Konica Minolta Sensing fait l’acquisition de Specim et entre dans le secteur de l‘imagerie hyperspectrale

Konica Minolta vient de faire l’acquisition du Finlandais Specim. Le Japonais entend ainsi développer son activité Sensing en fournissant
une gamme diversifiée de produits et de solutions à haute valeur ajoutée. Marchés visés ? Des domaines en pleine croissance tels que les TIC et l‘automobile en s‘appuyant sur ses atouts en matière de mesure de la lumière, de la couleur et de l‘apparence.

Konica Minolta fait donc son entrée dans le secteur de l‘imagerie hyperspectrale (HSI) en mettant la main sur la société finlandaise Specim, Spectral Imaging Oy Ltd. (Specim), le principal acteur du marché HSI. Cette acquisition joue un rôle important dans l’élargissement du portefeuille de solutions Konica Minolta au domaine de la mesure, l‘inspection et le diagnostic.

Une acquisition pleinement stratégique

Sur la base de ses compétences technologiques de l’optique acquises dans le cadre de l‘activité photo, Konica Minolta fournit des produits et des solutions de mesure de haute précision au domaine de la mesure de la lumière, de la couleur et de la vision de surface, contribuant ainsi à la réalisation haute qualité de produits manufacturés par les clients.

En plus d‘étendre les fondements de son activité Sensing, Konica Minolta vise à transcender la vision humaine dans les domaines de la sécurité, de la sûreté et des sciences de l‘environnement en tant que stratégie de croissance afin de fournir de nouvelles valeurs client durables et résoudre les défis sociaux. HSI est l‘une des technologies clés pour réaliser les stratégies de croissance de l‘entreprise.

Le Cetim s’équipe d’un nouveau vibrophore pour les essais de fortes charges à fréquences élevées

Cetim, Institut technologique labellisé Carnot, vient d’acquérir un vibrophore pour les essais en fatigue de fortes charges à fréquences élevées. Cette nouvelle machine dédiée aux essais en fatigue, un vibrophore du constructeur Suisse Rumul, est capable d’appliquer des charges jusqu’à 550 kN sous des fréquences de sollicitations de 50 à 150Hz (grâce à un système à résonance magnétique), elle est aussi adaptée aux essais sur des éprouvettes de forte épaisseur et dont la longueur peut atteindre 850 mm !

Des essais plus rapides et plus complexes qu’avant

Le vibrophore dispose en effet de mors hydrauliques qui assurent une mise en place plus rapide des éprouvettes pour les essais, et d’un contrôleur de dernière génération auquel il est possible de connecter divers capteurs pour collecter et traiter des données supplémentaires durant les opérations. L’ensemble permet ainsi de réduire les durées des tests et de mener des essais plus complexes qu’auparavant, complétés avec des prestations de calcul et d’interprétation des résultats.

Première application dans l’éolien offshore

Ce vibrophore XXL a démarré sa carrière avec une série d’essais sur 300 éprouvettes soudées de forte épaisseur (25 mm) pour un projet de R&D international dans l’éolien offshore. Il ouvre également des perspectives pour la caractérisation de matériaux de fortes épaisseurs à l’échelle 1 pour d’autres secteurs : le naval et le parapétrolier, bien sûr, mais aussi pour des essais de performance sur des petites structures dans l’automobile, le ferroviaire, les engins de manutention et de levage, l’aéronautique ou l’énergie.

Ce troisième vibrophore complète la gamme de machines de test en fatigue du Cetim, dont la gamme s’étend de quelques Newton à 3 000 kN, et qui s’ajoute à l’offre d’essais sous environnement vibratoire, le laboratoire disposant également de sept vibrateurs dont deux ciblant des applications aéronautiques pour des essais de courte durée et un troisième acquis en 2020 pour les essais de chocs et vibrations importants sur une longue durée à destination des secteurs du transport, de l’industrie du pétrole et du gaz ainsi que de la défense.

La SIA publie un livre blanc portant sur les « Compétences rares et d’avenir pour l’industrie Automobile »

La Société des ingénieurs de l’automobile (SIA) vient de publier un livre blanc. Celui-ci décrit les profondes mutations qui bouleversent l’industrie automobile et leurs conséquences sur les besoins en compétences pour les techniciens et ingénieurs dans les cinq à dix ans à venir… compétences qu’il est donc nécessaire de commencer à construire dès maintenant.

Le livre blanc de la SIA décrit ainsi les grandes tendances sociétales et ruptures technologiques générant de nouveaux besoins de compétences. Mais s’intéresse également aux compétences « historiques » de cette industrie en identifiant celles dont le rôle est conforté par ces mutations et qui doivent être renforcées, ainsi que celles qui devant être maintenues a minima.

