Dassault Aviation mise sur le Cetim pour ses prestations de fabrication d’éprouvettes et de contrôle par tomographie de pièces en composites. En 2021, cette confiance s’est matérialisée par la signature d’un accord cadre portant sur la réalisation d’éprouvettes en composites (incluant l’usinage et toute la préparation : mise en place et collage des talons, assemblages, vissages) et des prestations de contrôle par tomographie de pièces de Falcon.

Acquisition de deux nouvelles machines pour le Cetim

Par cet accord, Dassault Aviation reconnaît la capacité du Cetim à s’adapter et à répondre de façon agile à de nouvelles demandes, notamment la réalisation d’éprouvettes complexes. Déjà fournisseur d’éprouvettes standard pour l’avionneur depuis plusieurs années, le Cetim a ainsi mis en place une organisation dédiée et investi dans deux nouvelles machines : un centre d’usinage Datron M10 Pro et une débiteuse de nouvelle génération capables de traiter des plaques et pièces de plus grandes dimensions (jusqu’à 2 mètres de long). 

Ses capacités uniques en France dans le contrôle par tomographie Rayons X de pièces de très grandes dimensions, assorties des certifications et accréditations nécessaires dans le secteur aéronautique, constituent également un avantage clé.

Dans un contexte règlementaire en perpétuelle évolution, la veille règlementaire représente aujourd’hui un réel enjeu stratégique pour les décideurs et acteurs du monde automobile qui ont plus que jamais besoin de pouvoir s’informer en temps réel. Afin de répondre à ce nouveau défi, Utac, groupe leader dans le domaine de la mobilité, a choisi d’accompagner ses clients en développant Race Online, une base de données spécifique et adaptée aux professionnels.

Un outil dédié aux professionnels du monde automobile

Race Online est un outil chargé de faciliter l’accès et le suivi des évolutions des réglementations automobiles de l’Union Européenne (Bruxelles) et des Nations Unies (Genève), grâce une consolidation des textes réglementaires. Les amendements sont en ligne six à huit mois avant leur publication officielle (pour Genève). Cet outil est disponible en anglais et en français.

Les recherches, quant à elles, sont largement facilitées grâce à un moteur intuitif et performant et sont exportables au format PDF, afin de pouvoir les utiliser rapidement et facilement. Les réglementations sont mises à jour en temps réel et sont disponibles en français et en anglais.

PCB Piezotronics et Safran Data Systems ont signé un accord de distribution, portant sur la gamme d’instrumentation Heim. Il s’agit d’une gamme d’unité d’acquisition et d’enregistrement de données alliant fiabilité, robustesse, compacité et précision face aux environnements extrêmes.

Ces produits permettent la numérisation des signaux au plus proche des capteurs, quelle que soit la grandeur physique mesurée (pression, force, vibration, acoustique, température, contrainte mécanique). Implémentés en architecture distribuée et en réseau, ils aident à exploiter de manière globale l’ensemble de la chaine de mesure, sur des configurations allant jusqu’à plusieurs milliers de voies synchronisées.

une des marques emblématiques de Safran Data Systems

Fondée par Josef Heim en Allemagne en 1966, la société éponyme est devenue un leader mondial des enregistreurs de haute performance sur le marché de l’instrumentation et des essais. Heim est aujourd’hui l’une des marques emblématiques de Safran Data Systems, dédiée à l’instrumentation d’essais, à la télémesure, à l’enregistrement et au traitement des données.

Avec plus de 400 clients internationaux parmi les plus grands noms de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense Safran Data Systems s’appuie sur une forte culture produit et est reconnue pour sa grande fiabilité et pour la qualité de service apportée à ses clients.

La conception d’Ecotrain s’appuie sur des technologies d’automatisation évoluées en matière de détection d’obstacle et d’incident, de localisation et de navigation. Autre avancée, l’allégement du matériel grâce à l’utilisation renforcée des composites et à l’utilisation d’un groupe moto-propulseur moins puissant.

De plus, l’infrastructure innovante et connectée intègre dans le rail un système de communication sécuritaire et non sécuritaire pour interagir avec les infrastructures de signalisation et les navettes. Enfin, une approche « end user » mettra la technologie au service du besoin des utilisateurs. 

