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En créant sa filiale française, IMV veut s’imposer sur le marché des vibrateurs dans l’Hexagone

La crise liée au Covid-19 a certes retardé ses projets de près de trois mois mais n’a pas empêché IMV France de voir le jour au printemps et d’emménager en juillet dans ses nouveaux locaux de Montigny-le-Bretonneux. La filiale d’IMV Corporation va désormais pouvoir s’attaquer au marché français des pots vibrants, le deuxième en Europe.
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A-series d'IMV

Né en 1957 à Osaka, au Japon, IMV Corporation est devenu à ce jour le premier fabricant mondial de vibrateurs électrodynamiques… rien que ça ! Pourtant, dans l’Hexagone, deuxième marché européen des essais (derrière l’Allemagne et devant le Royaume-Uni – les trois pays représentant près de 70% du marché sur le Vieux Continent), IMV est encore peu connu. « Cela s’explique par le fait que la marque s’est principalement développée en Asie, souligne Miguel Marous, directeur commercial d’IMV France et ancien directeur des ventes pour l’Europe de vibrateurs électrodynamiques chez Brüel & Kjær. Mais depuis 2008, elle a décidé de se déployer en Europe ».

Après deux implantations réussies au Royaume-Uni puis en Allemagne, c’est en France qu’IMV a décidé de poser ses valises en créant une filiale à part entière à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), au cœur d’un territoire fortement marqué par les activités d’essais et par la présence de certains acteurs bien connus de la vibration, à commencer par le LNE.

L’entreprise IMV France, composée pour le moment de deux personnes – Hervé Benard, directeur technique, et Miguel Marous – devrait également profiter d’une certaine proximité géographique avec le plateau de Saclay et accessoirement de Renault. Le marché automobile étant en effet, avec l’aéronautique, le spatial et la défense, le plus important pour la filiale française qui ambitionne de devenir d’ici quelques années « le principal fournisseur de vibrateurs dans l’Hexagone », fait valoir Miguel Marous.

Pour cela, IMV France compte s’appuyer sur les atouts technologiques de ses équipements, à commencer par « l’intégration du mode « éco » sur l’ensemble de notre gamme d’amplificateurs, notre technologie unique permettant de mener des essais simultanés en 3 axes ou encore l’importante étendue de notre offre et des plages allant de 1 000 N à 350 kN ».

IMV veut s’implanter en France, deuxième marché européen des essais derrière l’Allemagne et devant le Royaume-Uni. À eux seuls, ces trois pays représentent près de 70% du marché sur le Vieux Continent

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Olivier Guillon – MRJ PRESSE
Rédacteur en chef du magazine Essais & Simulations, Olivier Guillon travaille depuis plus de quinze en tant que journaliste dans le domaine de la presse spécialisée et industrielle.
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