Un livre blanc qui s’adresse au plus grand nombre intéressé par une industrie en pleine mutation

Élaboré grâce au concours des Communautés d’experts de la SIA, ce livre blanc s’adresse aux dirigeants des PME, ETI, aux grandes entreprises et aux groupes qui composent l’industrie automobile en France. Il s’adresse également aux dirigeants de leurs ingénieries mais aussi aux enseignants des écoles et des universités françaises, et plus globalement à tous les acteurs de la formation.

Le livre blanc intéressera enfin toutes celles et ceux qui envisagent d’entrer dans cette filière. Cette publication illustre en effet toute la richesse et la diversité des domaines scientifiques, techniques et technologiques couverts par une industrie en pleine mutation.

Lancement d’une série d’évènements dédiés à la présentation de la dernière version 6.0 de Comsol Multiphysics

Comsol, éditeur du logiciel de simulation Comsol Multiphysics, ouvre les inscriptions pour les Comsol Day : Version 6.0, une série d’évènements en ligne organisés dans le monde entier, à destination du marché de l’ingénierie assistée par ordinateur (IAO). À partir du 27 janvier, quatre journées seront organisées pour présenter la version 6.0 de Comsol Multiphysics à la communauté mondiale des utilisateurs de simulation multiphysique composée d’innovateurs et de responsables recherche et développement de produits.

Ces évènements montreront comment les nouveaux outils de simulation et de collaboration introduits dans la version 6.0 de Comsol feront progresser le développement de produits. Des intervenants Comsol présenteront les principales nouveautés et offriront un aperçu des nouvelles fonctionnalités de la version 6.0, telle que le gestionnaire de modèles, un nouvel espace de gestion des données de simulation dans Comsol Multiphysics.

Les sessions axées sur le module de quantification des incertitudes fourniront une introduction à l’utilisation de l’analyse de sensibilité, de l’analyse de fiabilité et de la propagation des incertitudes dans les simulations multiphysiques. Les mises à jour logicielles pour des domaines d’application spécifiques seront couvertes dans des sessions dédiées, telles que « Electromagnetics » et « Fluid Flow & Heat Transfer », pour n’en citer que deux. De même, les nouvelles fonctionnalités de base seront couvertes par plusieurs sessions spécifiques, comme « Summary of Major News », « Geometry and Meshing » et « Optimization ».

Dates des Comsol Day Version 6.0

27 Janvier (U.S., 11 a.m. EST)

3 Février (Suède, 10 a.m. CET)

10 Février (Inde, 10 a.m. IST)

24 Février (Chine, 1 p.m. HKT)

À noter : les sessions organisées par les bureaux Comsol des États-Unis, de la Suède et de l’Inde seront en anglais. La journée organisée par le bureau de Chine sera en chinois. Ces évènements sont gratuits et ouverts à tous.

Détails du programme

Sivers Semiconductors et Rohde & Schwarz collaborent dans le domaine du test émetteurs-récepteurs 5G

Rohde & Schwarz, l’un des principaux fournisseurs de solutions de test et de mesure pour l’industrie des communications sans fil et la caractérisation de composants RF, et Sivers Semiconductors, fournisseur mondial des puces et des modules intégrés, ont décidé de travailler ensemble dans le cadre de l’extension à 71 GHz le spectre de fréquence pris en charge de la norme 5G New Radio (5G NR) dès la mi-2022.

Cette extension en fréquence nécessite une adaptation de la couche physique, notamment l’ajout de deux nouveaux espacements entre les sous-porteuses (480 kHz et 960 kHz). Elle exige également la prise en charge de largeurs de bande de signal (jusqu’à 2 GHz) plus importantes. Les deux entreprises ont ainsi conjointement testé les performances de la dernière génération de circuits RF d’émission-réception qui supportaient jusqu’à présent les normes IEEE 802.11ad et 802.11ay en mettant en œuvre des signaux 5G NR à des fréquences atteignant 71 GHz.

Dans le cadre de ces essais conjoints, un kit d’évaluation de Sivers Semiconductors a été utilisé comme dispositif sous test (DUT). Il comprend un circuit intégré radiofréquence (RFIC) de la série TRXBF01 et le module d’antenne RF de la gamme BFM06010. Le circuit RFIC supporte les modulations spécifiées par les normes IEEE 802.11ad/ay jusqu’à 64QAM sur toute la gamme de fréquences allant de 57 à 71 GHz.

La solution de test était composée du générateur de signaux vectoriels R&S SMW200A, qui, grâce à de nouvelles extensions en fréquence, couvre désormais des fréquences allant jusqu’à 67 GHz (72 GHz en dépassement de gamme), et de l’analyseur de signaux et de spectre R&S FSW85. Cet analyseur, qui est le seul du marché à offrir une bande d’analyse des signaux allant jusqu’à 8,3 GHz, prend en charge des fréquences RF allant jusqu’à 90 GHz. Les tests OTA (over-the-air) ont été réalisés avec l’enceinte R&S ATS1800C intégrant un réflecteur CATR (compact antenna test range). Cette enceinte d’essais est parfaitement adaptée au test d’appareils exploitant la technologie 5G NR mmWave.

