Utac Ceram s’équipe d’un nouveau banc dynamométrique d’essai de freins

Grâce à cet outil innovant, Utac Ceram a la capacité d’effectuer un large panel d’essais en utilisant un système de programmation ou un contrôle manuel du banc. Chaque composant de frein ou demi-train complet s’adapte au banc d’essai en fonction du véhicule concerné. Impliqué dans les décisions des instances européennes, Utac Ceram a pour objectif d’aider ses clients à développer de nouvelles technologies. Le laboratoire vérifie également qu’elles répondent aux dernières réglementations en vigueur. Il offre ainsi un véritable service d’accompagnement dans l’homologation de nouveaux produits.

Un banc d’essai polyvalent de premier plan pour l’Utac Ceram

Utac Ceram, a choisi de s’appuyer sur un équipement de pointe : le nouveau banc M3900NVH de Link possède différentes options comme les roulements céramiques (faible effort de friction) et les multi-inerties mécaniques. Celles-ci permettent de mesurer la performance, la fiabilité, la durabilité et l’efficacité des systèmes de frein… et pour tout type de véhicules, des motocycles aux utilitaires légers ou voitures particulières en passant par la Formule 1. Ce nouveau banc dynamométrique répond à toutes les exigences qualité du domaine, notamment les mesures de température et d’hygrométrie.

Les particules fines, prochaine étape vers un freinage respectueux de l’environnement

En matière de mesure des particules, les freins sont une des composantes importantes à prendre en compte. À chaque freinage, le véhicule émet un certain nombre de particules fines lors du contact plaquette/disque. Elles sont aujourd’hui supérieures aux particules émises à l’échappement et font l’objet d’études au niveau Européen (JRC). Autant de raisons qui attestent de la pertinence de ce nouvel outil innovant et performant installé au cœur de l’autodrome de Linas-Montlhéry et 100% opérationnel début 2021.

Intelligence économique : le pôle NAE et Coexel lancent l’outil Mind Mapping

En matière de Recherche Technologie Innovation (RTI), les réflexions de NAE ont contribué au montage du projet Mind Mapping avec Coexel. La jeune entreprise a développé une technologie unique d’automatisation du processus de recherche d’information sur Internet. C’est sur cette technologie que repose Mind Mapping.

Cet outil de cartographie interactif permet d’identifier les bonnes compétences, leur localisation mais aussi leurs interactions. L’objectif est double : faciliter le montage de projet collaboratif et formaliser une compétence par l’expérience dans des projets.

Mind Mapping, un outil pour mieux comprendre les liens entre les données

Ainsi, le module de visualisation Mind Mapping dynamique offre une représentation en réseau de l’ensemble des mots-clés affecté aux informations. Il permet de mieux comprendre les liens entre les données. « Nous avons la possibilité de détecter les acteurs les plus pertinents, de visualiser les interactions existantes ou possibles entre ces acteurs. Nous pouvons bâtir ainsi notre stratégie pour le montage de projets »,explique Samuel Cutullic, responsable des axes RTI et compétitivité chez NAE.

NAE mettra cet outil à la disposition des entreprises du dispositif « Joyaux ». Le but étant de les aider à structurer en six mois un projet idéal pour les financements européens. Ce dispositif regroupe des PME ou laboratoires membres de NAE désireux de renforcer leur R&D via une stratégie sur le long terme et de se positionner au niveau européen.

Hexagon devient le principal partenaire métrologie d’ITER

Hexagon a signé le 10 novembre un accord de partenariat privilégié avec le centre de recherche en fusion nucléaire ITER. La division Manufacturing Intelligence d’Hexagon deviendra ainsi le fournisseur principal d’ITER dans le domaine de la métrologie. Alors que ce projet de fusion nucléaire entre dans la phase clé de l’assemblage, Hexagon fournira ses systèmes Absolute Tracker et mettra à disposition une équipe d’ingénieurs locale. Un large éventail d’autres dispositifs de métrologie devrait relever du nouvel accord, ainsi que des solutions d’autres divisions d’Hexagon susceptibles de répondre aux nouveaux défis dans les années à venir.

