L’ASTE organise le 27 septembre prochain en partenariat avec ArianeGroup, sur le site d’Issac une journée technique sur le thème « Développement de la vision dans le domaine des essais ».

Au programme de la matinée, le mot de bienvenue par le directeur du site Ariane Group Issac et par le président de l’ASTE puis des conférences techniques. Celles-ci porteront sur la présentation de l’ensemble des mesures par vision chez ArianeGroup : des besoins aux solutions actuels et futurs. Aussi, une conférence concernera les mesures photogrammétriques sous vide thermique et les moyens d’estimer a priori leur précision, par simulation numérique en fonction des contraintes d’environnement (Thales Alenia Space). Deux autres conférences restent à confirmer.

Dans l’après-midi les participants pourront assister à la visite de quelques installations d’essais qui ont été développées et qui sont exploitées par ArianeGroup sur le site d’Issac.

Quelques rappels sur ArianeGroup

ArianeGroup, est leader mondial de l’accès à l’espace, au service de ses clients institutionnels et commerciaux et de l’indépendance stratégique de l’Europe. Garant d’un accès à l’espace indépendant et fiable pour l’Europe, ArianeGroup est maître d’œuvre de la famille de lanceurs européens Ariane et des missiles de la force de dissuasion océanique française. Ainsi, elle produit et exploite le lanceur Ariane 5, le plus fiable du marché commercial, et développe le futur lanceur Ariane 6.

ArianeGroup conçoit des solutions innovantes et compétitives en matière de systèmes de lancement et d’applications spatiales civiles et militaires pour nos clients institutionnels, commerciaux et industriels. Pour cela, elle maîtrise les technologies les plus avancées, de l’ensemble du système à la propulsion, aux équipements et aux matériaux.

 Cette expertise, et ce savoir-faire unique de ses équipes, bénéficie aux marchés de l’espace, de la défense, de l’énergie et d’autres secteurs industriels, à travers des produits, des équipements et des services à haute valeur ajoutée.

Vos besoins, votre solution

Brady tire parti de ses services et capacités de fabrication pour personnaliser chacun des composants de sa solution RFID complète afin d’améliorer l’efficacité de tout lieu de travail unique grâce à la technologie RFID. La distance de lecture des étiquettes peut être adaptée, ainsi que toutes les autres propriétés d’étiquette qui permettent aux étiquettes de rester en place sur de nombreux biens dans un large éventail d’environnements industriels. Les capteurs peuvent être intégrés pour capturer des données environnementales, telles que les niveaux de température et d’humidité. Les lecteurs peuvent être équipés d’applications personnalisées qui traitent les données pour répondre aux besoins d’une entreprise spécifique. En outre, Brady peut intégrer la solution entière dans l’infrastructure TIC existante.

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Un contrôle total de votre entreprise

Les données automatiquement collectées sur tous les biens étiquetés peuvent permettre d’éclairer la prise de décision stratégique sur le nombre de biens immobilisés, leur emplacement, la maintenance préventive et les éléments environnementaux. Les niveaux de stock peuvent être définis à l’aide des données les plus récentes, automatiquement générées et collectées, afin d’améliorer considérablement l’efficacité et la rentabilité, le tout en donnant à chaque bien une identité numérique unique.

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Safran Landing Systems, leader mondial des systèmes d’atterrissage et de freinage, et ATR, constructeur numéro un mondial d’avions régionaux, ont mis au point « Smart Lander ».

Il s’agit d’un service innovant de diagnostic des trains d’atterrissage faisant appel aux dernières connaissances en matière d’analyse de données. Objectif ? Optimiser le temps de réponse du constructeur en cas d’atterrissages durs et permettre une remise en service rapide de l’avion.

Ce service inédit est une première dans l’industrie aéronautique. Il repose sur la technologie de machine learning (apprentissage automatique). Alimenté par des centaines de milliers de simulations d’atterrissages durs, Smart Lander émet des recommandations, à l’attention des opérateurs sur les actions de maintenance à effectuer selon la brutalité de l’atterrissage et le degré de charge subi par les trains.

L’appareil peut ainsi être autorisé à poursuivre ses opérations commerciales ou, au contraire, se voir diriger vers une base de maintenance. Un processus qui prend moins d’une heure, contre plus d’une semaine auparavant.

