Gantner instruments lance le Q.Bloxx XE Ethercat

Tous les types d’entrées disponibles la gamme des modules Q.Bloxx (TC, Pt100, IEPE, Jauges, haute tension jusqu’à 1200V,…) sont maintenant disponibles en Q.Bloxx XE, modules spécifiquement dédiés au réseau EtherCAT.

Le coupleur de bus Q.bloxx XE-BC accepte jusqu’à 10 modules de conditionnement et est muni d’une interface micro USB pour la configuration de ces derniers. Les modules Q.bloxx XE supportent le protocole EtherCAT selon la norme IEC61158 et utilise le LVDS (Low Voltage Differential Signaling).

Chaque Q.bloxx XE a son contrôleur d’esclave EtherCAT avec horloge distribuée (DC) et supporte les différents services du protocole EtherCAT, permettant notamment la configuration via EtherCAT. Testé et validé avec différents maître EtherCAT comme TwinCat, EtherLab, KPA…

Pour profiter de toute la performance des modules Q.bloxx XE avec une fréquence d’échantillonnage jusqu’à 100 KHz la technologie XFC (eXtrem Fast Control Technology) est utilisée et le facteur de sur-échantillonnage est configurable pour chaque voie de mesure.
De cette manière, dans un même cycle d’interrogation, des mesures avec différentes fréquences d’échantillonnage sont récupérées.

La qualité des mesures Gantner Instruments sur réseau EtherCAT toujours avec le meilleur rapport performance/prix.

Contact : M. Patrick BENARROCH – Responsable commercial
Adresse : 12, rue Saint Fiacre 75002 PARIS
Tél : 01 40 26 62 10
Mail : info@gantner-instruments.f
Site : www.gantner-instruments.com/fr
Datasheet : Q.Bloxx XE BC

Brochure : vidéo

Le pôle Mov’eo rebaptisé NextMove pour mieux couvrir la filière Automobile & Mobilités

Le pôle de compétitivité normand Mov’eo a été rebaptisé NextMove afin de mieux couvrir la filière Automobile & Mobilités. Plus précisément, cette nouvelle appellation correspond au rapprochement en 2019 au sein d’une seule entité de trois structures : le pôle Mov’eo, le Réseau Automobilité & Véhicules en Île-de-France (Ravi) et l’association Mobilité Électrique (Aria).

Cette nouvelle organisation reprendra les ambitions et les objectifs du pôle de compétitivité. Elle a également pour mission de regrouper l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière Automobile & Mobilités, de l’idée au marché. Objectif ? Inventer, expérimenter et industrialiser les mobilités de demain sur le sol français. Cette entité désormais unique représentera tous les acteurs de la chaîne de valeur :  industriels, fournisseurs de services, collectivités, entrepreneurs, chercheurs, académiques et institutions. Le pôle passe ainsi de 380 à 600 membres , avec l’objectif d’en atteindre 800 membres d’ici 2022. Cette union permettra aussi d’accroître davantage le travail collaboratif entre ses membres afin d’activer l’ensemble des facteurs d’innovation et de compétitivité de la filière française sur le territoire comme à l’international.

Le pôle Mov’eo devient NextMove pour se positionner sur des marchés en tension

Pour son président Rémi Bastien (en photo ci-dessous), « les prochaines années seront charnières pour se positionner sur des technologies, services et marchés-clés. Notre territoire, dont le cœur est la Vallée de la Seine, la « Mobility Valley » française, ne peut perdurer qu’en possédant une capacité complète d’innovation, de développement, d’expérimentation et d’industrialisation de solutions de mobilité. Cette capacité ne peut s‘acquérir que collectivement, et c’est en rassemblant tous les acteurs de la filière et de la chaîne de valeur que nous relèverons ces défis et consoliderons cet écosystème qui crée plus de valeur et d’emplois en France. »

Rémi Bastien, président de NextMove

En somme, NexMove aura pour mission d’assurer et de pérenniser la production de l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur l’automobile et des nouvelles mobilités en France. Une ambition de taille et à la hauteur des difficultés que rencontrent l’automobile française, victime de fermetures d’usines et de casses industrielles toujours trop nombreuses.

