Une solution de simulation aéro-acoustique pour résoudre les problèmes de bruit les plus difficiles

MSC Software a le plaisir d’annoncer l’association de son puissant logiciel de simulation acoustique Actran et de SC/Tetra, la nouvelle solution de mécanique des fluides numérique (MFN ou CFD) de MSC. L’association de ces deux logiciels produit des simulations aéro-acoustiques aux résultats extrêmement précis et permet d’améliorer la conception de nombreux produits pour obtenir des performances aérodynamiques et acoustiques optimales.

Les résultats acoustiques calculés par le logiciel Actran complètent l’analyse aérodynamique réalisée à l’aide de SC/Tetra. Les résultats stationnaires et instationnaires produits par une analyse aérodynamique avec SC/Tetra peuvent maintenant être exportés au format CGNS, puis transmis à Actran pour déterminer les sources de bruit aéro-acoustique d’un système donné. La propagation acoustique de ces sources de bruit peut alors être calculée dans Actran pour produire une évaluation précise du niveau et de la directivité du bruit pour le modèle étudié.

Ce couplage CFD/Acoustique est accessible avec MSC One, le système de licences basé sur des jetons qui permet de bénéficier de toutes les solutions logicielles de MSC. Les ingénieurs disposent maintenant d’un ensemble complet de fonctionnalités leur permettant d’étudier une grande diversité de cas tels que le bruit d’un ventilateur en rotation, le bruit produit par l’écoulement d’air autour d’un rétroviseur ou dans un module de climatisation.

SC/Tetra et Actran représentent une combinaison parfaite d’outils logiciels pour les ingénieurs qui travaillent dans les domaines de l’industrie automobile, de l’électronique, des appareils électriques ou des équipements industriels.

« Nous sommes enthousiasmés par les nouvelles possibilités dont les utilisateurs d’Actran vont maintenant disposer grâce à notre collaboration avec SC/Tetra à travers MSC Software. La synergie remarquable entre SC/Tetra et Actran bénéficiera à tous les ingénieurs travaillant à la conception de produits devant présenter des performances supérieures en matière de aérodynamique et d’acoustique », explique Benoit Van Den Nieuwenhof, directeur technique de Free Field Technologies.

Photo : Simulation aéro-acoustique d’un rétroviseur latéral avec Actran et SC/Tetra

Source : https://www.mscsoftware.com/fr

Salon Mesures Solutions Expo 2017: présentation du cycle de conférences

Le Réseau Mesure, regroupant les entreprises spécialistes de la mesure et de la métrologie, organise le salon Mesures Solutions Expo à Lyon les 31 mai et 1er juin prochains. À cette occasion, le Collège français de métrologie (CFM) animera un cycle de conférences au travers d’interventions plénières sur des sujets en phase avec les besoins industriels et de quizz orientés qualité, méthodes et techniques.

> Mercredi 31 mai 2017

Conférence « Environnements contrôlés, comment les surveiller ? », par Éric Georgin du Centre technique des industries aérauliques et thermiques (CETIAT) – à 11h (30’)

Les environnements contrôlés, ou salles propres, sont des équipements souvent critiques pour la maîtrise des conditions d’environnement dans les secteurs industriels (microélectronique, pharmaceutique…) mais aussi dans des domaines comme la santé et le médical ou encore les laboratoires d’étalonnages. Ces derniers, également concernés par les environnements contrôlés, doivent réguler la température, l’hygrométrie de leur laboratoire pour garantir leurs résultats. La surveillance de ces environnements est complexe mais essentielle pour leur bon fonctionnement.

Métroloquizz « Audit de la fonction métrologie dans l’ISO 9001:2015 », par Éric Georgin du Cetiat et Marine Escuillié du CFM – à 11h30 (45’)

L’ISO 9001 définit les critères pour un système de management de la qualité. La certification démontre que le produit ou service répond aux attentes du client, renforçant ainsi la crédibilité de l’entreprise.Dans cette norme, s’intègrent des obligations du système qualité, mais aussi de métrologie. La métrologie n’est pas forcément évidente à détecter et des différences de discours entre l’auditeur et l’entreprise auditée existent souvent. Raison pour laquelle, le CFM a publié un guide sur le sujet afin de faciliter les échanges entre les auditeurs et l’entreprise auditée. Lors de ce quizz, des questions clés seront proposées ainsi que les réponses adaptées.

