GRTgaz et le CEA lancent un Lab commun au service de la transition énergétique

Le CEA et GRTgaz donnent un nouvel élan à leur collaboration avec la signature d’un accord de recherche visant à créer un « Lab commun » pour préparer le paysage énergétique de demain. Cette démarche commune a été officialisée mardi 28 juin, sur le site du CEA à Saclay (Essonne) en présence de Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz et de Stéphane Siebert, Directeur de la recherche technologique du CEA.

Le CEA et GRTgaz, à travers son centre de R&D Rice, collaborent depuis plusieurs années sur divers projets de recherche, notamment sur le démonstrateur de production d’hydrogène renouvelable et d’e-méthane de GRTgaz « Jupiter 1000 ».

©C.Dupont/CEA

Vocations et objectifs du Lab commun

Avec ce laboratoire commun, les deux parties ont la volonté d’explorer les modes de production des gaz renouvelables et bas carbone dont la pyrogazéification* ou le Power-to-Gas**. Autre champ d’exploration : l’évaluation comparative de ces technologies de production et de leurs mérites environnementaux. Enfin, le laboratoire aura vocation à analyser les effets de l’hydrogène sur les matériaux constituant les canalisations de transport de gaz ainsi que l’interaction et la complémentarité des réseaux d’énergie (gaz, électricité, chaleur …) ; objectif : leur permettre d’adresser les problématiques futures de transport des énergies renouvelables de leur lieu de production jusqu’aux consommateurs. Seront couverts notamment, l’équilibrage des réseaux, le stockage d’énergie et la recherche d’une optimisation globale du système énergétique…

« Nous sommes fiers de cette collaboration renforcée avec le CEA qui nous permettra, en tant qu’entreprise assurant des missions de service public, d’avancer en matière de souveraineté énergétique et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour accompagner le développement des énergies renouvelables par une approche multi- énergies qui privilégie la complémentarité des molécules et des électrons », souligne Thierry Trouvé.

« Grâce à nos équipes du CEA, totalement investies pour répondre aux enjeux de l’énergie, nous construisons une relation de confiance solide avec les ingénieurs de notre partenaire, tous extrêmement mobilisés pour maitriser des technologies nouvelles et offrir des solutions qui changeront la donne environnementale tout en restant pertinentes sur le plan économique », ajoute Stéphane Siebert, directeur de la recherche technologique du CEA.

* Procédé de valorisation des déchets et de la biomasse solides en gaz renouvelable : la pyrogazéification
**Procédé de transformation par électrolyse d’électricité d’origine renouvelable en hydrogène ou en méthane de synthèse (en faisant réagir l’hydrogène avec du CO2) : le Power-to-Gas.

Utac poursuit sa course folle à l’international avec l’ouverture et l’extension de ses laboratoires

Rien ne semble freiner le groupe français Utac dans sa course à l’international. Le spécialiste des essais dans la mobilité et l’automobile vient d’ouvrir son premier laboratoire en Allemagne. Situé près de Francfort et spécialisé dans les essais de e-powertrain (EDU), celui-ci a vocation à devenir la plateforme européenne du groupe pour gérer l’ensemble des essais liés à la mobilité électrique. Sur plus de 4 400 m2, le laboratoire proposera deux nouvelles cellules d’essais de e-powertrain à son ouverture le 1er novembre, complétées en 2023 par deux cellules supplémentaires. Le potentiel de ce nouveau laboratoire est important, avec la possibilité de proposer jusqu’à 16 cellules d’essai au total. 

Un premier laboratoire à Shanghai et extension du laboratoire d’essais batteries au Royaume-Uni

Afin d’offrir une plateforme de croissance sur les marchés chinois et asiatiques, Utac va ouvrir son premier laboratoire à Shanghai. Celui-ci offrira 1 000 m2 dédiés aux essais de e-powertrain et également à l’homologation. Son ouverture est prévue au deuxième trimestre 2023. 

Par ailleurs, en réponse à la demande croissante des clients due au développement continu du marché des véhicules électriques, Utac a décidé d’étendre son laboratoire d’essais de batteries avec la construction de deux nouvelles cellules au Royaume-Uni. Celles-ci viendront ainsi compléter les installations d’essai existantes et seront mises en service d’ici la fin de l’année. Les douze cellules d’essai existantes sont déjà entièrement réservées jusqu’en décembre 2022. 