Verbatims

David Brigante, directeur du Support client et des services d’ATR : « Notre ancien processus pouvait prendre de dix à vingt jours ouvrables. Des analyses devaient être réalisées, à la fois par le bureau d’études d’ATR et Safran Landing Systems, pour décider si l’appareil pouvait être remis en service. Smart Lander nous permettra de réduire considérablement notre temps de réponse, donc d’augmenter la disponibilité des appareils, de réduire les coûts pour nos clients et d’améliorer leur satisfaction. Et ce tout en maintenant la même qualité d’analyse qu’auparavant. »

Patrick Joyez, directeur technique de Safran Landing Systems : « Nous avons travaillé main dans la main avec ATR, en misant sur notre expertise conjointe des trains d’atterrissage et des opérations effectuées par ATR, pour développer ce service de « health monitoring », analysant l’état des trains, issu du savoir-faire de Safran dans l’exploitation des données. Smart Lander est une innovation de rupture en matière d’analyse des charges à l’atterrissage, qui offrira une valeur réelle aux opérateurs d’ATR. »

En réduisant le temps de réponse nécessaire à la remise en service des avions après un atterrissage dur, Smart Lander entend offrir à ATR et ses clients des avantages en matière de diminution du temps de travail, de disponibilité des appareils et de satisfaction client.

Daher a conclu un important partenariat avec le Luxembourg Institute of Science and Technology (List). L’objectif est de monter en maturité et d’optimiser une technologie d’assemblage automatisé par soudure de sous-structures primaires d’avions en composites à matrice thermoplastiques.

Signé ce mois-ci au salon JEC World à Paris, cet accord bilatéral triennal portera sur l’étude d’une technologie d’assemblage par soudure infrarouge adaptée aux pièces de forte épaisseur et de grandes dimensions. Cette technologie est compatible avec des fabrications en grande série et offrira une reproductibilité élevée ainsi qu’une meilleure qualité. « Associer cette nouvelle technologie de soudage à l’assemblage automatisé des sous-structures aéronautiques nous permettra d’exploiter tout le potentiel des composites thermoplastiques », a expliqué Cédric Eloy, Deputy Chief Technology Officer chez Daher.

Améliorer les performances environnementales de l’aviation

Les composites thermoplastiques sont de plus en plus utilisés dans l’industrie aéronautique en raison des gains de masse qu’ils sont susceptibles d’apporter, de leur haut niveau de performance et de résistance, ainsi que de leur soudabilité. En plus d’améliorer les performances environnementales de l’aviation – en diminuant le poids des avions pour réduire la consommation de carburant -, ils nécessitent également moins d’énergie pour être produits et ils ont l’avantage d’être recyclables.

L’ajout de cette technologie de soudure par infrarouge au portefeuille technologique de Daher et KVE Composites, permettra d’élargir le champ d’applications proposées aux clients. Implantée aux Pays-Bas, KVE Composites – intégrée au groupe Daher en 2019 -, est spécialisée dans la conception, la fabrication et l’assemblage de composites thermoplastiques à hautes performances. Elle dispose notamment d’une technologie d’assemblage propriétaire de soudure par induction qualifiée pour les applications aéronautiques.

Le partenariat nouvellement signé bénéficiera de l’expertise de Daher en tant que concepteur et fabricant d’aérostructures aéronautiques, ainsi que du savoir-faire du List en science des matériaux et développement de procédés.

« Ce projet démontre une nouvelle fois l’applicabilité de nos technologies de recherche et notre capacité à relever des défis de recherche de pointe qui augmenteront l’utilisation des composites de haute performance sur le marché de l’aéronautique, a déclaré Damien Lenoble, directeur Materials Research and Technology au List. Nous sommes heureux d’associer les capacités du List à celles de Daher, constructeur aéronautique reconnu, et de contribuer ensemble à la réalisation des aérostructures du futur, plus légères et durables, sans compromettre les normes de sécurité. »

SGS annonce l’acquisition de la société Aiex implantée à Cherbourg. Le groupe renforce ainsi son offre dédiée au secteur de l’énergie nucléaire. Fondée en 1998, Aiex réalise principalement des inspections techniques et soudage pour l’industrie navale et nucléaire.

Cette société emploie 28 professionnels qualifiés et a généré un chiffre d’affaires de près de 2,9 M€ en 2021. « L’acquisition de Aiex vient compléter notre offre existante pour soutenir le développement des énergies renouvelables et décarbonées. » précise Frankie NG, CEO de SGS.

Directeur général de SGS France, Alain Guy se réjouit « d’accueillir les équipes Aiex. Leur savoir-faire et leur expertise renforceront notre capacité à soutenir la relance du marché nucléaire en France. Nous intervenions déjà en matière de surveillance et de contrôle non destructif sur l’intégrité des installations ainsi que pour la certification des fournisseurs de l’industrie nucléaire et navale. Cette acquisition nous permet d’élargir notre offre de services afin d’accompagner les industriels dans leurs grands projets en matière de contrôle, d’inspection ou de surveillance. »

Le groupe Constellium, un des principaux fournisseurs mondiaux de produits aluminium, le CNRS et l’Université Grenoble Alpes ont uni leurs expertises en créant le laboratoire commun 3ALP pour « Advanced aluminium alloys partnership ».