Conférence « Le reverse engineering pour l’industrie automobile », par François Hennebelle de l’université de Bourgogne – à 14h30 (30’)

Le reverse engineering (ou rétro-conception en français) consiste à reproduire un produit, une pièce ou tout autre objet physique sous la forme d’un modèle virtuel 3D appelé modèle CAO et reconnu par les logiciels de conception.Les domaines d’application du reverse engineering sont variés. Dans l’industrie automobile, par exemple, il arrive que l’objet à traiter ne possède pas ou plus de plan technique associé alors qu’une réplication de l’objet est nécessaire. Dans ce cas, le reverse engineering est la meilleure option pour l’entreprise. La mesure joue un rôle important dans ce processus et ce afin d’avoir un plan numérique au plus près de la pièce réelle.

Métroloquizz « Comment faire son choix en mesure 3D ? », par François Hennebelle de l’université de Bourgogne et Marine Escuillié du CFM – à 15h (45’)

La mesure tridimensionnelle est principalement utilisée dans le secteur de la mécanique, plus précisément l’automobile et l’aéronautique. Il existe de nombreux moyens de mesure 3D.Dans ce foisonnement de technologies proposées, il est difficile de faire le bon choix. Quelles machines ? Quels capteurs ? Portable ou non… L’objet de ce quizz est d’appréhender quelle serait la technologie la plus adaptée à différents types de pièces mécaniques.

> Jeudi 1er juin 2017

Conférence « Régulation des débits dans le secteur pharmaceutique », par Florestan Ogheard du Cetiat – à 11h (30’)

Dans le secteur pharmaceutique, la régulation des fluides est omniprésente, que ce soit des gaz, de l’eau ou des solvants. En fonction des propriétés des fluides, la régulation est plus ou moins complexe ce qui est un vrai problème pour ce secteur industriel.

Métroloquizz « Incertitude de mesure, que dois-je faire ? », par Florestan Ogheard du Cetiat et Marine Escuillié du CFM – à 11h30 (45’)

L’incertitude de mesure est par définition le « paramètre non négatif qui caractérise la dispersion des valeurs attribuées à un mesurande à partir d’informations utilisées ». En fait, les incertitudes de mesure permettent d’avoir une connaissance du résultat et donc de la fiabilité que l’on peut lui associer. C’est un paramètre essentiel à la maitrise de son processus de mesure et à celle de ses risques. Un quizz pour ne plus avoir peur de ce sujet !

Conférence « Optimisation des périodicités d’étalonnage », par Bernard Larquier de BEA Métrologie – à 14h30 (30’)

L’optimisation des périodicités d’étalonnage est un atout pour réduire les coûts liés à l’étalonnage dans le service métrologie. Pour cela, deux méthodes existent : le fascicule de documentation FD X 07 014 et la méthode Opperet. Celle-ci a été développée par le Collège français de métrologie. Elle est rationnelle, relativement simple, applicable après une mûre réflexion et la volonté de s’impliquer dans la démarche de réduction des coûts de l’entreprise, en général, et de la vérification des équipements de mesure en particulier. Elle est basée sur le bon sens, l’observation et l’expérience du responsable de la fonction métrologie de l’entreprise.

Métroloquizz « Processus de fabrication », par Bernard Larquier de BEA Métrologie et Marine Escuillié du CFM – à 15h (45’)

La métrologie est un atout primordial dans le processus de fabrication. Elle permet de gagner du temps dans la dérive du processus de fabrication, avec la mise en place de surveillance. Elle permet aussi d’optimiser son processus à l’aide de moyens de mesure adaptés au besoin. La métrologie est essentielle dans tout le processus, de la validation de la matière première au contrôle en chaîne, et bien sûr lors de la vérification du produit final. Ce quizz met en lumière, à travers des exemples concrets, la capacité de la métrologie à corriger et à régler des problèmes dans de nombreux secteurs industriels. 

Verbatim

« L’objectif de ce Salon est de réunir les professionnels de la mesure sur un même lieu afin d’être au plus près de leurs clients et de leurs proposer des solutions complètes qui répondent à des besoins potentiels multiples. Les visiteurs pourront ainsi accéder à une offre diversifiée, quels que soient leurs attentes, les techniques et les procédés utilisés. Les produits innovants seront présentés au même titre que les savoir-faire les plus pointus. » – Estelle Duflot, directrice du Réseau Mesure.