Nouvelle installation dans le Michigan et extension du laboratoire californien 

Le laboratoire californien doublera son nombre total de cellules d’essai en 2022 afin de continuer à répondre aux besoins croissants de ses clients de la côte ouest en matière d’essais. Les nouvelles cellules comprendront des systèmes d’entraînement modulaires, ce qui permet une flexibilité continue et facilite l’adaptation des cellules pour répondre à un large éventail de besoins. Grâce à cette expansion et à la modularité des nouveaux systèmes, Utac sera en mesure de passer facilement et plus efficacement d’essais de moteurs électriques à grande vitesse à des essais d’essieux/transmissions électrifiés pour les véhicules particuliers et commerciaux. 

Les cellules d’essai pourront atteindre des couples de plus de 40 000 Nm. Les simulateurs de batterie fournissent 1000V/1200A (crête) et les nouveaux systèmes fournissent plus de 1MW de puissance pour les systèmes de véhicules électriques. Pour répondre aux besoins de ses clients, Utac, leader du marché, poursuit sa croissance tout en fournissant des solutions, des systèmes et des services d’essais de haute qualité, les meilleurs de leur catégorie. 

Utac Maroc : premier centre de mobilité automobile en Afrique 

Le nouveau site basé à Oued Zem, à environ 1 heure de Casablanca, a accueilli ses premiers clients qui ont pu découvrir les pistes, bâtiments et ateliers, dont la piste de coast-down de 4 km, conçue pour répondre aux enjeux de réduction des émissions de CO2, de fiabilité, d’homologation et de sécurité pour tous les types de véhicules routiers. Utac déploie dans ce nouveau centre toute son expertise et son savoir-faire reconnus et met à la disposition de ses clients toutes les infrastructures d’accueil, d’hébergement et de logistique nécessaires à un accueil exceptionnel, dans un environnement parfaitement sécurisé 24h/24 et 7j/7. 

Astelab ouvre ses portes la semaine prochaine chez EDF Lab à Palaiseau. Découvrez le programme !

C’est désormais un rendez-vous annuel : Astelab revient cet été les 28 et 29 juin chez EDF Lab à Palaiseau. Ce colloque portera sur les essais et la simulation. L’appel à communication est donc lancé. Plus précisément, les thèmes principaux listés ci-après doivent être en rapport avec la prise en compte de l’environnement mécanique :

• Applications des nouvelles méthodes issues de NF X 50-144-3 ; CEI 60068-2-64:2019 ; MIL STD 810 H…

• Capteurs sans contact, capteurs multi physiques, virtual sensors,

• Préparation d’essais, traitement de données, stockage de résultats, échanges de données,

• Simulations, « Simulation Data Life Management », simulations multi physiques,

• Nouveaux moyens d’essais, essais combinés,

• Comparaison calcul essais, recalage de modèles, dialogue essais/calculs.

• Virtual testing,

• Mesures par caméra : stéréo-corrélation…

• Particularités des essais d’environnement mécanique sur les batteries électriques (aspects « sécurité » sous-jacents, piles à hydrogène…),

• SHM (Structural health monitoring),

• Mesures 3D, analyses 3D, vibrations multi-axes (MIMO…).

Par ailleurs, un salon en accès libre réunira les fabricants de capteurs et de moyens d’essais ainsi que les développeurs de solutions, est organisé parallèlement au colloque.

Découvrez le programme des conférences

Conférence régionale de Nafems France – les inscriptions sont ouvertes

Cette année, Nafems France organise enfin notre conférence biennale en mode essentiellement « présentiel » pour la plus grande satisfaction de tous. « Nous serons accueillis par le Cetim dans leurs locaux de Senlis (Oise) au nord de Paris, haut lieu de la mécanique en France les 23 et 24 novembre prochains », a précisé Didier Large, président de la branche française l’association internationale spécialisée dans la simulation numérique.