L’objectif de 3ALP est de développer, ensemble, la recherche sur la recyclabilité et la durabilité de l’aluminium et de travailler sur de nouvelles méthodologies de recherche innovantes et de nouveaux matériaux à base d’aluminium.

Développer des procédés plus économiques et plus verts

Pièces toujours plus résistantes, procédés à la fois plus économiques et avec moins d’impact sur l’environnement… tels sont les enjeux de la métallurgie dans tous ses secteurs d’application et en particulier, dans le cas des produits aluminium pour l’automobile, l’emballage et l’aéronautique dont le groupe industriel Constellium est l’un des principaux fournisseurs mondiaux.

Dans l’objectif d’imaginer et de concevoir les nouvelles générations d’alliages d’aluminium, Constellium et le CNRS associés à l’Université Grenoble Alpes ont choisi de créer un laboratoire commun.

Ce laboratoire commun 3ALP s’appuiera sur l’expertise reconnue du laboratoire de recherche Science et ingénierie des matériaux et procédés (Simap ; CNRS/UGA) en matière de conception d’alliages métalliques et de procédés innovants comme la fabrication additive1. Sa création fait suite à une collaboration de plus de 40 ans entre Simap et C-TEC, le centre R&D de Constellium implanté à Voreppe près de Grenoble.

Lever les freins auxquels est confronté le secteur métallurgique

Pour les scientifiques, la coopération avec C-TEC est une opportunité de participer à lever les freins auxquels est confronté le secteur métallurgique, de développer les axes sur lesquels recherche fondamentale et problématiques industrielles se rencontrent, mais aussi d’orienter certains programmes de recherche vers des développements appliqués.

Par ailleurs, à travers 3ALP, Constellium disposera d’un accès aux outils de modélisation et de caractérisation de pointe, notamment en lien avec le rayonnement synchrotron, et bénéficiera de l’expérience des scientifiques du Simap dans divers domaines : étude des caractéristiques structurelles et mécaniques des matériaux, conception et mise en œuvre instrumentale, développement d’outils d’intelligence artificielle pour les matériaux.

Le laboratoire d’Endress+Hauser vient d’obtenir son accréditation Cofrac pour l’étalonnage de chaînes de mesures et transmetteurs de température exploitant des sondes Pt100. Cette accréditation vient compléter celle déjà obtenue dans le domaine de la débitmétrie liquide. Le laboratoire peut désormais réaliser l’étalonnage d’instruments quelles que soient leurs marques, de mesure de température, de pression, de débit liquide, de pH et de conductivité.

L’accréditation délivrée par le Comité français d’accréditation (Cofrac) garantit que le laboratoire d’Endress+Hauser, situé à Huningue (Haut-Rhin), répond aux exigences de la norme NF EN ISO/IEC 17025 : 2017 ainsi qu’aux règles d’application du Cofrac pour les activités d’étalonnages en température. « Cette accréditation exprime le haut niveau de performance de nos capacités d’étalonnage en température. Les compétences de nos techniciens et les modes opératoires mis en œuvre ont été validés par cet organisme externe et indépendant. Ce qui est pour nos clients un gage de sécurité et de qualité », rapporte Christophe Heitzmann.

Une accréditation Cofrac reconnaît et atteste en effet les compétences et l’impartialité des organismes contrôlés au niveau national, voire international. En France, le Cofrac est l’unique instance nationale désignée et reconnue par l’État pour délivrer des accréditations sur un domaine spécifique. L’accréditation diffère des certifications ou des agréments. Elle est comparable à un processus d’audit, qui intervient comme un second niveau de contrôle. L’accréditation se place donc tout en haut de la pyramide de la confiance.

Expertise et moyens techniques de haut niveau

Afin d’offrir le plus haut niveau de confiance à ses clients en matière d’étalonnage de chaîne de mesure de température et transmetteur, le laboratoire d’Endress+Hauser a développé les compétences techniques des métrologues dans ce domaine. Le laboratoire compte notamment des équipements d’essais (bains d’huile, de méthanol et d’eau, ponts à résistances et sondes de références Pt 25) afin de procéder à des étalonnages sur une plage de température allant de -65°C à 200°C avec une incertitude pouvant atteindre ±0,030 °C.

Endress+Hauser a par ailleurs mis en place une organisation qui permet de fluidifier le processus d’étalonnage et éviter tout goulot d’étranglement. Résultats : « Nous garantissons la réalisation de la prestation d’étalonnage en huit jours ouvrés maximum entre le moment où nous réceptionnons l’instrument et celui où nous le réexpédions chez le client. Ce délai peut être réduit à deux jours lorsque la prestation a été planifiée par une prise de rendez-vous préalable », assure Christophe Heitzmann.