Coradia iLint, le train à hydrogène d’Alstom, récompensé en Allemagne

Le projet innovant de train à hydrogène d’Alstom, Coradia iLint, commandé par la LNVG, s’est distingué auprès de l’European Railway Award. Carmen Schwabl, directrice générale de la LNVG, a ainsi accepté le prix lors d’une cérémonie en ligne. Avec ses partenaires de projet, la LNVG a lancé l’initiative de tester l’hydrogène comme carburant dans le transport ferroviaire régulier de passagers.

Avec le Coradia iLint, Alstom et ses partenaires signent une première mondiale

Le jury de haut vol a tout particulièrement salué l’excellente coopération entre les partenaires du projet : LNVG, Alstom, le Land de Basse-Saxe, EVD et Linde. Avec ce projet, Alstom a prouvé que la propulsion à l’hydrogène est une alternative fiable et sans émissions aux trains régionaux à moteur diesel sur les lignes non électrifiées.

« Il n’est en effet pas évident qu’une autorité publique déclenche et accompagne un développement technologique de cette ampleur. [Il s’agit d’] une première mondiale dans le domaine du service aux passagers en Basse-Saxe, a déclaré Carmen Schwabl, directrice générale de LNVG. Notre objectif était d’offrir une véritable alternative au diesel, de le mettre sur le marché et de l’utiliser dans un premier réseau pour le transport quotidien de passagers ».

Le Coradia Ilint d’Alstom, « premier et seul train à hydrogène existant au monde »

Déjà, de septembre 2018 à fin février 2020, deux trains Coradia iLint d’Alstom ont parcouru plus de 180 000 km en service régulier de transport de passagers. La production en série de cette innovation pour le transport ferroviaire est actuellement en cours. Les premiers trains de la série fonctionnant à l’hydrogène entreront en service régulier en Allemagne à partir de 2022.

« Nous sommes très heureux que notre client LNVG ait été récompensé pour son projet innovant de train à hydrogène, a déclaré Gian Luca Erbacci, Senior Vice-Président Europe d’Alstom. Notre projet commun Coradia iLint témoigne d’un engagement courageux en faveur d’une mobilité verte associée à une technologie de pointe. Aujourd’hui, nous pouvons être très fiers de notre projet novateur Coradia Ilint, le premier et le seul train à hydrogène existant au monde ».

Pprime et le CEA créent Fleche, un laboratoire commun

Travaillant ensemble depuis déjà plusieurs années, Pprime et le CEA ont décidé de créer un laboratoire commun, baptisé Fleche (Fluides, chocs et énergétique). Ce laboratoire « sans murs » mettra en place des programmes de recherche communs sur la durée, afin de renforcer les compétences des deux partenaires.

Les premiers projets de recherche communs s’inscriront dans le prolongement de travaux déjà amorcés. Il s’agit par exemple d’aborder le comportement dynamique des matériaux ainsi que la mécanique des fluides. Pour chacune des thématiques, un comité de pilotage définira et réactualisera chaque année le programme scientifique. Il fera également le point sur l’avancement des travaux. Le comité de direction du laboratoire Fleche validera ensuite ces orientations. 

D’importants moyens et leurs équipements de recherche pour Fleche issus de Pprime et du CEA

Quant au laboratoire Pprime (CNRS) et au CEA, ils apporteront leurs moyens et leurs équipements de recherche propres. Ceux-ci concernent notamment la métrologie des écoulements (vélocimétrie par images de particules rapide, fluorescence induite par laser, …), des générateurs de choc (lanceurs, lasers, tubes à choc…) et une instrumentation spécifique pour le domaine des grandes vitesses (caméras ultra-rapides, interféromètres laser…). Les deux laboratoires pourront aussi fournir des outils d’analyse des échantillons récupérés (micro-tomographie, caractérisation métallurgique…).