À l’image des précédents événements, le Comité de programme animé par Jean-Marc Crepel a finalisé un programme attractif avec plus de soixante-dix interventions. Celles-ci se dérouleront à travers treize sessions parallèles traitant les disciplines traditionnelles couvertes par Nafems : les structures mécaniques, la CFD, la méthodologie simulation et le SPDM, les jumeaux numériques, la corrélation essais-simulation avec l’ASTE, les matériaux et processus de fabrication avec le Cetim, l’interopérabilité et les standards avec l’AFNeT, la convergence de l’ingénierie des systèmes complexes avec l’AFIS, la fabrication additive avec Micado, etc.

Parmi les thèmes abordés…

Une attention particulière portera sur l’évolution des architectures de calcul et des modes de travail associés, le green IT et le Cloud avec Teratec et le pôle Systematics. L’intelligence artificielle, le data analytics et les applications quantiques feront également l’objet de thèmes clefs. Comme en 2020, la simulation biomécanique sera largement présente en partenariat avec Micado et l’Alliance Avicenna.

Parmi les intervenants principaux confirmés et les thèmes abordés, notamment le soutien à la transition énergétique, citons :  Francois Bodin d’Irisa (« Vers un calcul de haute performance frugal »), Édouard Lété d’EL2C (« La simulation en biomécanique. Les particularités et perspectives »), Marjorie Musy du Cerema (« Modélisation climatique de l’échelle du quartier à celle de la ville. État de l’art, applications et perspectives »), Thierry Chevallier d’Airbus (« Complex system of Systems simulation for Energy transition) ou encore l’IRT Railenium qui reviendra sur « Le BIM et les jumeaux numériques appliqués au ferroviaire ».

Inscriptions sur ce lien.

Spie réalise un centre d’essai en Allemagne pour les bornes de recharge rapide d’Ionity

L’Allemand Ionity a chargé Spie de réaliser un centre d’essai dédié aux bornes de recharge rapide à Unterschleissheim, près de Munich. Ainsi, une série de stations de recharge à haute puissance (HPC) de différents fabricants sont déjà prêtes à fonctionner. En l’espace de quelques mois, la filiale allemande de Spie a installé et mis en service une série de bornes de recharge rapide de différents fabricants sur un terrain inutilisé d’environ 5 000 m2

La commande comprenait la planification du centre d’essai, la réalisation de tous les travaux de préparation (y compris le terrassement et l’installation des câbles), la pose des fondations, l’installation des transformateurs, l’installation des stations de charge (y compris le câblage) et le raccordement du centre d’essai au réseau. 

« Avec l’aide de notre équipe de douze personnes, nous avons mis en œuvre un projet de très grande envergure et avons ainsi créé un centre d’essai là où il n’existait auparavant aucune infrastructure », explique Phillip Mittermeier, Service Office manager au sein de Spie Deutschland & Zentraleuropa.

Premier centre d’essai d’Ionity en Allemagne

« L’optimisation de la technologie de recharge des véhicules électriques et la mise en place d’une infrastructure de recharge adaptée constituent une base importante pour la poursuite de l’expansion de la mobilité électrique, qui est cruciale pour la réussite de la transition énergétique », explique Pascal Vermaten, responsable Grand comptes au sein de la division opérationnelle CityNetworks & Grids de Spie Deutschland & Zentraleuropa.

« Grâce à la possibilité de tester les nouveaux véhicules électriques dans notre centre d’essai sur presque toutes les stations HPC disponibles sur le marché européen, toute incompatibilité matérielle ou logicielle potentielle ou tout problème pendant les processus de charge peut être identifié par nos équipes, puis corrigé par les fabricants de véhicules », poursuit Alexander Hörig, qui gère le centre d’essai Ionity. L’objectif est d’offrir aux conducteurs de véhicules électriques une fiabilité maximale sur tous les sites Ionity. Il s’agit aussi de garantir que les innovations du réseau Ionity ne soient lancées que si elles ont passé avec succès les tests nécessaires.