La compétence d’Endress+Hauser en matière de métrologie, se double en outre de sa robuste expertise en tant que fabricant réputé d’instruments de mesure. L’entreprise ne se contente donc pas de délivrer un certificat d’étalonnage mais lorsqu’un instrument ne répond pas aux spécifications de mesure attendues, elle est à même d’identifier les causes et d’établir un diagnostic, afin de proposer à ses clients les solutions correctives appropriées telles que des ajustages ou des réparations en cas de dérive anormale constatée.

Afin de répondre à ces sollicitations, Metravib Engineering met à disposition toutes ses compétences en vibrations et fiabilité des structures, ainsi que tout matériel approprié pour accompagner ses clients depuis la définition de l’instrumentation la plus pertinente, l’installation ou la mise à disposition des plateformes d’enregistrement sur une période donnée, le post-traitement de données massives contextualisées, l’analyse et le diagnostic formulés par nos experts sur ces données opérationnelles.

Le cas échéant, Metravib peut également assurer la confrontation des données expérimentales avec les résultats issus de simulations numériques et d’outils de dimensionnement de solutions. 

Metravib Engineering accompagne donc ses clients dans l’optimisation des performances et la fiabilisation des équipements de production d’électricité dès le stade du design (là où certaines adaptations peuvent encore être prises en considération, liées à la problématique vibratoire), mais aussi tout au long du cycle de vie du produit en opération, en assurant un échange constant avec les équipe de terrain impliquée dans des parcs éoliens offshore.

Accéder aux études de cas

Après un rapprochement réussi en 2021, GL events installe Measurement World de façon pérenne aux côté de Global Industrie. Point de convergence pour l’industrie et la recherche, il réunira utilisateurs industriels, experts, universitaires, fabricants, prestataires, laboratoires internationaux et institutionnels, et valorisera les savoir-faire technologiques français et européens, en particulier ceux liés à l’instrumentation, à la métrologie et à l’analyse.

Son concept historique sera maintenu, alliant exposition, démonstrations, rencontres d’affaires, contenus d’experts (conférences réalisées avec EMVA, LCIE Bureau Veritas et le CFM) et l’intégration d’un congrès scientifique (Symposium international Gas Analysis 2022 avec le CFM).

Gas Analysis 2022, une première à Villepinte

Symposium international de référence, Gas Analysis attire à chacune de ses éditions les experts et entreprises internationaux des secteurs oil & gaz. Pour sa nouvelle édition qui sera dédiée à la Green Industrie, Gas analysis attend près de 300 participants. L’occasion pour eux de découvrir les dernières avancées techniques et les derniers résultats de recherche portant sur l’analyse des gaz.

Cet événement proposera des conférences sur quatre thématiques (Avancées en métrologie des gaz ; Innovation industrielle ; Transition énergétique ; Climat et qualité de l’air), des interventions de courtes durées (short courses), un espace d’affichage présentant les recherches en cours soutenues par leurs auteurs (posters) et un espace d’exposition avec une trentaine d’exposants.

Leader des solutions logicielles multiphysiques, Comsol Multiphysics sera présent au salon HyVolution 2022. Au programme, plus de 200 exposants, des conférences, des tables rondes, huit sessions thématiques, des ateliers et des rendez-vous d’affaires avec des acteurs nationaux et internationaux du secteur.

L’hydrogène bas-carbone étant considéré comme une solution pour atteindre les objectifs de la transition énergétique, la Commission européenne estime ainsi qu’elle pourrait représenter 20 à 25% de la consommation totale d’énergie de l’Union Européenne à l’horizon 2050. Par exemple dans le domaine des transports et pour le stockage d’énergie. Plusieurs verrous subsistent cependant et la simulation est un outil idéal pour aider à les lever.

Répondre aux interrogations de plus en plus complexes de la part des industriels

Le logiciel Comsol Multiphysics est un moyen pour trouver des solutions aux interrogations, de plus en plus complexes, des acteurs industriels, tels que, l’optimisation des performances des piles à combustibles et des électrolyseurs, le dimensionnement des moyens de stockage et de transport de l’hydrogène, la sécurité des installations en fonctionnement ou encore le rendement de la production. La compréhension des phénomènes multiphysiques en jeu, comme, la mécanique des structures, la mécanique des fluides, la thermique, l’électrochimie … est également un point important. Enfin, soulignons que le logiciel de simulation Comsol Multiphysics favorise les aspects collaboratifs via la création d’interfaces métiers et leur déploiement par Comsol Server et Comsol Compiler.

Sebastien Kawka, responsable du groupe Applications et Jean-Marc Petit, responsable « Business Development » chez Comsol France, seront présents pour échanger avec les participants sur les enjeux et les perspectives de la simulation pour le secteur de l’hydrogène.