Disposer de solutions de test et de mesure répondant aux exigences des nouvelles normes

Pour valider les performances en transmission du dispositif sous test, le générateur R&S SMW200A fournit un signal analogique différentiel en bande de base IQ au dispositif sous test, qui effectue la modulation IQ du signal et la conversion ascendante vers la fréquence RF souhaitée. Le signal généré, conforme à la Release 17 de la norme 5G NR du 3GPP, présente un espacement de 960 kHz entre les sous-porteuses et une largeur de bande de modulation de 2 GHz. Le dispositif sous test concentre son faisceau d’émission, qui est créé par 16 éléments d’antenne contrôlables individuellement, dans la direction de la ligne de visée vers le réflecteur CATR de l’enceinte d’essais R&S ATS1800C. Il concentre le signal sur l’antenne d’alimentation et le transmet à l’analyseur R&S FSW85 qui effectue ensuite une analyse de signal conformément à l’ensemble des spécifications des normes du 3GPP.

Pour tester les performances en réception du dispositif sous test, le générateur R&S SMW200A délivre le signal RF 5G NR à 64 GHz (FR2-2), tout en étant connecté à l’antenne d’alimentation de l’enceinte d’essais R&S ATS1800C. L’antenne d’alimentation dirige le signal vers le réflecteur CATR, qui crée des conditions de champ lointain au sein d’une zone de silence (QZ) de haute qualité de 30 cm de diamètre. Le positionneur intégré permet d’effectuer de répétables mesures RF du dispositif sous test à l’intérieur de la zone de silence. Le circuit RF de Sivers Semiconductors convertit le signal reçu en bande de base. Ce signal est capturé par un oscilloscope de la gamme R&S RTP afin d’être analysé séparément à l’aide du logiciel R&S VSE (vector signal explorer) ou avec l’analyseur de signal et de spectre de la gamme R&S FSW.

Appel à communication Astelab, qui aura lieu fin juin chez EDF Lab à Palaiseau

C’est désormais un rendez-vous annuel : Astelab revient cet été, du 27 au 29 juin chez EDF Lab à Palaiseau. Ce colloque portera sur les essais et la simulation. L’appel à communication est donc lancé. Plus précisément, les thèmes principaux listés ci-après doivent être en rapport avec la prise en compte de l’environnement mécanique :

• Applications des nouvelles méthodes issues de NF X 50-144-3 ; CEI 60068-2-64:2019 ; MIL STD 810 H…

• Capteurs sans contact, capteurs multi physiques, virtual sensors,

• Préparation d’essais, traitement de données, stockage de résultats, échanges de données,

• Simulations, « Simulation Data Life Management », simulations multi physiques,

• Nouveaux moyens d’essais, essais combinés,

• Comparaison calcul essais, recalage de modèles, dialogue essais/calculs.

• Virtual testing,

• Mesures par caméra : stéréo-corrélation…

• Particularités des essais d’environnement mécanique sur les batteries électriques (aspects « sécurité » sous-jacents, piles à hydrogène…),

• SHM (Structural health monitoring),

• Mesures 3D, analyses 3D, vibrations multi-axes (MIMO…).

Par ailleurs ,un salon en accès libre réunira les fabricants de capteurs et de moyens d’essais ainsi que les développeurs de solutions, est organisé parallèlement au colloque.

Soumission et calendrier

Le contenu des conférences devra avoir un caractère novateur, technologique et/ou économique. Les exposés retenus privilégieront les témoignages industriels et scientifiques issus des expériences d’utilisateurs et de fabricants en évitant les aspects commerciaux. Les conférenciers pourront présenter leur sujet soit en anglais soit en français (préférentiellement). Les intervenants bénéficieront de l’exemption des frais d’inscription pour la journée de leur présentation.

Les PPT des interventions seront à fournir au plus tard une semaine avant l’intervention. Seuls les articles rédigés de plus en .doc seront éligibles à une publication dans la revue Essais et Simulation.

Toutes les intentions de communications (titre, noms des auteurs, résumé) sont à adresser à l’ASTE (pperrin@aste.asso.fr) avant le 15 mars 2022. Elles seront soumises à l’approbation du comité de programme qui statuera au plus tard le 30 mars.

Téléchargez l’appel à communication ASTELAB 2022

Pour obtenir des renseignement complémentaires : tél. : 01 61 38 96 32 – info@aste.asso.fr

Des essais vibratoires pour accélérer le développement de l’X-57 Maxwell, l’avion électrique de la Nasa

Pour garantir l’efficacité énergétique et la sécurité en fonctionnement du nouvel avion électrique X-57 « Maxwell », la Nasa a procédé à à une campagne des essais de vibrations au sol (GVT) approfondis, afin de simuler les contraintes exercées sur l’appareil en condition de vol.