Source : https://www.mesures-solutions-expo.fr/

Socotec acquiert ESG et se renforce au Royaume-Uni

Le groupe Socotec, acteur majeur de la maîtrise des risques et de l’amélioration des performances, accélère son développement à l’International et annonce l’acquisition d’ESG, leader des TIC (Testing, Inspection, Certification) dans les secteurs Construction-Infrastructures au Royaume-Uni. L’entreprise était précédemment détenue majoritairement par le fonds d’investissement 3i Group PLC (« 3i ») et des fonds gérés par 3i.

Spécialiste de l’inspection, des mesures et analyses, et des services associés, ESG réalise un chiffre d’affaires de près de 100 M€, avec 1 400 collaborateurs, dans le domaine des infrastructures, du bâtiment ainsi que dans les secteurs de l’énergie et des déchets. Dirigée par Ian Sparks, elle dispose de vingt-huit sites implantés au Royaume-Uni et en Irlande, dont vingt laboratoires d’essais et mesures accrédités Ukas. Hervé Montjotin, CEO de Socotec commente : « La position de leader d’ESG et sa très large gamme de services qui renforce notre palette d’expertises, nous dotent d’une deuxième base européenne de taille significative après la France. Cette acquisition, qui nous permet de doubler notre chiffre d’affaires hors de France, s’inscrit parfaitement dans nos ambitions de développement à l’international. » 

De son côté, Ian Sparks, CEO d’ESG, déclare : « Il était très important pour nous de trouver un actionnaire partageant notre vision de la croissance, via une stratégie orientée client. Socotec, par son implantation mondiale et son offre en inspection et mesure, assistance et conseil, formation et certification, travaille pour un grand nombre de secteurs similaires à ceux d’ESG. C’est une excellente nouvelle, tant pour ESG que pour nos clients, car nous serons désormais en mesure de proposer une offre plus large, tant sur le plan géographique que sur le plan des expertises et services proposés. » 

Avec cette acquisition, Socotec se dote d’une plateforme au Royaume-Uni, et franchit une étape décisive dans son projet de devenir le leader européen des TIC dans les secteurs de la construction et des infrastructures, avec un objectif de chiffre d’affaires de 800 M€ en 2020.

© Axel Heise

Source : https://www.socotec.com/fr/

Adam Opel AG met en œuvre de nouvelles stratégies d’allègement des véhicules avec l’aide d’ESI PAM-Stamp

ESI Group, pionnier et principal fournisseur mondial de logiciels et services de Prototypage Virtuel pour les industries manufacturières, permet à son client Adam Opel de mettre en œuvre de nouvelles stratégies d’allègement grâce à son logiciel de simulation d’emboutissage ESI PAM-STAMP. Désormais capable de prédire la distorsion des pièces dès le début du processus de conception, Opel est en mesure de contrer efficacement les déformations des pièces embouties en acier à haute limite élastique (HLE). Ce nouveau procédé de développement améliore ainsi la qualité des pièces et contribue à une réduction importante de la masse et donc de l’empreinte carbone des véhicules Opel. 

Soumise à de nouvelles réglementations pour réduire les émissions de CO2, l’industrie automobile doit trouver des solutions novatrices pour produire des véhicules plus légers qui nécessitent moins de carburant tout en maintenant et, de préférence, en améliorant le niveau de sécurité des passagers. Remplacer les qualités d’acier existantes par des aciers à haute limite élastique (HLE) plus minces est une option prometteuse car ces derniers offrent une flexibilité de performance, un coût et un poids réduits. Cependant, la limite élastique élevée de ces aciers, gage de sécurité et d’allégement, complexifie la maitrise géométrique des pièces fabriquées du fait d’un retour élastique important.

Pour surmonter ce défi de fabrication, le constructeur automobile allemand Adam Opel AG a récemment mené un projet d’ingénierie en collaboration avec Thyssen Krupp System Engineering et ESI Group. L’équipe a développé une approche originale permettant d’optimiser très en amont la forme de la pièce afin d’augmenter sa raideur et donc minimiser l’impact du retour élastique. Les ingénieurs ont travaillé plus spécifiquement sur le rayon du poinçon de l’outil d’emboutissage. En itérant sur différentes géométries et en procédant à plusieurs simulations, l’équipe a réussi à déterminer précisément l’influence de la forme du poinçon sur le comportement d’ouverture et de torsion de la pièce finale après retour élastique.

