l’air et de l’eau.

La cybersécurité au coeur des préoccupations d’Ornisec

Quant à Ornisec (campus de Rennes), l’entreprise est spécialisée dans la cybersécurité, Ornisec propose une large gamme de services afin de répondre aux besoins et aspirations forcément plurielles des entreprises : conseil, audit, formation, accompagnement RSSI. La start-up entend ainsi aider ses clients à définir une politique adaptée aux risques et au cadre réglementaire de chacune en matière de cybersécurité. Mais aussi veiller à sa bonne application sur le terrain, grâce à la formation des équipes internes et au détachement d’un consultant RSSI sur site, le temps nécessaire au déploiement du nouveau programme de sécurité. Ornisec développe, par ailleurs, un outil devant permettre à terme une gestion complète et automatisée de la cybersécurité.

Puissance électrique : Hager Group va ouvrir un nouveau laboratoire d’essais

Hager Group consolide son ancrage territorial en matière de R&D et d’innovationL’entreprise accélère sa transformation en réponse à de fortes ambitions sur le marché des bâtiments tertiaires, en France comme à l’international. Le nouveau laboratoire, un banc d’essai de court-circuit basse tension, permettra de développer et valider des disjoncteurs et des systèmes de distribution de forte puissance (appareillages de protection et armoires électriques). Celui-ci se situera à Obernai, dans le Bas-Rhin.

Parmi les plus puissants en Europe

« Ce laboratoire complète notre savoir-faire en matière d’innovation, de technique et de R&D. Il sera le plus performant du Grand-Est et l’un des plus puissants en Europe, explique Franck Houdebert, directeur des ressources humaines Hager Group et membre du directoire. Cet investissement de 15 millions d’euros positionne notre site industriel d’Obernai comme un centre d’excellence de référence »

Il intégrera notamment un alternateur de forme cylindrique de plus de 7 mètres de long et 3 mètres de diamètre. Pesant plus de 100 tonnes, il sera capable de générer un courant de court-circuit de 150 000 ampères. Concrètement, cela permet de multiplier par 15 le courant de court-circuit et la durée de l’essai par rapport à ce qui existe actuellement. La pose de la première pierre, le 22 septembre 2021, a ainsi donné le coup d’envoi opérationnel du chantier. Sa mise en service prendra effet au début de l’année 2023.

Un centre d’excellence ouvert sur l’extérieur

« Ce projet stratégique consolide l’ancrage de Hager Group à Obernai, où le centre de R&D compte plus de 150 ingénieurs. Il ouvrira également ses infrastructures aux clients externes qui pourront bénéficier de moyens d’essais performants et de l’appui de nos experts. La proximité avec les écoles et les universités favorisera également la création de synergies et de partenariats », commente Jean-François Bonnardot, directeur R&D Hager Group.