Forte contribution scientifique et technologique d’IMT Mines Albi

Les trois centres de formation et de recherche d’IMT Mines Albi sont mis à contribution dans le cadre du programme Ecotrain. Tout d’abord, le Centre Génie industriel (CGI) est en charge de développer les schémas organisationnels et les solutions d’aide au pilotage des flux de marchandises et de passagers en s’appuyant sur son expertise en logistique/internet physique. 

Ensuite, l’Institut Clément Ader apportera sa connaissance des matériaux et des structures, notamment les matériaux composites et leurs procédés de fabrication innovants. 

Enfin, le centre Raspsodee (Recherche d’Albi en génie des procédés des solides divisés, de l’énergie et de l’environnement) sera positionné sur le volet énergie : la production et la distribution d’une énergie propre pour les navettes. Chaque ligne  sera en effet dotée d’une centrale photovoltaïque qui alimentera le rechargement des batteries des navettes, mais aussi les activités socio-économiques de proximité. 

Le défi technologique consiste à élaborer des solutions techniques et organisationnelles pour gérer l’écart entre une production d’électricité « continue » et les besoins d’exploitation « discontinus ». Il s’agit de l’enjeu de la gestion « des crêtes ».

Une première ligne commerciale et services innovants entre Agen et Auch

La première navette sera mise sur les rails en 2025. Les travaux de conception étant menés à IMT Mines Albi, la ville éponyme pourrait en être le cœur d’expérimentation. Cette ligne pilote d’une dizaine de kilomètres pourra relier plusieurs communes, désenclaver certains quartiers et faciliter l’accès aux infrastructures éducatives, sportives ou de loisir.

Le groupe Asgard poursuit sa stratégie d’acquisition en renforçant son activité service et sa présence régionale par l’acquisition par sa filiale Sofimae de la société Thuel. L’entreprise propose depuis trente-deux ans des prestations d’étalonnage et de vérification d’instruments de mesure, au sein de son laboratoire agrée Cofrac en métrologie dimensionnelle, en métrologie pression et en métrologie température.

La société assure également la gestion de parc d’instruments de mesure ainsi que le conseil en métrologie, la fabrication de cannes pyrométriques et le négoce d’équipements de mesure dimensionnel.

Renforcer l’offre de prestations et la présence géographique du groupe

Implantée à Nevers, Thuel Métrologie apporte ses solutions à des entreprises de secteurs d’activité diversifiés tels que la sidérurgie, le caoutchouc, l’automobile, la verrerie, l’agroalimentaire et la mécanique. La mise en commun des domaines de mesure, des moyens matériels et des compétences de Sofimae et de Thuel permettra au groupe d’améliorer sa réponse aux attentes de ses clients en renforçant son offre de prestations et sa présence géographique.

Le groupe Asgard avec AOIP, Dimelco et Sofimae, intervient dans de nombreux domaines d’activité comme l’énergie, l’automobile, le nucléaire, la défense, le transport, les télécoms, l’industrie, les laboratoires et l’éducation.

Proposer une gamme complète de prestations

Sofimae est un prestataire de service, proposant une gamme complète de prestations de vérification, d’étalonnage, de maintenance et de gestion de parc d’instruments de mesure réalisée sur site ou dans ses laboratoires. Sofimae possède trois accréditations Cofrac (température, temps – fréquence et électricité – magnétisme). L’entreprise opère depuis ses laboratoires implantés en région parisienne et en région lilloise.

AOIP est un acteur reconnu dans la mesure, dont les équipements et les solutions sont utilisés par plus de 40 000 clients d’une soixantaine de pays couvrant tous les secteurs de l’industrie et des laboratoires. Elle conçoit, développe et vend des équipements d’instrumentation (calibration, ohmmètres et systèmes d’acquisition de données),  des systèmes de navigation et des démarreurs moteurs. Dimelco, fusionnée avec Sanor depuis son acquisition en 2019 et renforcée par l’acquisition de AJ Service en 2022, est un distributeur spécialisé présent sur tout le territoire français, proposant des équipements de test et de mesure multimarques à usage industriel et des solutions d’instrumentation et de process.