Les équipes de la Nasa ont souhaité démontrer qu’un avion pouvait – comme les véhicules terrestres – fonctionner avec des moteurs électriques. Le résultat : l’avion X-57 Maxwell, équipé, en remplacement des moteurs thermiques traditionnels, de deux moteurs tout électriques alimentés par des batteries de traction.

Afin de s’assurer que ce nouveau concept satisfait aux critères de performance énergétique et de navigabilité, l’avion expérimental de la Nasa a été soumis à de nombreux essais vibratoires – les données collectées par les accéléromètres installés autour des moteurs, ont été enregistrées grâce au système d’acquisition et à la plateforme d’analyse LAN-XI, fournis par le spécialiste des tests et de la mesure, Hottinger Brüel & Kjær (HBK).

Les ingénieurs de la Nasa ont ensuite utilisé le logiciel BK Connect pour analyser les données obtenues au cours des 191 essais, réalisés selon quatorze configurations différentes. Les résultats des essais de vibrations au sol (GVT) ont permis à Nasa de mieux comprendre les caractéristiques modales de la configuration Mod II du X-57 Maxwell.

Analyser les données sans avoir à les exporter vers un autre logiciel

Pour la réalisation des essais et l’analyse des données, la Nasa a ainsi utilisé le logiciel BK Connect HBK. BK Connect est une plateforme logicielle permettant aux utilisateurs d’acquérir les données, de surveiller les essais ou les structures en temps réel, de post-traiter les données collectées, puis de visualiser, analyser et générer les rapports d’essais, depuis un seul et unique logiciel. Grâce à BK Connect les équipes de la Nasa ont pu analyser les données sans avoir à les exporter vers un autre logiciel.

Les résultats du GVT ont révélé de nombreux modes de l’avion qui n’apparaissaient pas dans les calculs modaux du FEM pré-test du Mod II. Ces modes FEM manquants identifiés lors du GVT seront exploités lors de la corrélation et le recalage du modèle post-test. Par exemple, les essais ont notamment fait apparaître des modes liés à des couplages, à la torsion de l’aile et des modes des surfaces de contrôle. De plus, le modèle pré-test n’intégrait pas certains composants tels que la flèche avant. Les données obtenues à la suite des essais GVT permettront à l’équipe du projet X-57 d’ajouter précisément ces composants au modèle post-test.

Les travaux visant à optimiser les performances de l’avion vont continuer, mais l’équipe du projet X-57 dispose désormais de tous les résultats des essais modaux nécessaires pour y parvenir.

Ansys aide Panasonic Automotive à accélérer l’obtention des certifications industrielles critiques

Panasonic Automotive a fait appel à Ansys afin de rationaliser l’analyse de la sécurité fonctionnelle pour son concept de cockpit numérique eCockpit. Intégré lors des premières étapes de conception, ce logiciel permet de prendre en compte les critères de certification dès l’idéation du concept et d’itérer les simulations jusqu’à garantir sa conformité avec la norme ISO 26262, réduisant ainsi les temps et les coûts de développement.

« Nous pensons que les innovations en matière de mobilité évolueront en permanence dans un monde défini par les systèmes et les logiciels, c’est pourquoi il est essentiel de disposer d’un processus efficace dédié à la sécurité fonctionnelle, explique Andrew Poliak, Chief technology officer chez Panasonic Automotive. L’implémentation d’Ansys medini analyze en tant qu’outil fondamental d’analyse de la sécurité fonctionnelle nous a permis d’optimiser ce processus tout en gagnant du temps. Notre collaboration avec Ansys nous permet de fournir des systèmes automobiles de nouvelle génération qui vont au-delà des attentes des clients en matière de sécurité. »

Développer des systèmes eCockpit sûrs et sécurisés

Panasonic Automotive a ainsi directement collaboré avec les équipes techniques d’Ansys afin de créer une formation dédiée sur les meilleures pratiques en matière d’analyse de la sécurité fonctionnelle et soutenir ses futures initiatives.

« À mesure que les véhicules se complexifient, la simulation et l’ingénierie des systèmes basée sur l’utilisation intensive de modèles deviennent des outils incontournables, déclare à son tour Shane Emswiler, Senior vice president of products chez Ansys. La récente réalisation de Panasonic Automotive prouve qu’avec les solutions adaptées, il est possible de répondre aux normes exigeantes de l’industrie sans ralentir l’innovation. Nous sommes impatients de continuer à collaborer avec l’équipe Panasonic Automotive dans le développement de systèmes eCockpit sûrs et sécurisés. »