Partenaire de confiance dans le domaine de l’e-mobilité

Avec de nombreuses références à son actif, Spie a déjà acquis une grande expérience dans la planification, l’installation, la maintenance et l’exploitation de bornes de recharge pour véhicules électriques. « Nous sommes ravis de la confiance que nous accorde Ionity au travers de multiples projets s’étalant sur les trois dernières années. Notre objectif commun est d’étendre le réseau européen de stations HPC et de renforcer ainsi la transition vers une mobilité durable. Le centre d’essai pour les nouveaux véhicules électriques représente une autre contribution essentielle à cet égard », a déclaré Dietmar Bogerl, directeur du département Energy & Mobility Solutions de Spie Deutschland & Zentraleuropa. « Spie a fait un travail fantastique pour la mise en place de notre centre d’essai », ajoute Alexander Hörig.

Rohde & Schwarz fournit une solution d’étalonnage de haute précision à l’US Air Force

Rohde & Schwarz a développé le récepteur de mesure R&S FSMR3000AF. Celui-ci entend répondre aux exigences de l’AFMETCAL, l’autorité de métrologie et d’étalonnage de l’US Air Force. Objectif ? étalonner avec un seul instrument des générateurs de signaux et des atténuateurs. Cette solution permet de réaliser des mesures de niveau RF accordées, de niveau et de modulation analogique ainsi que des analyses de spectre. Il s’agit de la deuxième commande passée par l’AFMETCAL à Rohde & Schwarz en l’espace de quelques mois.

La plate-forme de test reposant sur le récepteur de mesure R&S FSMR3000AF a été conçue afin de simplifier les procédures d’étalonnage en laboratoire des générateurs de signaux et des atténuateurs. Elle dispose de caractéristiques et de fonctionnalités innovantes qui lui permettent de répondre à cet objectif. Les instruments dont la bande de fréquence atteint 26,5 GHz et 50 GHz intègrent dans un seul et même boîtier l’ensemble des capacités de mesure nécessaires. La solution d’étalonnage présente ainsi un encombrement minimal.

Large plage de mesures de modulation

Le FSMR3000AF intègre une fonction d’analyse de modulation analogique qui permet d’effectuer des mesures de modulation AM, FM et PM. Il est possible de mesurer des profondeurs de modulation AM de 0 à 100 % et des déviations de fréquence FM allant jusqu’à 16 MHz.

Pour l’analyse de la modulation, l’instrument présente une bande d’analyse du signal allant jusqu’à 80 MHz. Elle est obtenue via un convertisseur A/N de 16 bits de résolution échantillonnant les signaux à 200 Méch/s. Des mesures de modulation sur les signaux numériques sont également réalisables avec l’installation de l’option d’analyse vectorielle de signaux.

L’utilisation de plusieurs méthodes d’estimation des incertitudes de mesurage est-elle un choix ou une obligation ?

C’est pour cela que le niveau de risque accepté pour nos mesurages, essais, analyses a pris une importance majeure et un autre chemin de réflexion vers la recherche de moyens et d’outils de validation de nos résultats.

Généralement, la détermination des incertitudes s’effectue avec la méthode GUM (Guide to the expression of uncertainty in measurement) [JCGM 100:2008] basée sur la méthode de propagation des variances appelée par les métrologues « méthode de propagation des incertitudes ». Ce guide a été complété par le Supplément 1 [JCGM 101:2008] du guide pour l’expression des incertitudes de mesure de 2008 traitant la propagation de distributions par la méthode Monte Carlo, une alternative pratique du GUM lorsque la méthode de propagation des variances n’est pas facilement applicable.

L’application de ce Supplément 1 du GUM basé sur une méthode de simulation Monte Carlo développée pour la résolution des modèles complexes. Une méthode statistique révolutionnaire été utilisée pour la première fois en 1947 par Nicholas Metropolis afin de résoudre un besoin d’étude des probabilités de gain des jeux au hasard pour le Casino de Monte Carlo. Celle-ci est basée sur des simulations statistiques des probabilités de distributions des facteurs d’entrée.

Traitons l’exemple S7 décrit dans le document EA-4/2 :2021 concernant l’étalonnage d’un atténuateur de pas coaxial à un réglage de 30 dB en utilisant le logiciel Gum Workbench 2.4 pour l’application des deux méthodes GUM et la méthode de simulation Monte Carlo.