Plusieurs projets de recherche sont déjà en cours, comme l’étude des transitions de phase de l’étain menée au CEA Gramat, ou celle de l’amortissement des chocs dans des mousses polymériques avec le CEA-Cesta. L’élargissement des thèmes et la mise en place de nouvelles collaborations feront l’objet d’un séminaire prochain.

Astrobotic réussit ses tests des trois charges utiles de la Nasa pour la détection d’eau sur la Lune

Pour Astrobotic, les tests portant sur des trois charges utiles est un succès. Le test comprenait la vérification des logiciels en vol et au sol. Ces logiciels permettront de contrôler les charges utiles depuis les centres de la Nasa via le siège d’Astrobotic à Pittsburgh.

Conçues pour voler à bord du Viper (Volatiles Investigating Polar Rover) de la Nasa en 2023, les trois charges utiles s’intègreront d’abord directement à l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic pour la première mission Peregrine cette année. L’achèvement récent des tests de simulation d’interface à l’aide du simulateur mobile d’interface de charge utile (PIMS) d’Astrobotic a permis de vérifier que ces charges utiles fonctionneront correctement une fois intégrées.

Les trois charges utiles de détection de l’eau de la Nasa en détail

La première charge utile, le spectromètre de masse observant les opérations lunaires (MSolo) permettra d’identifier des molécules dans l’exosphère de la Lune, y compris éventuellement de l’eau. Il mesurera les gaz provenant de l’atterrisseur lors de l’atterrissage afin d’identifier ce que l’atterrisseur a apporté à la surface lunaire. Il surveillera en outre les changements au fur et à mesure de la progression de la mission. Astrobotic et l’équipe du MSolo ont testé avec succès une unité d’ingénierie comprenant une pompe à vide pour simuler le vide de l’espace.

Assemblage de MSolo, spectromètre de masse observant les opérations lunaires
© NASA / Ames Research Center / Dominic Hart

Le second est le système de spectromètre neutronique (NSS). Conçu pour détecter la quantité d’hydrogène sous la surface de la Lune et à proximité de l’atterrisseur Peregrine, le NSS mesure le nombre et l’énergie des neutrons présents sous forme de rayonnement sur la Lune. Ceux-ci qui peuvent être utilisés pour déduire la quantité d’hydrogène présente dans l’environnement ; une détection possible car lorsque les neutrons frappent un atome d’hydrogène, ils perdent beaucoup d’énergie – un changement que la NSS peut détecter. La NSS peut mesurer le volume total d’hydrogène jusqu’à trois pieds sous la surface. Par rapport aux mesures similaires effectuées par les détecteurs de neutrons en orbite, les mesures effectuées sur la surface lunaire peuvent donner une image plus détaillée et plus précise de la présence d’hydrogène sur la surface lunaire.

Enfin, la troisième charge utile, le spectromètre volatile NIRVSS, se compose de trois instruments scientifiques : le spectromètre dans le proche infrarouge, le module d’imagerie Ames et le capteur d’étalonnage à ondes longues. Le spectromètre proche infrarouge capture les spectres réfléchis de la surface lunaire lorsqu’il est éclairé par une lumière de différentes longueurs d’onde. Ces informations aident à déterminer les propriétés des matériaux de la surface lunaire et identifier si de l’eau ou d’autres matériaux sont présents dans une image. Le module d’imagerie Ames est une caméra qui capture des images pour contextualiser les données du spectromètre. Le système de calibrage des ondes longues mesure précisément la température de la surface lunaire pour calibrer les données du spectromètre.

Intégration en 2021 des trois utiles de la Nasa sur l’alunisseur Peregrine d’Astrobotic

La réussite des tests PIMS est l’une des dernières étapes avant que ces charges utiles ne soient livrées à Astrobotic pour être intégrées à l’atterrisseur Peregrine. L’intégration aura lieu début 2021 au siège d’Astrobotic à Pittsburgh. Une fois intégré, l’engin spatial complet effectuera une série de tests et sera ensuite lancé à bord de la fusée Vulcan Centaur de l’United Launch Alliance.