L’équipe d’Opel a ensuite étudié l’influence de la pression du serre-flan à l’aide de PAM-STAMP et a pu déterminer la combinaison optimale de rayons de poinçon et de pression du serre-flan afin d’obtenir le plus faible écart nominal possible. Contrairement aux attentes initiales, l’équipe a découvert qu’une diminution de la pression du serre-flan réduit l’écart nominal.

Enfin, pour vérifier ces résultats, Opel a fabriqué les outils et comparé les données d’essais physiques avec les résultats obtenus à l’aide de la simulation réalisée avec ESI PAM-STAMP. La corrélation des résultats fut excellente pour les deux types de profils, et ont clairement démontré l’impact de modifications géométriques sur l’ouverture des murs, la flexion générale et la torsion. Sur la base de ces résultats, Opel a décidé d’étendre la démarche aux classes d’acier THLE/UHLE dans leur processus de conception, de développement de process et de fabrication.

« Ce projet a été un franc succès grâce à la collaboration étroite entre Opel, Thyssen Krupp System Engineering et ESI. En outre, ce projet nous a aidés à prédire et à contrôler les distorsions, et donc de permettre une compensation efficace des pièces embouties à l’aide d’aciers à très haute limite élastique (THLE/UHLE). Nous avons été en mesure de relever les défis liés à la géométrie pièce et avons confirmé le potentiel de la démarche, y compris dans un contexte industriel et donc très contraint, notamment par le besoin d’optimisation », a déclaré le Dr Niels Koch, chef de projet pour les Technologies de fabrication avancées chez Adam Opel AG.

Source : https://myesi.esi-group.com/

L’EPR de Flamanville démarre la phase d’essais d’ensemble préalables à son démarrage, en 2018

Mercredi 15 mars 2017, la construction de l’EPR de Flamanville a franchi un nouveau jalon en entamant la phase des essais d’ensemble de l’installation, conformément au planning annoncé en septembre 2015. Ces essais, qui s’échelonneront jusqu’au dernier trimestre 2018, permettront de vérifier et de tester le fonctionnement de tous les circuits de l’EPR. 

La première phase de ces essais débute avec les opérations dites de « chasses en cuve ». Ces opérations consistent à faire circuler de l’eau à très grand débit dans l’ensemble des tuyauteries reliant les systèmes de sauvegarde de l’installation au circuit primaire principal et à la cuve du réacteur. Ces opérations de rinçage des circuits sont prévues jusqu’à l’été 2017.

Elles seront suivies par les essais dits « à froid ». Chacun des matériels sera alors testé afin de vérifier qu’il remplit la fonction qui lui a été assignée à la conception de l’installation. L’EPR de Flamanville est le réacteur de dernière génération le plus puissant au monde. Ces essais mobiliseront plus de 1000 ingénieurs et techniciens expérimentés venant d’EDF et de partenaires industriels.Le prochain jalon est le chargement de son combustible et son démarrage, à la fin du quatrième trimestre 2018.

Source : https://www.edf.fr

Siemens et ECAI au service du nouveau banc d’essai climatique pour véhicules haute puissance de Greenmot

Siemens et son partenaire intégrateur ECAI ont équipé la nouvelle cellule de test climatique Greenmot dédiée aux véhicules industriels de forte puissance. Unique en Europe, celle-ci permet à tout type de constructeurs de véhicules industriels (camions, machines agricoles et de construction, engins militaires, bus jusqu’à 18,5 mètres de long) de réaliser leurs essais.

Société française située à Lyon, Greenmot est le spécialiste de l’instrumentation et des essais sur systèmes de propulsion. Ces derniers permettent d’identifier les sources d’optimisation énergétique et de réduire ainsi la consommation. L’originalité de Greenmot est d’adapter son instrumentation aux équipements à tester et de définir les essais à réaliser en fonction du résultat recherché. Pour cela, l’entreprise conçoit en interne différents bancs d’essai.

Après avoir créé une première cellule d’essai climatique destinée aux véhicules légers, Greenmot a développé une cellule de test climatique pour les véhicules industriels haute puissance. D’une surface de 152 m2 (dimensions : L. 22 x l. 7 x H. 6 m), ce nouveau banc d’essai est équipé des dernières générations de baie d’analyse de gaz. Connecté directement sur les axes de roues du véhicule, il élimine le risque de glissement causé par les pneus et garantit des mesures d’une grande précision, avec un facteur d’erreur quasi nul. 