Le modèle mathématique Lx relatif à l’atténuateur à étalonner tel que décrit dans l’exemple EA-4/2 :2021 est :

Formule 1

Lx résultat de l’atténuation de l’atténuateur à étalonner en dB qui représente notre mesurande et les facteurs LS, δ LS, δ LD, δ LM, δ LK , δ Lib , δ Lia , δ L0b et δ L0a représentent les différents facteurs d’entrées du modèle mathématique (formule N°1)

Figure N° 1 : Bilan de la détermination de l’incertitude du mesurande Lx,
Extrait du logiciel GUM Workbench 2.4

Le bilan d’incertitude présenté par la figure N° 1 met l’accent sur un paramètre prépondérant qui est la correction due à une perte de concordance δ LM , celle-ci représente 79,7% de la valeur de l’incertitude globale qui a été estimé par la distribution arc-sinus.

Le résultat de la simulation d’une population de 2 millions d’essais, effectuée par des blocs de 10 000 essais est présenté par la figure N°2 de cet article.

Figure 2 : Résultat de la simulation de Monte Carlo pour LX,
GUM Workbench 2.4, Simulateur OMCE V:1.2.14.1

Les résultats de simulation du modèle mathématique de l’équation N° 1 sont présentés en couleur gris et les valeurs théoriques attendues sont schématisées en couleur rouge, les traits bleus représentent le calcul basé sur des données expérimentales.

Malgré que la courbe de simulation du modèle n’est pas ce qu’on attendait, une courbe de distribution normale, le niveau d’incertitude donné est rassurant et représente une probabilité de 4,6%, un niveau de risque accepté par les métrologues. La question, si on change la distribution de ce paramètre, est de savoir quel est l’impact sur le niveau de risque pris.

Figure N° 3 : Résultat de la simulation de Monte Carlo pour LX,
GUM Workbench 2.4, Simulateur OMCE V:1.2.14.1

Observons l’impact sur un choix non adapté, la loi de distribution du paramètre δ LM a été changée de la loi arc sinus vers la loi triangulaire, donc d’une probabilité qui tend vers l’infini aux deux extrémités de variation du facteur δ LM vers une probabilité maximale vers le centre du facteur en question. Le résultat est très représentatif, il relève un écart important entre les résultats expérimentaux simulés et les résultats théoriques de la formule du mesurande, avec un risque sur la détermination de résultat proche de 40%, risque non accepté par les utilisateurs du résultat de mesurage.

Aurions-nous perçu cette problématique si on ne procède pas à une détermination des résultats de mesurage par les deux méthodes GUM et Monte Carlo ?

Plusieurs exemples pratiques démontrent l’importance de la comparaison entre les deux méthodes pour la validation adéquate de nos méthodes d’estimation des incertitudes et la détermination de nos résultats de mesurage.

Avec :

  • LX : atténuation de l’atténuateur à étalonner (en dB)
  • LS =Lib – Lia : différence de l’atténuateur de référence entre 30 dB et 0 dB (en dB)
  • δ LS : correction obtenue à partir de l’étalonnage de l’atténuateur de référence (en dB)
  • δ LD : correction due à la dérive de l’atténuateur de référence au cours du temps (en dB)
  • δ LM : correction due à une perte de concordance (en dB)
  • δ LK : correction des signaux de fuite entre l’entrée et la sortie de l’atténuateur à étalonner en raison d’une isolation imparfaite (en dB)
  • δ Lib : correction due à la résolution limitée du détecteur de référence à 30 dB (en dB)
  • δ Lia : correction due à la résolution limitée du détecteur de référence à 0 dB (en dB)
  • δ L0b : correction due à la résolution limitée du détecteur de zéro à 30 dB (en dB)
  • δ L0a : correction due à la résolution limitée du détecteur de zéro à 0 dB (en dB)

Pour plus d’informations, rendez-vous sur aequoltd.com

Par :

Mona MAKHLOUF NAFATI
Représentante de Metrodata GmbH
CEO & Co-fondatrice Aequo Ltd
+00 33 (0)6 67 66 78 91 (France)
mona.makhlouf@aequoltd.com

Trois nouvelles acquisitions pour Trescal, aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse et au Portugal

Après une mise en pause durant la pandémie, Trescal, un des leaders mondiaux des services en métrologie et de l’étalonnage d’appareils et d’instruments de mesure, poursuit ses acquisitions. Après Aviatronik (Pays-Bas) et Cleanroom Management International en décembre dernier, c’est vers les États-Unis que se tourne le groupe. Le laboratoire français vient en effet de mettre la main sur Cincinnati Precision Instruments (CPI) dans l’Ohio. Dans le même temps, Trescal a également racheté CRT Cleanroom-Technology (en Allemagne et en Suisse) et d’Electronica Industrial de Alverca (EIA) au Portugal.