Des technologies de métrologie Hexagon déjà utilisées dans le projet ITER

Les équipes de projet ITER utilisent déjà la technologie de métrologie Hexagon dans diverses applications, tout comme un grand nombre de sous-traitants. Ainsi, ce nouveau contrat formalise le partenariat historique entre Hexagon et d’ITER, qui remonte au début du projet, il y a une dizaine d’années. Quant à la phase d’assemblage du projet ITER, elle durera environ sept ans. Celle-ci englobe plus d’un million de pièces, dont le montage exigera des systèmes métrologiques additionnels de haut niveau.

Établi pour durer jusqu’en 2027, le nouvel accord consolide une relation de partenaire de dix ans entre Hexagon et ITER. Il prolonge aussi la collaboration axée sur l’innovation dans la recherche nucléaire. Les ingénieurs ITER n’utiliseront pas seulement les produits et services de la division Manufacturing Intelligence. Ils s’impliqueront également dans la recherche, le développement et le test de produits.

Un ajustement extrêmement précis

L’assemblage des grands composants du projet ITER exige un ajustement précis. Pour ce faire, l’équipe ITER doit utiliser un système de mesure tridimensionnelle installé de façon permanente. Celui-ci regroupe des positions de cible et des stations dont la géométrie est calculée avec précision. Il s’agit du système de coordonnées général Tokamak (TGCS). Des laser trackers peuvent viser les rétroréflecteurs sphériques placés à ces endroits depuis de multiples positions. Objectif ? Permettre aux installateurs sous-traitants d’utiliser le réseau afin d’aligner les composants avec une précision en dessous du millimètre.

« Ce système de coordonnées est accessible partout dans le Tokamak par la mesure d’un petit nombre de points de référence locaux. C’est un outil puissant et absolument essentiel pour les entreprises chargées de l’installation », déclare Dave Wilson, responsable du groupe de métrologie dans le département de construction mécanique d’ITER.

Les équipes ITER utilisent également de nombreuses technologies laser tracker de Hexagon pour l’assurance qualité des composants. Ainsi, ils vérifient que la conformité des nouvelles pièces par rapport aux spécifications et aux tolérances étroites. Pour de grands composants, comme le cylindre inférieur du cryostat, l’inspection s’appuie notamment sur les capacités de mesure 3D de l’Absolute Tracker de Hexagon. Ces mesures portent sur le référencement ainsi que sur sa fonctionnalité de mesure 6D. Elles font intervenir des scanners laser manuels comme le Leica Absolute Scanner LAS.

L’ASTE organise un webinaire sur les « Mesures optiques appliquées aux essais »

L’ASTE organise le 1er décembre prochain un webinaire portant sur les mesures optiques appliquées aux essais. Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site web de l’association ou cliquer ici. Au programme (ci-dessous), de nombreuses interventions techniques réunissant, entre autres, des grands noms de l’industries et des essais.

09h00 – 09h15 : Présentation de l’ASTE et du programme de la matinée

09h15 – 09h45 : ARIANE GROUP – David BARNONCEL et Nicolas SWIERGIEL : « La stéréo-correlation appliquée aux structures composite et métallique, un nouveau standard pour ArianeGroup ! »

09h45 – 10h15 : CEA CESTA – Nicolas LION : « Apport de la vibrométrie laser à balayage pour les expériences vibratoires au CEA CESTA »

10h15 – 10h45 : PAUSE / DISCUSSION

10h45 – 11h15 : DGA TA – Christophe LARRIEU : « La photogrammétrie, outil de référence et de mise en référentiel
pour la mesure optique 3D »

11h15 – 11h45 : FRAMATOME – Vincent FICHET : « PTV 3D3C industrielle : Mesures autour d’un cylindre (crayon de grappe) dans une maquette de carte de guidage »

11h45 – 12h15 : AIRBUS – Quentin DEMOULIN : « A New Flexible Photogrammetry Instrumentation for Estimating Wing Deformation in Airbus »

12h15 – 12h30 : Conclusion

13h30 – 14h00 : Echanges avec les présentateurs

Oscilloscopes Rohde & Schwarz : 10 ans d’innovation

En 2010, Rohde & Schwarz lançait son tout premier oscilloscope ! L’objectif ? Elargir sa gamme technologique de mesure avec deux nouveautés : l’oscilloscope R&S®RTO1000 et le R&S®RTM1000.