Élaboration des tests PIMS-NIRVSS – ©NASA / Ames Research Center / Dominic Hart

Peregrine se posera sur la Lune et fournira l’énergie et les données aux charges utiles. Objectif ? Permettre à leurs équipes d’effectuer leurs expériences dans l’environnement lunaire et de recueillir des données inestimables. Astrobotic livre des charges utiles de la Nasa sur la Lune dans le cadre du projet Commercial Lunar Payload Services de l’agence en vue de faire progresser la science, l’exploration ou le développement commercial de la Lune.

Le voyage de ces charges utiles de détection d’eau ne s’arrête pas là. Fin 2023, l’atterrisseur Griffin d’Astrobotic se posera au pôle sud de la Lune en transportant ces mêmes technologies – mais cette fois-ci avec des roues. Le rover Viper de la Nasa de la taille d’une voiturette de golf, descendra les rampes de l’atterrisseur sur la surface lunaire et commencera sa mission en transportant une série de charges utiles similaires.

ESI Group partenaire du projet ISA3 sur les portes durables pour l’automobile

Dans le cadre du projet ISA3, les solutions d’ESI Group aideront à développer et à valider, sans recours aux prototypes physiques, la conception et la fabrication des portes en aluminium. « La technologie utilisée permettra de prévoir plus rapidement et plus précisément les performances de formage, d’assemblage et de crash test des portes, déclare Pierre Culière, Pre-Certification & Validation Outcome Director chez ESI Group. ESI Group propose la gamme la plus complète de solutions de fabrication virtuelle et de pré-certification pour l’industrie. La virtualisation de tous ces tests permet de réaliser d’importantes économies de temps et de coûts. Elle offre aussi la possibilité de réduire fortement l’empreinte environnementale. »

Promesse du projet ISA3 : des portes 15% plus légères

Le projet ISA3 vise à développer les véhicules légers en accélérant la transition des constructeurs automobiles de l’acier à l’aluminium. D’un montant de 7M€, ce projet se concentre sur la conception et le développement de portes automobiles en aluminium qui seraient 15% plus légères que les solutions aluminium actuelles. Celles-ci seraient en outre plus efficaces à produire et recyclables à toutes les étapes de leur cycle de vie. Prévue jusqu’en 2023, la collaboration se concentrera sur les alliages et les solutions permettant le recyclage en boucle fermée.

SGS France se renforce dans le test des dispositifs et des emballages médicaux

Avec l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations au printemps dans l’industrie du médical, SGS France maîtrise le sujet et entend bien le faire savoir, notamment en matière de tests de dispositifs médicaux. Notons que ces nouveaux réglements s’appliqueront aux dispositifs implantables (hors actif), à usage unique, électro-médicaux, les emballages médicaux et pharmaceutiques et les accessoires.

« Notre mission est d’accompagner les fabricants à s’adapter à l’univers complexe des réglementations internationales. Le but est de leur faciliter l’accès aux différents marchés tout en garantissant un niveau de sécurité élevé, explique Malika Moukaideche, responsable commerciale. SGS France dispose de la légitimé et des outils pour mener à bien l’évaluation des dispositifs et emballages médicaux ». Exemple illustrant l’implication de SGS dans le domaine : Lumibird. Cette entreprise conçoit, fabrique et distribue des lasers haute performance à usage scientifique, industriel et surtout médical. SGS France réalise pour sa filiale, Quantel Medical, les essais de conformité de sécurité électrique de leurs équipements à ultrasons et lasers ophtalmologiques pour l’accès aux marchés étranger.