Ainsi, le défi à relever était de taille ! Greenmot souhaitait en effet disposer d’une cellule capable de faire des essais en conditions réelles et extrêmes (- 46 ° à + 55 ° C), d’une puissance mécanique de 600 kW en continu (jusqu’à 1 MW pic) compatible en connexion directe avec des véhicules à simple ou double essieu (4, 6 ou 8 roues motrices), d’une puissance thermique de 800 kW à 20° C et équipée d’un système aéraulique de 360 000 m3/h avec un mouvement d’air permanent de 0,3 à 1,5 m/s sur l’ensemble de la cellule. 

Afin de répondre à ce cahier des charges, Greenmot a fait appel à Siemens, déjà partenaire de l’entreprise pour la réalisation de précédents bancs d’essais, dont les produits électrotechniques correspondaient parfaitement aux besoins du projet de par leur robustesse, leur densité de puissance et leur résistance aux conditions extrêmes.

Siemens et ECAI, des compétences en commun pour une équipe gagnante !

Pour répondre à ce projet, Siemens s’est allié à ECAI, une société partenaire de longue date, spécialisée dans l’étude et l’intégration d’armoires de forte puissance. Les deux entreprises ont mis en commun leurs compétences afin de créer une véritable dynamique industrielle et de concevoir une solution sur mesure hors du commun. En effet, la principale contrainte était de construire une architecture électronique capable de piloter une armoire de grande puissance de plus de 13 m de long, gérant les aspects d’entrainement, de charge, thermiques et aérauliques. Cette armoire unique, située à l’extérieur de la cellule, intègre des variateurs en châssis et en booksize ainsi que toute la distribution basse tension sur le chauffage et la ventilation.

ECAI a réalisé toutes les études mécaniques et électriques de la cellule d’essai. Le matériel standard Siemens utilisé (système de pilotage Simotion P, variateur de vitesse Sinamics S120) a été adapté par les ingénieurs des deux entreprises afin d’atteindre les performances requises. Tous les raccordements entre l’armoire et les câbles du banc d’essai ont été réalisés directement dans les locaux d’ECAI ; Siemens se chargeant du dimensionnement des moteurs et variateurs et de la mise en service. La performance des solutions Siemens, s’adaptant avec précision à toutes les exigences quel que soit le nombre d’axes, le type de plateforme matérielle, la technologie ou l’architecture d’automatisation, a permis d’apporter une réponse efficace, inédite et sur-mesure. Il est ainsi possible de piloter chaque moteur en dessous du millième de seconde ! 

Cellule essais climatique Greenmot ® photo Francis Mainard

Source : https://www.siemens.com/

IRT Jules Verne présentera des procédés composites innovants au JEC World 2017

A l’occasion du JEC World 2017 (Paris du 14 au 16 mars 2017), l’IRT Jules Verne présentera des travaux menés avec ses membres industriels et ses partenaires académiques sur des procédés composites innovants dont un prototype de pale d’hydrolienne grandeur nature issue d’un procédé d’injection innovant. Energie, automobile, aéronautique… toutes les filières industrielles majeures sont concernées par le développement de procédés de fabrication de pièces composites compatibles avec leurs contraintes de performances, de cadences et de coûts, autant de défis relevés par l’IRT Jules Verne à découvrir sur le stand.

Une pale creuse d’hydrolienne en composites fabriquée à partir d’un procédé innovant sera exposée dans la zone d’exposition « Innovation Planets – better living ». Ce prototype échelle 1 de 2,2 tonnes, 7m de hauteur et 2,5 m de largeur est issu d’un projet mené avec un consortium de PME membres de l’IRT Jules Verne. Le nouveau procédé de fabrication automatisé développé dans le cadre de ce projet permet de supprimer les étapes d’assemblage et de collage pour la fabrication de la pièce et de co-mouler des inserts métalliques (brides). Il devrait permettre la production de pales en série jusqu’à 1 000 pièces/an à bas coût pour répondre aux besoins du marché des énergies marines renouvelables. Le projet se terminera en mai 2017.