Nos équipes d’ingénieurs ont analysé les instruments du marché dans le but de les améliorer et de répondre davantage à vos besoins.

10 ans plus tard, et grâce à de nombreuses innovations, la gamme s’est étendue et vous offre désormais 8 séries : de l’entrée de gamme avec des modèles portables jusqu’aux équipements haut de gamme.

Pour célébrer cet anniversaire ensemble, nous vous invitons à retracer l’arrivée de 10 nouveautés déterminantes pour le marché de l’oscilloscope en vidéo :

Retour sur 10 innovations majeures en vidéo :

En bonus ? Tentez de remporter pour l’occasion, et jusqu’au 31 décembre 2020, notre best-seller, l’oscilloscope R&S®RTB2000 !

A vous de jouer

Le CFM organise le 8 décembre une journée technique sur la mesure de conformité

Le CFM, partenaire du magazine Essais & Simulations, organise le 8 décembre une journée spécialement consacrée à la mesure de conformité. Au cours de cette journée, un panel d’experts présentera les notions indispensables (comme la capabilité) et la méthodologie à adopter pour vérifier la conformité d’un produit. En outre, des industriels feront un retour d’expérience sur leur pratique de la déclaration de conformité.

La mesure de conformité : un risque mal maitrisé

Mais pourquoi organiser un événement sur ce thème. La déclaration de conformité d’un produit est la décision qui sanctionne qu’un produit a été fabriqué conformément à des exigences. Un produit non-conforme sur le marché peut avoir des conséquences désastreuses pour l’entreprise (indemnités, image, sécurité ou santé des clients).

« La conformité d’un produit est le plus souvent le résultat d’une mesure, explique Jérôme Lopez, directeur technique du CFM. Avoir un processus de mesure fiable est le gage de savoir détecter les non-conformités. Or, c’est le rôle de la métrologie de définir les méthodes pour avoir un processus de mesure fiable. Un processus de mesure non fiable ou mal maîtrisé est un risque de déclarer conformes des produits qui ne le sont pas ou de déclarer non conformes des produits qui le sont. Le premier cas est le plus à risque mais le second peut représenter un risque financier important ».

Plus d’informations

Ater Métrologie obtient la certification européenne Certicold Pharma

Certifié ISTA, Ater Métrologie a obtenu le tampon Certicold Pharma. Le laboratoire réalise en effet les tests thermiques des équipements de la chaîne du froid pour les produits de santé, selon le cahier des charges Certicold Pharma (CC-01). Ater Métrologie peut désormais réaliser les tests nécessaires à la délivrance initiale et au renouvellement du label Certicold Pharma. Ces tests concernent les équipements de la chaîne du froid des produits pharmaceutiques. Il s’agit par exemple des emballages, des véhicules frigorifiques ou des réfrigérateurs et chambres froides.

L’expertise des plus grands laboratoires d’essais thermiques

Ater Métrologie réalise les essais et mesures thermiques. Ceux-ci déterminent le fonctionnement et la résistance des équipements et matériaux au chaud, au froid, et à l’humidité. Ses treize chambres thermostatiques et climatiques reproduisent des conditions environnementales de -80°C à + 180°C, avec ou sans humidité. Depuis un an, le laboratoire s’est doté d’une enceinte climatique XXL de 170m3 pour tester et qualifier des véhicules frigorifiques. 

L’entreprise s’adresse notamment aux plus grands industriels pharmaceutiques mondiaux. Objectif ? reproduire au plus proche du réel les conditions environnementales du transport de ces produits sensibles.

Le CIM lance son appel à conférences pour son édition de 2021

L’appel à conférences du CIM, le Congrès international de métrologie, a raison d’être optimiste. Le CIM, qui aura lieu conjointement avec Measurement World du 28 au 30 Septembre à Paris, lance son appel à conférences sous le signe de la « confiance ». La grande nouveauté de cette édition 2021 du CIM sont ses 200 conférences. En outre, six tables rondes s’articuleront autour de trois axes clés : Industrie 4.0, Green Deal et Santé.

Les différentes sessions aborderont différents secteurs techniques. À l’honneur : mécanique, électromagnétisme, débit, température, photonique, chimie, biologie mais aussi datas, IA, statistiques, technologies quantiques… De même que leurs implications sur les trois axes clés et sur les processus de mesure (qualité, accréditation, conformité et risque, optimisation des coûts…).