De nouvelles obligations imposées à toute une filière

Les nouveaux règlements (UE) 2017/745 et 2017/746 s’adresseront dès le 26 mai 2021 aux fabricants/mandataires, importateurs et distributeurs (y compris officines et grande distribution). Par ses accréditations et expertises multidisciplinaires, SGS France est à même d’accompagner les fabricants dans toutes les complexités engendrées par ces nouveaux règlements.

Par exemple, dans son laboratoire d’Aix-en-Provence, SGS teste tous les dispositifs médicaux électriques tels que des échographes. Les experts réalisent des mesures d’échauffement des sondes. On y teste aussi des équipements de rééducation fonctionnels sur lesquels on effectue des essais de températures, de courant de fuite,  des tests de stabilité et résistance mécanique… Enfin, les équipes travaillent sur des produits connectés (pompe à insuline, électrocardiogramme (ECG), sonde de rééducation périnéale…) et y mènent de nombreux essais de performance.

SGS s’impose aujourd’hui comme un leader des mesures ultrasons en France

Travaillant de concert avec les équipes d’ingénieurs des fabricants, SGS les aide à réaliser les mesures nécessaires tout au long du cycle de développement de l’équipement. L’entreprise s’adresse par exemple aux échographes en réalisant des tests d’indices mécaniques et thermiques. Les domaines d’expertise de SGS incluent également la cybersécurité des dispositifs électro-médicaux. Objectif ? Garantir la sécurité des équipements connectés en passant par l’évaluation des logiciels. D’ailleurs, SGS a mis en place une équipe dédiée dont la mission est d’essayer de pirater les logiciels des clients pour en vérifier la vulnérabilité (exemple : le hackage d’un pacemaker via l’introduction d’un malware).

Dans son laboratoire de Cestas (Gironde), SGS teste les emballages médicaux/pharmaceutiques et dispositifs « non électriques ». Les emballages à barrière stérile subissent des essais de stabilité, de vieillissement et de performance (fuites, chutes). Les experts caractérisent également les matériaux utilisés, par des essais mécaniques, d’épaisseur, de perméabilité, ou des contrôles dimensionnels. Des tests de simulation de transport sont également possibles : essais climatiques, de chutes, de compression et impact localisé…

Les emballages pharmaceutiques passent, quant à eux, par la caractérisation chimique des matériaux (extractibles / relargables, essais selon les pharmacopées…selon les réglementations américaines…). Et ce jusqu’aux essais de performance (perméabilité, mesure de couple de serrage, d’étanchéité, de résistance à la compression et aux chocs).  On y teste aussi des étiquettes selon les plans de validation des fabricants, les normes définies par la Fina et les normes internationales en vigueur (ISO, EN, NF, DIN, ASTM). Enfin, les dispositifs à usage unique (pansements, compresses, prothèses, seringues, gants, semelles…) subissent quant à eux des essais mécaniques dit « de fatigue » : torsions, tractions…

Zeiss acquiert Bosello High Technology, le spécialiste des systèmes à rayons X

La crise n’a fait que retarder les projets du spécialiste de la métrologie. En ce début d’année, Zeiss a mis la main sur les actions restantes de l’Italien Bosello High Technology. Grâce à cette acquisition, la fondation allemande franchit ainsi une étape importante vers son objectif : devenir un fournisseur de solutions intégrées dans les technologies de mesure et d’essais non destructifs pour l’industrie et la recherche. En 2018, Zeiss avait déjà acquis une participation majoritaire de Bosello. Le but était de renforcer son portefeuille de rayons X pour les clients ayant une demande d’inspection 2D ainsi que de nouvelles solutions de tomographie en ligne pour l’environnement de production.

Dr. Jochen Peter directeur du segment Industrial Quality Solutions, indique « qu’avec l’acquisition des actions restantes de Bosello, nous pouvons désormais terminer cette étape et intégrer pleinement nos collègues au sein de la famille Zeiss ».