Cetim a obtenu l’accréditation Cofrac. Celle-ci porte sur l’étalonnage de pièces étalons et de gabarits de contrôle réalisé sur les machines de mesure tridimensionnelle (MMT).

Des mesures erronées mènent assurément à de lourdes conséquences, en particulier financières… Sans compter la confiance entamée. Avoir la certitude que les résultats obtenus sont bons s’avèrent dès lors indispensables et le recours aux étalons et gabarits est un passage incontournable.

Néanmoins, ces deux types de pièces ont eux aussi besoin d’être étalonnés. Le recours à un étalonnage couvert par l’accréditation Cofrac permet en effet d’assurer la traçabilité des résultats de mesures au système international d’unités. En outre, les pièces étalons permettent aux industriels d’utiliser des valeurs conventionnelles pour évaluer les capabilités de leurs différents moyens de mesure.

Garantir l’évaluation des incertitudes de mesure

C’est un nouveau service auquel peut désormais répondre le Cetim depuis le 3 mars 2022 avec l’accréditation Cofrac Étalonnage n°2-1114 relative aux étalonnages réalisés sur les MMT.

L’accréditation ISO 17025 délivrée par le Cofrac garantit l’évaluation des incertitudes de mesure ainsi que l’impartialité et la compétence du laboratoire à respecter les normes ISO GPS dans le calcul des résultats de mesure. Au-delà de la reconnaissance dans de nombreux pays, le certificat d’étalonnage peut faciliter les échanges commerciaux et autoriser l’accès à de nouveaux marchés.

La production d’insectes comme réponse aux enjeux d’une nouvelle source alternative et durable de protéine alimentaire, est un tout nouveau marché. Son développement a nécessité pour Ÿnsect, une importante phase de recherche avec un programme R&D en deux volets sur l’étude des insectes : le génotypage (étude de gènes) et le phénotypage (caractéristiques physiques). C’est cette dernière opération qui a été confiée à Aprex Solutions.

Observer et caractériser, pour identifier les champions

Le phénotypage des insectes consiste à analyser chaque individu, en temps réel et en continu, pour en dresser les caractéristiques physiques et anatomiques, comme la taille et la couleur entre autres. Les observations sont réalisées grâce aux algorithmes à la pointe de l’art qui mixent le meilleur des méthodes de vision conventionnelles et d’intelligence artificielle. Les données récoltées, grâce aux suites logicielles d’Aprex Solutions – AX Vision et AX IA – viennent alimenter une base de données dont l’objectif est de sélectionner les souches d’insectes qui combineront les meilleurs critères de performance.

Les premiers résultats de ces recherches sont attendues d’ici quatre ans. Ÿnsect annonce la mise en route d’une première unité de sélection de reproduction à l’horizon 2026 en France. Chaque unité aura la capacité d’alimenter cinq fermes en insectes reproducteurs pour une productivité accrue de plus de 15% la première année. (source Maddyness)

Ÿnsect et Aprex, un partenariat confirmé

Depuis 2019, Aprex Solutions accompagne les projets de contrôle de la production d’Ÿnsect, notamment sur le projet de de l’usine verticale Ÿnfarm, destinée à l’élevage et la production des vers de farine.

Il faut imaginer le contexte : des centaines de bacs contenant plusieurs milliers d’insectes à analyser en process continu avec plusieurs contrôles à réaliser en même temps. Concrètement, cela représente 936 millions de pixels à analyser en 12 secondes pour plus de 6 KPI mesurés en parallèle. Sachant que ce laps de temps inclut : capture, analyse, restitution de résultats, c’est très rapide !

La technologie et le pragmatisme d’Aprex Solutions ont su faire la différence

Les solutions logicielles d’Aprex Solutions reposent sur des algorithmes issus de plus de 10 ans de R&D. Elles combinent le meilleur des méthodes conventionnelles d’analyse d’image par caméra et d’intelligence artificielle (IA) à l’état de l’art. Cette technologie et l’expertise d’Aprex Solutions en termes de combinaison de vision, d’optimisation algorithmique, d’IA, et d’optique photonique sur une large gamme spectrale ont permis de pousser l’information au-delà du domaine du visible.

