Rencontres Rives : Les élèves des Mines d’Alès présenteront la voiture propre de demain

Les 6 et 7 juillet 2011, lors des Rencontres internationales des véhicules écologiques (Rives), les élèves de l’école des Mines d’Alès exposeront la voiture propre de demain, un prototype truffé d’innovations qui participe à un nombre croissant d’événements automobiles de prestige.

Déjà récompensé en 2010, lors du Trophée SIA, le prototype (une Lotus Elise) a aussi été présenté au dernier Mondial de l’automobile. Depuis, la voiture a participé au 5e Rallye de Monte Carlo ‐ énergies Alternatives, et cet automne, elle participera au Critérium des Cévennes.

Des algues, du biopétrole et 0 émission de CO2

L’ambition des élèves des Mines Alès est de concevoir et de réaliser une voiture avec 0 émission de CO2. Ils ont choisi un moteur diesel TOYOTA 1.4 L de dernière génération, particulièrement sobre, qui fonctionnerait avec un biodiesel issu de la culture des algues.

Pour produire du bio pétrole, on utiliserait la propriété oléagineuse des algues, leur rendement énergétique et leur capacité à capter du CO2 pendant leur croissance. Raffiné, ce bio pétrole donnera du biodiesel prêt à l’emploi, sous réserve de modifications mineures sur la motorisation.

Développement durable : boucler la boucle

En avançant sur le projet, l’idée est venue aux élèves de capter le CO2 issu de la combustion et de le stocker provisoirement dans le véhicule. Puis, de l’utiliser en externe et de faire repousser des algues. Inspiré de systèmes existants dans l’industrie, le système de récupération de CO2 a été totalement imaginé à l’école des Mines d’Alès. Il utilise des zéolithes, sorte de tamis moléculaire, qui peuvent emmagasiner les molécules de C02 sur une plage de température allant de 0 à 50°C.

On extrait ensuite le CO2 en faisant passer un flux d’air chaud à plus de 70° à travers le même dispositif. Une fois extrait, le CO2 peut être utilisé comme nutriment pour faire pousser des algues dans des photobioréacteurs..

La difficulté de transposition, notamment à cause des plages de températures qui sont inadaptées à l’automobile, et à cause des pertes thermodynamiques, explique qu’on en soit encore au stade du prototype, lequel continue à évoluer fur et à mesure des recherches.

Ainsi le véhicule est à ce jour roulant, fonctionnant pour l’instant au biodiesel végétal en attendant la fourniture de l’or vert en provenance d’entreprises spécialisée.

Le récupérateur de CO2 dispose d’une autonomie de moins de 10km théoriques et il a été équipé d’un système de monitoring qui permet de voir en temps réel la teneur en CO2 des gaz d’échappement. La prochaine étape (2012), conditionnée majoritairement par les acteurs externes du projet, sera de faire une démonstration de la boucle pour valider les hypothèses de l’équipe.

Parmi les autres innovations, un habitacle en tissu de liège recyclé, extrêmement léger, doux et qui a de hautes performances thermiques. Enfin, la peinture à base d’eau est non polluante.

Source : https://www.mines-ales.fr

Le prix « Science et Défense » de la DGA récompense 4 ingénieurs pour leurs travaux en électromagnétisme.

Le jury du prix « Science et Défense », présidé par le professeur Pierre-Louis Lions, a choisi de récompenser fin mai les travaux menés conjointement par les équipes de Christian Brochard (Astrium Space Transportation), de Guillaume Sylvand (EADS Innovation Works), et de Michel Mandallena et Bruno Stupfel au Centre d’études scientifiques et techniques d’Aquitaine du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA/CESTA).

C’est le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, qui a remis le prix aux quatre ingénieurs à l’occasion de la Journée scientifique” de la Direction générale de l’armement (DGA) soulignant l’excellence française dans le domaine des codes de calcul en électromagnétisme.

Les travaux récompensés portent sur la simulation haute performance de phénomènes de propagation d’ondes. Concrètement, les outils de simulation présentés par les lauréats permettent de résoudre des problèmes de dimensions inaccessibles jusqu’alors : le nombre d’inconnues des problèmes susceptibles d’être résolues est multiplié par 100.

Dans le domaine des simulations des phénomènes de propagation d’onde, fortement consommateur de temps de calcul et de stockage de données, cette innovation permettra, en s’appuyant sur les nouveaux moyens de calcul haute performance, d’analyser des volumes importants de résultats dans des temps raisonnables.

Les applications industrielles sont multiples : calculs de furtivité radar, conception et placement d’antennes, interaction entre appareils électriques et acoustiques…

Les outils de simulation développés par EADS (IW et Astrium ST) et le CEA/CESTA permettront de répondre aux besoins projets propres aux deux organismes avec des avancées significatives au cours de ces dernières années. La complémentarité de ces outils a été évaluée par un groupe de travail commun en s’appuyant également sur des comparaisons calculs/expériences.

Source : https://www.astrium.eads.net

Un nouveau banc de calibrage automatique en avant-première au Bourget

 

Le grand rendez-vous mondial de l’aéronautique et de l’espace devrait permettre à  la société de présenter en avant-première PerfectControl, un banc de calibrage totalement automatique.

 

« Nous en sommes aujourd’hui à la deuxième génération de banc qui permet de calibrer avec plus de rapidité, de facilité et de précision. Il peut également être utilisé aussi bien dans les laboratoires de métrologie que dans les ateliers », a déclaré Christian Colombel, directeur général de Stahlwille France depuis maintenant deux ans.

 

Conçu pour les industriels qui disposent d’un parc conséquent de clés dynamométriques ou qui expriment un besoin quotidien de calibrage, PerfectControl est un dispositif de calibrage et d’ajustage automatisé pour clés dynamométriques. Ses atouts selon son concepteur est d’être rapidement installé et de se commander avec seulement trois touches.

 

Si l’édition 2009 du salon du Bourget a marqué le  démarrage de l’activité de Stahlwille France dans le secteur aéronautique, cette année sera surtout l’occasion pour l’entreprise d’affirmer de nouveau son positionnement dans le secteur.

 

« Depuis 2009, de nombreux contacts ont été établis et des signatures de contrats d’importance sont annoncées. L’édition 2011 du salon du Bourget nous permettra d’affirmer notre positionnement aéronautique et d’aller encore plus loin sur ce segment de marché. »