Développements et conceptions Zeiss, tout en gardant l’identité de Bosello

Bosello devient ainsi un membre à part entière du groupe Zeiss, ce qui se reflète également dans le nouveau nom de la société : Carl Zeiss X-ray Technologies. Les gammes de produits Bosello existantes resteront mais s’adapteront à la conception harmonisée de Zeiss en matière d’apparence et de fonctionnement. Elle seront désormais développées conjointement et équipées de nouvelles fonctions, tout en continuant à porter le nom « Bosello ». De nouveaux développements conjoints tels que le système Zeiss VoluMax F1500 thunder répondront à des besoins clients plus larges.

Pour le directeur général Fabio Bosello, « en tant que membre du groupe Zeiss, nous avons de nouvelles opportunités pour développer davantage nos systèmes. Ensemble, nous pouvons désormais fournir à de plus nombreux clients en R&D et sur de nouveaux marchés, des solutions de rayons X répondant exactement à leurs exigences ».

Contrat entre ArianeGroup et le Cnes sur les essais du nouveau moteur Prometheus

Le contrat signé le 12 janvier a pour objectif de consolider le développement de Prometheus, notamment en réalisant dès 2021 des essais sur le site de Vernon (Eure). Initié par le Cnes et par ArianeGroup en 2015, ce nouveau démonstrateur de moteur réutilisable à très bas coût. Il a en effet pour objectif d’être dix fois moins cher que le moteur actuel Vulcain 2 d’Ariane 5. Ce moteur a ainsi pour vocation d’équiper les lanceurs du futur qui succèderont à Ariane 6 et à Vega-C.

Financé dans le cadre de la composante spatiale de France Relance, ce contrat prévoit aussi un financement spécifique pour Ariane 6 et un investissement dédié alloué au développement des capacités du site ArianeGroup de Vernon. Le Cnes agira en tant qu’opérateur de cette composante pour le compte de l’État.

Contexte tendu de concurrence mondiale acerbe

Ce contrat s’inscrit dans un contexte de renforcement de la concurrence mondiale dans le domaine des lanceurs, avec comme objectif le développement des compétences françaises en matière de propulsion liquide. Objectif ? Accélérer le calendrier de Prometheus en réalisant les premiers essais sur le site de Vernon dès la fin 2021. Le programme France Relance prévoit aussi un investissement destiné à soutenir des projets de diversification du site normand dans les technologies de l’hydrogène.

Le moteur Prometheus se trouve au cœur de la stratégie européenne de préparation des lanceurs futurs. Celui-ci a en effet vocation à équiper le démonstrateur Themis d’étage réutilisable, puis la nouvelle famille de lanceurs européens qui succédera à Ariane 6 et Vega-C. Prometheus est devenu en 2016 un projet européen dans le cadre du programme FLPP (Future Launcher Preparatory Program) de l’Agence spatiale européenne (ESA). Huit pays participent à ce projet : Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Pays-Bas, Suède et Suisse.

Measurement World, le CIM et Global Industrie changent de date et auront lieu conjointement du 7 au 10 septembre à Lyon

Dans la valse des reports de salons, il en est qui sont plus marquants que d’autres… Face à l’incertitude du calendrier et de l’enjeu important que représentent certains événements, GL Events a tranché. D’une part, le salon Global Industrie, initialement programmé à la fin du mois de mars, a finalement été déplacé du 7 au 10 septembre. Quant à Measurement World, normalement prévu à l’automne, celui-ci a été avancé aux mêmes dates – du 7 au 10 septembre. Surtout, il change de lieu et rejoint à Lyon Eurexpo la grande messe française de l’industrie. Simultanément se tiendra le Congrès international de métrologie (CIM)

Pour les organisateurs, « la tenue simultanée de Measurement World avec le CIM et de Global Industrie dans la première région industrielle de France vise à proposer un panorama encore plus représentatif de l’Industrie et orientée vers l’industrie du futur ». Une synergie gagnante qui souligne également le caractère international de ce grand rassemblement et étoffe naturellement l’expertise marché auprès des visiteurs.