Pour Guillaume Caroit, directeur général du groupe Trescal, « ces nouvelles acquisitions illustrent notre volonté de développer notre offre pour les secteurs de la santé et de l’agroalimentaire. Ces secteurs représenteront près de 25% de notre chiffre d’affaires d’ici fin 2022. »

Focus sur les trois nouvelles acquisitions

Fondée en 1962, Cincinnati Precision Instruments propose des services de métrologie et est accréditée dans neuf domaines dont l’humidité, la dureté et la pression. CPI intervient principalement dans les secteurs de l’automobile et l’aérospatiale. Cette acquisition permet à Trescal d’étendre sa couverture géographique dans le sud de l’Ohio, l’Indiana et le Kentucky.

CRT Cleanroom-Technology possède deux laboratoires à Alsdorf, en Allemagne, et à Stein, en Suisse, et propose des services d’étalonnage et de qualification pour les salles blanches. Cette acquisition renforce l’expertise santé de Trescal en Europe Centrale avec notamment des compétences dans le comptage particulaire, l’échantillonnage microbien, la qualification des processus thermiques et la visualisation des flux.

Fondé en 1989, l’EIA est spécialisée principalement dans les secteurs de la santé et de l’agroalimentaire avec deux laboratoires accrédités à Lisbonne et à Porto. Les accréditations de l’EIA renforcent l’expertise de Trescal en étalonnage, essais et métrologie légale dans la péninsule ibérique. Trescal devient le leader de services de métrologie et de qualification au Portugal.

Solutions de test NVH

La série SentinelEX d’analyseurs de signaux dynamiques intelligents intègre les dernières innovations technologiques avec une conception analogique de pointe et offre des performances de mesure élevées qui changeront votre façon de voir le test NVH. Cet instrument est idéal pour une large gamme d’applications telles qu’acoustique, analyse modale et surveillance de l’état des machines.

Performances analogiques sans compromis

La série SentinelEX offre un niveau de performances élevé avec un échantillonnage jusqu’à 625 ke/s par canal, de véritables entrées différentielles avec des performances supérieures en mode commun réduisant les bruits et les interférences indésirables. Elle possède également une plage dynamique exceptionnelle et une flexibilité d’excitation IEPE sans compromis. Elle est entièrement programmable afin d’optimiser les performances du transducteur et sa réponse.

Avantage de la plate-forme ouverte

Son architecture ouverte fournit une indépendance matérielle et logicielle. Les pilotes standard de l’industrie et les interfaces de programmation d’applications ouvertes permettent de sélectionner l’environnement le mieux adapté aux exigences de développement spécifiques.

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La Cofrend crée un nouveau groupe de travail sur les END robotisés

Le Pôle Scientifique de la Cofrend a décidé de lancer un groupe de travail sur le sujet des END robotisés. La structure invite également tous les intéressés à répondre à une enquête afin d’identifier les thématiques sur lesquelles les efforts de ce groupe de travail devraient se concentrer.

Ouverte jusqu’au 1er juillet, cette enquête doit permettre à l’organisation de mieux préparer la réunion de lancement prévue le 27 septembre, au siège de la Cofrend (Maison des END – 64, rue Ampère, Paris 17e).

Répondre à l’enquête

De plus en plus de capteurs d’évaluation non destructives sont intégrés dans des systèmes robotisés. Dans la plupart des cas, le système robotisé est utilisé comme un moyen de déplacement pour la pièce ou le capteur. Les avantages sont nombreux : possibilité de traiter des pièces plus complexes et/ou longues, automatisation, répétabilité, etc.

Cependant, cette robotisation du contrôle engendre des complexités supplémentaires à différents niveaux. Des réflexions peuvent être menées sur : les bonnes pratiques, comment intégrer au mieux le système robotisé dans la chaine d’inspection, les aspects réglementaires et/ou standards possibles.