Cependant, tout système de vision le plus performant qu’il soit au stade de l’étude de faisabilité, doit ensuite être éprouvé sur le terrain. Il doit pouvoir s’intégrer dans le dispositif de production, en tenant compte des contraintes : techniques de productions, environnement industriel, et des interactions avec les opérateurs IHM (interfaces hommes machines). En ce sens, la solide expérience terrain d’Aprex Solutions appliquée aux enjeux de contrôle de la qualité et des procédés de fabrication dans divers domaines industriels, tels que l’agro-alimentaire, de la métallurgie, de la plasturgie, de la verrerie, du textile ou encore de la mécanique… a été un facteur déterminant dans le choix d’Ÿnsect.

Ils ont pu se reposer sur l’approche d’Aprex Solutions, qui se revendique d’être transversale et pragmatique avec un accompagnement des projets de bout en bout : un service sur-mesure et à la carte, du cahier des charges, au maintien en condition opérationnelle, en passant par l’étude de faisabilité, le prototypage, l’intégration et la mise en œuvre sur site.

« Nous revendiquons une approche humaine, pragmatique et efficace et nous nous appuyons sur un réseau de partenaires fiables (fournisseurs de matériel, intégrateurs…) pour accompagner de A à Z, les projets de nos clients : de l’identification du besoin, à la mise en œuvre du système de vision sur la chaîne de production, sans oublier la formation jusqu’au niveau d’autonomie souhaitée.

Notre objectif est d’apporter notre contribution à la transition des entreprises vers l’industrie 4.0 pour une meilleure rationalisation et une sécurisation accrue de leur production.

Notre ambition est de leur apporter la solution la plus simple, la plus avancée et la plus facile à utiliser et de nous positionner comme référence sur le marché de la vision industrielle. » déclare Romain BAUDE, CEO d’APREX Solutions.

« Bien plus qu’un produit : des solutions », telle est notre devise.

APREX est née en 2017 de la volonté de Mikael DESECURES et Romain BAUDE, tous deux ingénieurs chercheurs pendant plus de 10 ans dans le milieu très exigeant et très pointu de la fusion thermonucléaire, de mettre leur savoir-faire et leur expertise en matière d’analyse de vidéos et d’images, au service du secteur industriel.

Leur parcours académique consacré au développement d’instruments de mesures innovants dédiés à la création et à l’analyse de données techniques et scientifiques à des fins de caractérisation, contrôle et sécurisation de procédés leur a permis de devenir experts en la matière.

Forts de cette expérience, ils ont souhaité explorer de nouveaux domaines où transposer cette expertise et s’inscrire dans une démarche terrain concrète au service des entreprises.

Et parce que les applications de demain dédiées à l’industrie, s’inventent aujourd’hui dans les centres de recherches, ils cultivent en lien étroit avec les chercheurs pour créer de l’innovation à la pointe. C’est donc tout naturellement qu’APREX Solutions est également devenu pour ces derniers un partenaire légitime apporteur de solutions.

Nos solutions sont pensées et développées par une équipe de techniciens et de scientifiques pour répondre aux besoins des techniciens de l’industrie (ingénieur qualités, responsables de production, ingénieurs R&D…) et des acteurs de la R&D et de l’innovation (scientifiques, chercheurs, doctorants, ingénieurs de recherche…).

Notre outil de travail, c’est notre cœur d’algorithmes. Ce sont les mêmes séquences d’analyses qui sont intégrées dans les applications pour nos clients. Aussi, notre suite logicielle est implicitement toujours en amélioration continue pour propulser la performance et la finesse d’analyse de vos applications spécifiques.