Développer une fibre de carbone économique

La réduction de masse par l’utilisation des composites est un contributeur clé de la réduction des émissions de CO2 pour les transports mais les performances de ces pièces en composites sont en partie liées à l’emploi de fibres de renfort en carbone qui présentent cependant, aujourd’hui, l’inconvénient d’un prix élevé. Le projet FORCE qui rassemble un consortium de 13 acteurs et dont le pilotage a été confié à l’IRT Jules Verne, vise à produire une fibre de carbone « économique » à moins de 8€/kg avec des performances adaptées aux applications envisagées. L’utilisation de matériaux alternatifs ainsi que l’optimisation ou la suppression de certaines étapes du procédé de fabrication constituent des opportunités de réduction de coût de fabrication. Ce projet qui réunit des industriels, utilisateurs et producteurs, et des académiques doit permettre de préparer la prochaine génération de fibre de carbone et de donner naissance à une filière française de production d’une fibre de carbone économique. Une première bobine de fibre de carbone économique issue de ce nouveau procédé sera présentée sur le stand.

Une solution robotique innovante pour la fabrication de pièces composites exposée au strat up booster

Une solution robotique a été développée par l’IRT Jules Verne pour Airbus afin de déposer une couche de démoulant sur des moules pour pièces composites. Ce petit robot mobile flexible réalise cette tâche à faible valeur ajoutée et peu ergonomique sur des moules pouvant aller jusqu’à 8m de long et 6m de large, actuellement réalisée à la main par des opérateurs. Il apporte une meilleure maitrise de la quantité de démoulant déposée et une diminution du temps d’application. Cette nouvelle solution robotique sera présentée au start up booster organisé par le JEC World.

Photo : Technocampus Océan 

Source : https://www.irt-jules-verne.fr/

De nouvelles solutions Granta en fabrication additive lors du congrès APS de Lyon

Granta sera présent lors du congrès APS à Lyon les 22 et 23 mars et proposera des solutions pour lever de nombreuses barrières s’opposant encore aujourd’hui à l’utilisation industrielle de la fabrication additive. L’un des principaux concerne l’appréhension et l’analyse des nombreuses données gravitant autour de cette technologie.

Comment comprendre l’impact des réglages machine, ou des poudres utilisées sur une pièce ? Étudier la pertinence des paramétrages par voie exploratoire ou par simulation ? Quelles matières et machines sont les plus appropriées pour la fabrication d’une pièce ? Comment ces nouvelles solutions se comparent-elles à des solutions classiques ?

Pour aider les industriels à tirer le meilleur parti de la fabrication additive, gestion des connaissances, matériaux, procédés, machines joue un rôle clé.  Dans le cadre de projets collaboratifs (Amaze…), et en travaillant avec de grands groupes industriels (CEA…), Granta a développé des solutions uniques dans ce domaine.  

Granta MI:Additive Manufacturing Package permet de gérer toutes les connaissances matériaux procédés machines en fabrication additive. Le logiciel s’intègre à un processus de développement établi et permet aux équipes R&D, bureau d’étude et simulation de tirer le meilleur parti de la fabrication additive. Granta MI:Additive Manufacturing aide à capitaliser les connaissances internes, à tirer parti de ressources disponibles pour accélérer l’intégration de cette nouvelle technologie au meilleur coût; et à accélérer les processus de certification.

Image : Granta MI:Additive Manufacturing aide à gérer trouver, analyser, comprendre, les informations matériaux et procédés pour comprendre tous les paramètres du processus de fabrication et ses implications sur les pièces

Source : https://www.grantadesign.com/

Trescal signe sa vingtième acquisition en mettant la main sur L3M Technologies

Trescal, spécialiste mondial des services de métrologie, annonce aujourd’hui l’acquisition de L3M Technologies, Ltd. (L3M). Cette acquisition consolide la couverture géographique et technique du groupe à Singapour et en Asie. La transaction a été réalisée avec le soutien de l’actionnaire majoritaire de Trescal, Ardian, la société d’investissement privé indépendante. Il s’agit de la vingtième acquisition depuis le rachat de Trescal par Ardian en juillet 2013.

Fondé en 2014 à Singapour, L3M est un laboratoire accrédité Singlas spécialisé dans l’étalonnage d’appareils de mesure électriques RF & hyperfréquences très présent dans le secteur de l’aéronautique. Les quatre fondateurs resteront au sein du groupe pour accompagner le développement de Trescal en Asie. L3M emploie six personnes et réalise un chiffre d’affaires de 1 million de dollars singapourien.

Guillaume Caroit, directeur général délégué du groupe Trescal : « L’acquisition de L3M nous permet de répondre aux besoins métrologiques en électricité RF et hyperfréquences de nos clients en Asie. Nous visons une croissance organique annuelle supérieure à 10% sur ce continent dans les 5 prochaines années »

Photo : Copyright L3M Technologies

Source : https://www.trescal.com/