Jusqu’au 15 janvier pour répondre à l’appel à conférences du CIM 2021

Les tables rondes traiteront les sujets d’actualité suivant : la métrologie à l’ère du digital ; le rôle des organisations internationales Métrologie et Qualité dans la transition 4.0 ; les défis des mesures sur site ; Santé et diagnostics : amélioration par l’approche métrologie ; Émissions industrielles : l’apport de la métrologie au respect des nouvelles exigences ; les métrologues du futur : quelles compétences ?

L’appel à conférences est ouvert jusqu’au 15 janvier 2021, avec dépôt des propositions en ligne ici https://www.cim2021.com

Claude Freyd, nouveau président du Cetiat

Le 13 octobre dernier, Claude Freyd a été élu président du Cetiat. Claude Freyd succède ainsi à Laurent Mouchet, président du Cetiat pendant quatre ans. Sa principale mission sera avant tout de porter le nouveau Contrat d’objectifs et de performance 2020-2023 (COP) où le Cetiat affiche clairement ses ambitions : développement des équipements aérauliques et thermiques à impact carbone réduit ; préservation du bien-être et de la santé dans les espaces intérieurs ; décarbonation de l’industrie dans la stratégie menée autour de l’Industrie du futur.

Une entrée au Cetiat il y a treize ans

Après des études d’ingénieur, Claude Freyd a débuté sa carrière chez De Dietrich Thermique en 2000. Il met en place la fonction de directeur R&D qu’il occupera pendant plusieurs années. Depuis, il a pour mission de suivre la règlementation européenne avec ses implications sur la stratégie du groupe BDR Thermea. En outre, il est membre d’une commission technique d’Uniclima et de diverses commissions du syndicat européen EHI. Claude Freyd est aussi administrateur du Cetiat depuis 2007. Il y est élu vice-président en 2013.

Une gouvernance renforcée au Cetiat

Depuis cette rentrée 2020, le Cetiat a également renforcé son conseil d’administration avec l’élection de deux vice-présidents : Didier Bondil (Aldes) et Yves Fanton d’Andon (Atlantic).  Ils devront assurer le suivi du COP en collaboration avec Bernard Brandon, directeur général et Claude Freyd, nouveau président du centre technique.

Hydrogène : François Legalland prend la direction du CEA-Liten

Le CEA-Liten a nommé François Legalland en tant que directeur. Fortement impliqué dans la R&D, le nouveau directeur contribuera à renforcer le laboratoire grenoblois dans l’hydrogène. Diplômé de l’école Centrale de Lyon, François Legalland aura notamment pour missions d’impulser la recherche appliquée dans ce domaine ; le plan de relance du gouvernement ayant largement mis au grand jour la nécessité de renforcer la filière hydrogène en France. Au total, 65 M€ seront consacrés à la recherche ; un montant qui peut sembler faible mais qui entre en droite ligne avec la volonté de l’ensemble des acteurs de la recherche – CEA-Liten et CNRS – de mutualiser les moyens.

Un parcours hétéroclite qui le mènera à l’hydrogène

François Legalland débute sa carrière en 1997 chez IBM (puis Altis, co-entreprise entre IBM et Infineon). Ingénieur Procédé puis chef de projet R&D, il devient ensuite chef de Service Engineering. Après un passage chez Wavecom comme responsable du pôle Test & Packaging, il revient chez Altis. De manager de production, il est promu directeur Qualité et relations clients puis directeur de la business unit Test en 2008. En 2011, François Legalland rejoint Soitec en tant que vice-président Opérations pour l’électronique et directeur du site de Bernin (Isère). Il est responsable de la stratégie industrielle et pilotage de la performance. En 2014, il devient vice-président « Solar Operations » de Soitec et directeur du site de San Diego (Californie).

Depuis cinq ans au CEA-Liten

Puis, un an plus tard, François Legalland rejoint le CEA-Liten en tant que chef de service Cellules et matériaux photovoltaïques. Il est aussi responsable du programme « hétérojonction ». Trois ans plus tard, il s’occupe des projets d’industrialisation à la direction. Il est ensuite promu directeur délégué aux opérations en 2019.