APREX en chiffres

Dates clés

• 2017 : création de la SAS APREX
• 2019 : Levée de fonds 1,2 millions d’euros
• 2020 : Lauréat des Trophées de l’Innovation Grand Est 2020
• Lauréat de l’AMI Économie Numérique 2020

Effectif : 12

Bilan 2021

• 112 caméras
• 5 robots
• Plus de 30 projets
• Plus de 250 000 contrôles par heure

Références

Chaque jour, dans l’industrie, plusieurs milliers d’articles sont analysés par les solutions APREX, chez : Ÿnsect, Prysmian, Siemens, Saint Gobain, Faurecia, MS techniques, Innothera, Petit Bateau, Herta, Solocap (groupe Mélan moutet)…

Le 19 octobre 2021, acteurs académiques et de transfert et initiatives régionales annonçaient leur volonté de renforcer leur coordination dans le domaine stratégique de la fabrication additive pour apporter plus de lisibilité et de visibilité à l’écosystème de la R&D au bénéfice de toute la chaîne de valeur industrielle.

Lors de cette conférence de presse de lancement de cette initiative commune, les partenaires se donnaient alors rendez-vous en avril 2022 avec l’organisation du premier symposium français sur l’état des travaux de recherche en fabrication additive.

Cetim, GIS HEAD CNRS, la filière Manufacturing des Instituts Carnot, Addim-Alliance/Aerospace Valley, Initiative 3D / Cimes, Additive Factory Hub (AFH), France Additive et FIM organisent ainsi la première édition de Metal AMS, Symposium International sur la fabrication additive métallique les 13 et 14 avril 2022 à Senlis.

Un site dédié, https://metal-ams.com/ a été créé pour l’occasion. Pour permettre de faire profiter au plus grand nombre des avancées en la matière, les deux jours de conférences sont également dispensés sous une version digitale. Organisé en collaboration avec les principaux acteurs mondiaux de R&D, le symposium – Metal-AMS – aborde chaque étape de la chaîne de valeur de la fabrication additive. Cette première édition se concentrera sur les domaines d’expertise comme la conception, les matériaux, la simulation, les procédés de production, le contrôle et la post-production…

Une équipe internationale a publié dans Nature le 1er avril 2022 l’analyse des premiers sons martiens ! Les équipes du groupe de recherche « Systèmes Spatiaux en Planétologie & Applications » de l’ISAE-Supaero en sont en effet convaincues : il y a un intérêt scientifique à développer un microphone pour mieux appréhender la planète Mars. Fort d’un héritage scientifique issu de recherches et de missions spatiales d’envergure comme InSight, ou de ses contributions aux missions terrestre d’exploration sous ballon Stratéole-2 du Cnes, l’Institut travaille en effet depuis plus de dix ans sur des outils de modélisation pour étudier l’interaction des atmosphères planétaires avec les planètes rocheuses.

Rôle pionnier dans les analyses atmosphériques de Mars

En sus de la conception et des tests du microphone de SuperCam, les scientifiques de l’ISAE-Supaero ont joué un rôle pionnier dans les analyses atmosphériques de la planète rouge et les résultats sont très prometteurs : « Nous disposons par exemple, pour la première fois, de mesures à haute fréquence de la turbulence de l’atmosphère martienne, un paramètre clé des modèles de climatologie martienne, affirme David Mimoun, qui mène l’équipe scientifique du microphone à l’ISAE-Supaero. Plus largement, les données collectées vont nous permettre de faire de la planétologie comparée, c’est-à-dire de mettre au point des modèles applicables à la planète Mars, pour in fine mieux comprendre ses différences avec la Terre »

Pour aller plus loin, l’ISAE-Supaero, en collaboration avec le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa et le Cnes, travaille d’ores et déjà sur les prochaines missions d’exploration du système solaire. La prochaine destination sera la planète Venus, similaire à la Terre en termes de taille, bien que sa température de 400 degrés et sa pression en surface de 90 atmosphères rendent son exploration très difficile techniquement.

Mieux comprendre le réchauffement climatique

L’analyse des modèles de climat des planètes de type terrestre est essentielle pour comprendre le réchauffement climatique que nous subissons. Cette mission vers Venus, espérée d’ici à dix ans, inclura des ballons stratosphériques qui pourront permettre aux scientifiques d’explorer la structure interne de cette planète, grâce notamment aux connaissances relatives à la propagation des sons dans le dioxyde de carbone acquises lors de la mission Mars 2020.